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La cité de dieu
CHAPITRE XXVI.
DIEU PROMET A ABRAHAM, DÉJA VIEUX, UN FILS DE SA FEMME SARRA, QUI ÉTAIT STÉRILE; IL LUI ANNONCE QU’IL SERA LE PÈRE DES NATIONS, ET CONFIRME SA PROMESSE PAR LA CIRCONCISION.
Lorsque dans la suite Ismaël fut né d’Agar, Abraham pouvait croire que cette naissance accomplissait ce qui lui avait été promis dans le temps où, pour le faire renoncer au dessein qu’il avait d’adopter son serviteur, Dieu lui dit : « Celui-ci ne sera pas votre héritier, mais un autre qui sortira de vous1 ». De peur donc qu’il ne crût que cette promesse fût accomplie dans le fils de sa servante, « comme Abraham était déjà âgé de quatre-vingt-dix-
neuf ans, Dieu lui apparut et lui dit : Je suis Dieu, travaillez à me plaire, et menez une vie sans reproche, et je ferai alliance avec vous, et je vous comblerai de tous les biens. Alors Abram se prosterna par terre, et Dieu ajouta: C’est moi, je ferai alliance avec vous, et vous serez le père d’une grande multitude de nations. Vous ne vous appellerez plus Abram, mais Abraham, parce que je vous ai fait le père de plusieurs nations. Je vous rendrai extrêmement puissant, et vous établirai sur un grand nombre de peuples et des rois sortiront de vous. Je
ferai alliance avec vous, et après vous avec vos descendants; et cette alliance sera éternelle, afin que je sois votre Dieu et celui de toute votre postérité. Je donnerai à vous et à vos descendants cette terre où vous êtes maintenant étranger, toute la terre de Chanaan, pour la posséder à jamais, et je serai leur Dieu. Dieu dit encore à Abraham : Pour vous, vous aurez soin de garder mon alliance, et votre postérité après vous. Or, voici l’alliance que je désire que vous et vos enfants observiez soigneusement. Tout mâle parmi vous sera circoncis; cette circoncision se fera en la chair de votre prépuce, et sera la marque de l’alliance qui est entre vous et moi. Tous les enfants mâles qui naîtront de vous seront circoncis au bout de huit jours. Vous circoncirez aussi les esclaves, tant ceux qui naîtront chez vous que les autres que vous achèterez des étrangers. Et cette circoncision sera une marque de l’alliance éternelle que j’ai contractée avec vous. Tout mâle qui ne la recevra pas le huitième jour sera exterminé comme un infracteur de mon alliance. Dieu dit encore à Abraham : Votre femme ne s’appellera plus Sara, mais Sarra : je la bénirai et vous donnerai d’elle un fils que je bénirai aussi, et qui sera père de plusieurs nations, et des rois sortiront de lui. Là-dessus, Abraham se prosterna en terre, en souriant et disant en lui-même : J’aurai donc un fils à cent
ans, et Sarra accouchera à quatre-vingt-dix?Conservez seulement en vie, dit-il à Dieu, mon fils Ismaël! Et Dieu lui dit: Oui, votre femme Sarra vous donnera un fils que vous nommerez Isaac. Je ferai une alliance éternelle avec lui, et je serai son Dieu et le Dieu de sa postérité. Pour Ismaël, j’ai exaucé votre prière; je l’ai béni et je le rendrai extrêmement puissant. Il sera le père de douze nations , et je l’établirai chef d’un grand peuple. Mais je contracterai alliance avec Isaac, dont votre femme Sarra accouchera l’année qui va venir2 ».
On voit ici des promesses plus expresses de la vocation des Gentils en Isaac, en ce fils de promission, qui est un fruit de la grâce et non de la nature3, puisqu’il est promis à une femme vieille et stérile. Bien que Dieu concoure aussi aux productions qui se font selon les lois ordinaires de la nature, toutefois, lorsque sa main puissante en répare les défaillances, sa grâce paraît avec beaucoup plus d’éclat. Et parce que cette vocation des Gentils ne devait pas tant arriver par la génération des enfants que par leur régénération, Dieu commanda la circoncision, lorsqu’il promit le fils de Sarra. S’il veut que tous soient circoncis, tant libres qu’esclaves, c’est afin de signifier que cette grâce est pour tout le monde. Que figure, en effet la circoncision, sinon la nature renouvelée et dépouillée de sa vieillesse4? Le huitième jour représente-t-il autre chose que Jésus-Christ, qui ressuscita à la fin de la semaine, c’est-à-dire après le jour du sabbat5 ? Les noms même du père et de la mère sont changés; tout respire la nouveauté, et l’Ancien Testament fait pressentir le Nouveau. Qu’est-ce, en effet, que le Nouveau Testament, sinon la manifestation de l’Ancien, et qu’est-ce que celui-ci, sinon la figure de l’autre? Le rire d’Abraham est un témoignage de joie et non de défiance. Ces mots qu’il dit en son coeur: « J’aurai donc un fils à cent ans, et Sarra accouchera à quatre-vingt-dix», ne sont pas non plus d’un homme qui doute, mais d’un homme qui admire. Quant à ces paroles de Dieu à Abraham : « Je donnerai à vous et à vos descendants cette terre où vous êtes maintenant étranger, toute cette terre de Chanaan, pour la posséder éternellement »; si l’on demande comment cela s’est accompli ou doit s’accomplir, attendu que la possession d’une chose, quelque longue qu’elle soit, ne peut pas durer toujours; il faut dire qu’éternel se prend en deux façons, ou pour une durée infinie, ou pour celle qui est bornée par la fin du monde.
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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)
26. Von der Offenbarung, worin Gott dem greisen Abraham von der unfruchtbaren Sara einen Sohn verheißt, diesen zum Vater von Völkern bestimmt und den Glauben an die Verheißung durch das Geheimnis der Beschneidung besiegelt.
Danach wurde Ismael geboren aus der Agar, und man konnte glauben, daß damit die Verheißung erfüllt sei, die an Abraham ergangen war, als er seinen hausgeborenen Knecht als Sohn hatte annehmen wollen, Band 16, S. 921worauf Gott zu ihm sprach1: „Nicht dieser soll dein Erbe sein, sondern einer, der aus dir hervorsprossen wird, der soll dein Erbe sein“. Damit also Abraham diese Verheißung nicht in dem Sohne der Magd als erfüllt betrachte, erschien ihm2, da er bereits „99 Jahre alt war, der Herr und sprach zu ihm: Ich bin Gott, halte dich wohlgefällig vor meinem Angesicht und sei ohne Tadel, so will ich meinen Bund schließen zwischen mir und dir und dich gar ansehnlich machen. Da fiel Abraham nieder auf sein Antlitz. Und Gott sprach zu ihm weiter: Und ich, siehe mein Bund mit dir, und du wirst der Vater einer Menge von Völkern sein; und dein Name soll von nun an nicht mehr Abram heißen, sondern Abraham sei dein Name, weil ich dich zum Vater vieler Völker bestimmt habe; und ich will dich sehr, sehr vermehren und dich zu Völkern machen, und Könige sollen hervorgehen aus dir; und meinen Bund will ich errichten zwischen mir und «zwischen» dir und zwischen deinem Samen nach dir in dessen Geschlechter hinein zu einem ewigen Bunde, daß ich dir Gott sei und deinem Samen nach dir. Und ich will dir und deinem Samen nach dir das Land geben, worin du wohnst, das ganze Land Chanaan zu ewigem Besitz und will ihnen Gott sein. Und Gott sprach zu Abraham: Du aber sollst meinen Bund beobachten, du und dein Same nach dir in seine Geschlechtsfolgen hinein. Und dies ist der Bund, den du beobachten sollst zwischen mir und euch und zwischen deinem Samen nach dir in seine Geschlechter hinein: Beschnitten soll werden bei euch alles Männliche, und ihr sollt euch beschneiden das Fleisch eurer Vorhaut, und dies soll dienen zum Zeichen des Bundes zwischen mir und euch. Und der Knabe von acht Tagen soll beschnitten werden, alles Männliche bei euch in eure Geschlechtsfolgen hinein. Der hausgeborene Knecht und der gekaufte von welchem Sohn der Fremde immer, der nicht aus deinem Samen stammt, er soll beschnitten werden, der hausgeborene deines Hauses wie der gekaufte. Und mein Bund an eurem Fleische soll sein zu Band 16, S. 922einem ewigen Bunde. Und wer nicht beschnitten worden ist, das männliche Wesen, das nicht beschnitten werden wird am Fleisch seiner Vorhaut am achten Tage, eine solche Seele wird zugrunde gehen aus ihrem Geschlechte, weil sie meinen Bund gebrochen hat. Und Gott sprach zu Abraham: Sara, dein Weib, ihr Name wird nicht mehr Sara heißen, sondern Sarra sei ihr Name. Ich will sie aber segnen und werde dir aus ihr einen Sohn schenken und werde ihn segnen, und er soll zu Völkern werden, und Könige von Völkern werden aus ihm hervorgehen. Da fiel Abraham nieder auf sein Antlitz und lachte und sprach in seinem Herzen also: Wird mir mit meinen hundert Jahren noch ein « Sohn » geboren werden, und wird Sarra mit ihren neunzig Jahren noch gebären? Es sprach aber Abraham zu Gott: Ismael, er möge leben vor Deinem Angesicht. Da sprach Gott zu Abraham: Ja, so sei es, siehe, dein Weib Sarra wird dir einen Sohn gebären und du sollst seinen Namen Isaak nennen, und ich will meinen Bund mit ihm errichten zu einem ewigen Bunde, ihm Gott zu sein und seinem Samen nach ihm. Wegen Ismael aber, siehe, ich habe dich erhört; siehe, ich habe ihn gesegnet und will ihn fruchtbar machen und ihn gar sehr mehren. Zwölf Völker wird er zeugen und ich werde ihn zu einem großen Volke machen. Aber meinen Bund will ich errichten mit Isaak, den dir Sarra gebären wird um diese Zeit übers Jahr.“
Hier lauten schon deutlicher die Verheißungen über die Berufung der Heiden in Isaak, d. i. im Sohne der Verheißung, durch den die Gnade, nicht die Natur, gesinnbildet wird, weil er als Sohn eines Greises und einer unfruchtbaren alten Frau verheißen ist3. Freilich wirkt Gott auch den natürlichen Verlauf der Zeugung; aber wo Gottes Wirken infolge fehlerhafter Naturanlage und bei versiegender Natur in die Augen springt, da legt sich dem Verständnis um so augenscheinlicher die Gnade nahe. Und weil dieses nicht durch Geburt, sondern durch Wiedergeburt eintreten sollte, so wurde jetzt, als aus Sarra ein Sohn verheißen ward, die Beschneidung Band 16, S. 923angeordnet. Und dadurch, daß Gott alle, nicht nur die Söhne, sondern auch die hausgeborenen und gekauften Knechte beschneiden heißt, bezeugt er, daß sich diese Gnade auf alle erstrecke. Denn die Beschneidung sinnbildet deutlich die nach Ablegung der alten Beschaffenheit erneuerte Natur. Und ebenso deutlich sinnbildet der achte Tag Christum, der nach Vollendung der Woche, d. i. nach dem Sabbat, auferstanden ist. So werden auch die Namen der Eltern verändert: alles weist auf Neues hin, und im ganzen Alten Bund ist der Neue wie in einem vorausgeworfenen Schatten vorgebildet. Was ist auch der Bund, den man den Alten nennt, anders als eine Verschleierung des Neuen? Und was ist der Bund, den man den Neuen nennt, anders als eine Entschleierung des Alten? Abrahams Lachen ist das Frohlocken des dankbaren Beglückten, nicht das spöttische Lachen des Hoffnungslosen. Auch die Worte, die er in seinem Herzen sprach: „Wird mir mit meinen hundert Jahren noch ein Sohn geboren werden, und wird Sarra mit ihren neunzig Jahren noch gebären?“ sind nicht eine Zweifelsfrage, sondern ein Ausdruck der Verwunderung. Und auch dies darf niemand befremden, daß von ewigem Besitz des Landes Chanaan die Rede ist; „und ich will dir und deinem Samen nach dir“, heißt es, „das Land geben, worin du wohnst, das ganze Land Chanaan zu ewigem Besitz“; keinem Volke freilich kann irdischer Besitz auf ewig zuteil werden, und so mag allerdings Zweifel entstehen, in welcher Weise man sich diese Verheißung erfüllt zu denken oder deren Erfüllung in der Zukunft zu erwarten habe; allein „ewig“ ist hier die Übersetzung des griechischen αἰώνιον und dieses leitet sich ab von dem Hauptwort Weltzeit [saeculum]; denn Weltzeit heißt auf griechisch αἰὼν. Aber die Übersetzer getrauten sich das Eigenschaftswort nicht mit „weltzeitlich“ [saeculare] wiederzugeben; denn weltzeitlich nennt man vieles, was in dieser Weltzeit derart verläuft, daß es selbst in kurzer Zeit vorüber geht; αἰώνιον dagegen wird gebraucht für das, was überhaupt kein Ende hat oder doch bis ans Ende dieser Weltzeit sich erstreckt [weltewig].