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Werke Tertullian (160-220) Apologeticum

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Apologétique

XXVI.

Voyez donc si le dispensateur des couronnes ne serait pas plutôt cet être souverain qui tient dans sa puissance et la terre et ceux qui gouvernent la terre; si celui qui a précédé les temps, qui a ordonné les siècles et l'enchaînement de leurs révolutions, n'a pas réglé dans ses conseils la durée et les vicissitudes des empires; si les cités ne s'élèvent et ne s'abaissent point, au gré de celui qui dominait le genre humain avant qu'il y eût des cités.

A quoi bon toutes ces impostures? Rome sauvage est plus ancienne que quelques-uns de vos dieux. Elle régnait avant la pompe et la magnificence du Capitole. Les Babyloniens régnaient avant vos pontifes, les Mèdes avant vos quindécemvirs, les Egyptiens avant vos saliens, les Assyriens avant vos luperques, les Amazones avant vos vestales. Et si c'étaient véritablement vos dieux qui disposassent des royaumes, les Juifs, contempteurs de toutes ces divinités mensongères, n'auraient jamais eu d'empire. Vous avez vous-même offert des victimes à leur dieu, à son temple des présents. Un jour, vous avez honoré de votre alliance leur nation. Jamais vous ne l'auriez subjuguée, si elle n'eût commis un dernier attentat contre le Christ.

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Apologeticum

XXVI.

[1] Videte igitur, ne ille regna dispenset cuius est et orbis qui regnatur et homo ipse qui regnat, ne ille vices dominationum ipsis temporibus in saeculo ordinarit qui ante omne tempus fuit et saeculum corpus temporum fecit, ne ille civitates extollat aut deprimat sub quo fuit sine civitatibus aliquando gens hominum. [2] Quid erratis? prior est quibusdam deis suis silvestris Roma, ante regnavit quam tantum ambitum Capitolii extrueret. Regnaverant et Babylonii ante Pontifices, et Medi ante Quindecimviros, et Aegyptii ante Salios, et Assyrii ante Lupercos, et Amazones ante Virgines Vestales. [3] Postremo si Romanae religiones regna praestant, nunquam retro Iudaea regnasset despectrix communium istarum divinitatum, cuius et deum victimis et templum donis et gentem foederibus aliquamdiu Romani honorastis, numquam dominaturi eius, si non deliquisset ultimo in Christum.

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