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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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La cité de dieu

CHAPITRE XV.

LES ROMAINS SE SONT DONNÉ CERTAINS DIEUX, NON PAR RAISON, MAIS PAR VANITÉ.

Mais n’est-il pas évident que c’est la vanité plutôt que la raison qui les a guidés dans le choix de leurs fausses divinités? Ce grand Platon, dont ils font un demi-dieu, qui a consacré de si importants ouvrages à combattre les maux les plus funestes, ceux de l’âme qui corrompent les moeurs, Platon n’a pas été jugé digne d’une simple chapelle; mais pour leur Romulus, ils n’ont pas manqué de le mieux traiter que les dieux, bien que leur doctrine secrète le place au simple rang de demi-dieu. Ils sont allés jusqu’à lui donner un flamme, c’est-à-dire un de ces prêtres tellement considérés chez les Romains, comme le marquait le signe particulier de leur coiffure1, que trois divinités seulement en avaient le privilège, savoir : Jupiter, Mars et Romulus ou Quirinus, car ce fut le nom que donnèrent à Romulus ses concitoyens quand ils lui ouvrirent en quelque façon la porte du ciel. Ainsi, ce fondateur de Rome a été préféré à Neptune et à Pluton, frères de Jupiter, et même à Saturne, père de ces trois dieux; on lui a décerné le même honneur qu’à Jupiter; et si cet honneur a été étendu à Mars, c’est probablement parce qu’il était père de Romulus.


  1. Ce signe était l’apex, baguette environnée de laine que les flamines portaient à l’extrémité de leur bonnet. Voyez Servius, ad Aeneid., lib. II, V. 683, et lib. VIII, V 654. — Valère Maxime raconte ( lib. I, cap. 1, § 4), que le flamine Sulpicius perdit sa dignité pour avoir laissé l’apex tomber de sa tête pendant le sacrifice. ↩

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The City of God

Chapter 15.--That It Was Vanity, Not Reason, Which Created Some of the Roman Gods.

But is it not manifest that vanity rather than reason regulated the choice of some of their false gods? This Plato, whom they reckon a demigod, and who used all his eloquence to preserve men from the most dangerous spiritual calamities, has yet not been counted worthy even of a little shrine; but Romulus, because they can call him their own, they have esteemed more highly than many gods, though their secret doctrine can allow him the rank only of a demigod. To him they allotted a flamen, that is to say, a priest of a class so highly esteemed in their religion (distinguished, too, by their conical mitres), that for only three of their gods were flamens appointed,--the Flamen Dialis for Jupiter, Martialis for Mars, and Quirinalis for Romulus (for when the ardor of his fellow-citizens had given Romulus a seat among the gods, they gave him this new name Quirinus). And thus by this honor Romulus has been preferred to Neptune and Pluto, Jupiter's brothers, and to Saturn himself, their father. They have assigned the same priesthood to serve him as to serve Jove; and in giving Mars (the reputed father of Romulus) the same honor, is this not rather for Romulus' sake than to honor Mars?

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