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De la foi et des oeuvres
CHAPITRE XII. CONSÉQUENCE FACHEUSE A LAQUELLE ABOUTIT LE SYSTEME CONTRAIRE.
18.
Je suppose qu'un homme demande le baptême, en déclarant qu'il ne renoncera au culte des idoles qu'autant qu'il le jugera à propos dans la suite, et que dans ces dispositions, il réclame la faveur immédiate du baptême et aspire à devenir le temple du Dieu vivant, malgré son idolâtrie et sa résolution à persévérer dans cet abominable sacrilège. Je demande à mes adversaires s'ils consentiraient à reconnaître même pour un catéchumène un pareil. homme. Ils vont s'écrier, je n'en doute pas, qu'il est impossible de l'admettre; leur coeur ne peut leur inspirer d'autre pensée. Qu'ils expliquent donc, d'après des témoignages de l'Ecriture capables d'autoriser leur opinion, à quel titre ils osent combattre et repousser la demande d'un homme qui proteste contre eux en s'écriant: je connais et j'adore Jésus crucifié, je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu; ne me faites pas attendre davantage, ne me demandez rien de plus. L'Apôtre n'imposait qu'une condition à ceux qu'il engendrait par l'Evangile : c'était de reconnaître Jésus crucifié. L'Eunuque sur la simple réponse qu'il croyait que Jésus-Christ était le Fils de Dieu, reçut sans délai le baptême des mains de Philippe. Pourquoi donc m'interdire le culte des idoles; au lieu de me marquer du signe de Jésus-Christ, avant que je ne quitte ce monde ? Quant au paganisme, je l'ai. sucé avec le lait, j'y suis retenu par la force de l'habitude. Je vous obéirai quand je le pourrai, à mon heure; et quand même je ne le ferais pas,: je pourrai du moins finir mes jours, marqué du signe de Jésus-Christ, et Dieu n'aura pas à vous demander compte de mon âme. Que répondre à ce langage ? Consentiront-ils à admettre ce païen ? A Dieu ne plaise ! je ne saurais, croire qu'ils en viennent à cette . extrémité. Que pourraient-ils donc lui répondre, surtout s'il ajoute qu'on aurait dû ne pas l'avertir de. renoncer à l'idolâtrie, au même titre qu'on n'enseigna rien au peuple primitif avant le passage de la mer Rouge, parce que toutes ces vérités étaient renfermées dans la loi, qu'il reçut hors de l'Egypte, après sa délivrance. Sans doute ils vont répondre à cet homme: Tu deviendras le temple de Dieu, après,avoir reçu le baptême : Or l'Apôtre dit : « Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles 1 ? » — Pourquoi ne songent-ils pas qu'on peut encore dire : Tu deviendras membre de Jésus-Christ après avoir reçu le, baptême or: les membres de Jésus-Christ ne peuvent être ceux d'une prostituée,: c'est encore là le langage de l’Apôtre ; et il dit ailleurs: « N'allez pas vous tromper : — Ni les fornicateurs, ni les idolâtres, « (pour abréger la citation) n'hériteront du royaume de Dieu. » Pourquoi donc refuser le baptême aux idolâtres et croire qu'on peut y admettre les fornicateurs, quand l'Apôtre déclare aux adultères et aux autres pécheurs : « Voilà ce que vous avez été autrefois; mais vous avez été purifiés, vous avez été sanctifiés, vous avez été purifiés au nom de Notre- Seigneur Jésus-Christ et par l'Esprit de notre Dieu 2.» Par quel motif, quand on peut repousser l'adultère et l'idolâtre, permettre au premier de se présenter au baptême sans qu'il renonce à son commerce criminel, et le défendre au second, puisqu'on dit à l'un comme à l'autre : « Voici ce que vous avez été, mais vous avez été purifiés? » Ce qui préoccupe nos adversaires, c'est la pensée qu'on se sauvera infailliblement, quoique en passant parle feu, si on a cru en Jésus-Christ, si on a été marqué de son signe, en d'autres termes, si on a été baptisé, eût-on poussé l'indifférence à reformer ses moeurs au point de vivre dans le péché. Mais je vais bientôt examiner, avec l'aide de Dieu, ce qu'il faut penser sur ce point d'après l'Ecriture.
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Vom Glauben und von den Werken (BKV)
12. Kapitel: Götzendienst ist nicht schlechter als Ehebruch; und doch werden unverbesserliche Götzendiener nicht einmal zum Katechumenat, geschweige denn zur Taufe zugelassen
18. Wenn also jemand mit der Bitte um Zulassung zum Sakramente der Wiedergeburt käme, jedoch ganz offen erklärte, von seinem Götzendienst werde er aber trotzdem erst ablassen, wenn es ihm selbst beliebe, und wenn dieser Mensch gar inständig nach der Taufe verlangte und von ganzem Herzen ein Tempel des lebendigen Gottes werden wollte, obwohl er nicht bloß ein Götzendiener ist, sondern in seinem so ruchlosen Götzendienst auch verharrt: da möchte ich wissen, ob meine Gegner dafür wären, einen solchen Mann auch nur zum Katechumenen zu machen. "Nein," würden sie schreien, "so etwas darf auf keinen Fall geschehen." Und wirklich läßt sich von ihrem Verstand auch gar keine andere Entscheidung erwarten.
S. 341Aber nun sollen sie auch an der Hand der Schriftstellen, die sie in der erwähnten Weise verstanden wissen wollen, den Beweis dafür erbringen, was sie eigentlich dazu berechtigt, ihm zu widersprechen und ihn nicht [zur Taufe] zuzulassen, obgleich er dagegen mit den Worten protestiert: "Ich habe Christus den Gekreuzigten kennen gelernt und verehre ihn; ich glaube, daß Christus Jesus der Sohn Gottes ist; halte mich nicht länger auf und verlange nichts weiter von mir! Hat ja doch auch der Apostel von denen, die er durch das Evangelium zeugte, nichts anderes gefordert als die Kenntnis von Christus dem Gekreuzigten; und nach der lauten Beteuerung des Eunuchen, er glaube, daß Jesus Christus der Sohn Gottes sei, taufte ihn Philippus sogleich auf der Stelle. Was willst du also mich von meinem Götzendienst abhalten und läßt mich nicht eher zum Sakramente Christi zu, als bis ich diesen aufgegeben habe? Ihn kenne ich schon von meiner Jugendzeit her, die unabwälzbare Gewalt der Gewohnheit läßt mich nicht anders handeln. Ich will ihn aufgeben, wenn ich einmal kann und wenn es mir bequem ist; doch selbst wenn ich es nicht tue, so will ich doch nicht ohne das Sakrament Christi dies mein Leben beenden, damit Gott meine Seele nicht aus deinen Händen verlange." Was soll man wohl einem solchen Menschen antworten? Soll er vielleicht aufgenommen werden? Das sei ferne! So weit dürften meine Gegner wohl sicher nicht gehen.
Was werden wir ihm also antworten, wenn er so spricht und wenn er gar noch weiter hinzufügt, man hätte ihm wenigstens vor der Taufe nichts von einer Verwerfung des Götzendienstes sagen sollen; denn auch jenes erste Volk habe vor seinem Durchzug durch das Rote Meer nichts davon gehört, da es ja sein hierauf bezügliches Gesetz erst nach seiner Befreiung aus Ägypten erhalten habe. Gewiß werden sie diesem Menschen antworten: "Dann wirst du ein Tempel Gottes sein, wenn du die Taufe empfangen hast"; der Apostel aber sagt: "Welche Verbindung hat der Tempel Gottes mit den Götzen1 ?"
S. 342Aber warum begreifen dann diese Leute nicht, daß man geradeso sagen muß: "Du willst nach Empfang der Taufe ein Glied Christi sein? Glieder Christi aber können doch nicht Glieder einer Dirne sein!" Denn auch dies spricht der Apostel aus, wenn er an einer anderen Stelle sagt: "Gebt euch keiner Täuschung hin! Weder Hurer noch Götzendiener", und was er dort sonst noch aufzählt, "werden das Reich Gottes besitzen2 ." Warum lassen wir also Götzendiener nicht zur Taufe zu, während wir Hurer zulassen zu können glauben? Und doch sagt der Apostel von diesen und allen anderen Sündern: "Solche Sünder sind auch einige unter euch gewesen; aber ihr seid abgewaschen, geheiligt und gerechtfertigt im Namen unseres Herrn Jesus Christus und im Geiste unseres Gottes3 ." Was liegt also für ein Grund dafür vor, daß ich, wenn ich beide [von der Taufe] abweisen kann, den um die Taufe bittenden Hurer bleiben lasse, den Götzendiener aber abweise? Es ist ja doch, soviel ich höre, zu einem jeden von ihnen gesagt worden: "Und solche Sünder seid auch ihr gewesen, aber ihr seid abgewaschen."
Aber meine Gegner veranlaßt zu ihrer Meinung der Glaube, daß, wenn auch nur durch Feuer, das Heil derer gesichert sei, die an Christus glauben und sein Sakrament empfangen, d. h. getauft sind, und das selbst dann, wenn sie sich so wenig um die Besserung ihrer Sitten kümmern, daß sie ein schlechtes Leben führen. Doch was man nach der Schrift davon zu halten hat, das werde ich mit Gottes Hilfe bald sehen.