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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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The City of God

Chapter 13.--Against the Opinion of Those Who Think that the Punishments of the Wicked After Death are Purgatorial.

The Platonists, indeed, while they maintain that no sins are unpunished, suppose that all punishment is administered for remedial purposes, 1 be it inflicted by human or divine law, in this life or after death; for a man may be scathless here, or, though punished, may yet not amend. Hence that passage of Virgil, where, when he had said of our earthly bodies and mortal members, that our souls derive--

"Hence wild desires and grovelling fears,

And human laughter, human tears;

Immured in dungeon-seeming night,

They look abroad, yet see no light,"

goes on to say:

"Nay, when at last the life has fled,

And left the body cold and dead,

Ee'n then there passes not away

The painful heritage of clay;

Full many a long-contracted stain

Perforce must linger deep in grain.

So penal sufferings they endure

For ancient crime, to make them pure;

Some hang aloft in open view,

For winds to pierce them through and through,

While others purge their guilt deep-dyed

In burning fire or whelming tide." 2

They who are of this opinion would have all punishments after death to be purgatorial; and as the elements of air, fire, and water are superior to earth, one or other of these may be the instrument of expiating and purging away the stain contracted by the contagion of earth. So Virgil hints at the air in the words, "Some hang aloft for winds to pierce;" at the water in "whelming tide;" and at fire in the expression "in burning fire." For our part, we recognize that even in this life some punishments are purgatorial,--not, indeed, to those whose life is none the better, but rather the worse for them, but to those who are constrained by them to amend their life. All other punishments, whether temporal or eternal, inflicted as they are on every one by divine providence, are sent either on account of past sins, or of sins presently allowed in the life, or to exercise and reveal a man's graces. They may be inflicted by the instrumentality of bad men and angels as well as of the good. For even if any one suffers some hurt through another's wickedness or mistake, the man indeed sins whose ignorance or injustice does the harm; but God, who by His just though hidden judgment permits it to be done, sins not. But temporary punishments are suffered by some in this life only, by others after death, by others both now and then; but all of them before that last and strictest judgment. But of those who suffer temporary punishments after death, all are not doomed to those everlasting pains which are to follow that judgment; for to some, as we have already said, what is not remitted in this world is remitted in the next, that is, they are not punished with the eternal punishment of the world to come.


  1. Plato's own theory was that punishment had a twofold purpose, to reform and to deter. "No one punishes an offender on account of the past offense, and simply because he has done wrong, but for the sake of the future, that the offense may not be again committed, either by the same person or by any one who has seen him punished."--See the Protagoras, 324, b, and Grote's Plato, ii. 41. ↩

  2. Aeneid, vi. 733. ↩

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La cité de dieu

CHAPITRE XIII.

CONTRE CEUX QUI CROIENT QUE LES MÉCHANTS, APRÈS LA MORT, NE SERONT PUNIS QUM DE PEINES PURIFIANTES.

Les Platoniciens, il est vrai, ne veulent pas qu’une seule faute reste impunie1 mais ils ne reconnaissent que des peines qui servent à l’amendement du coupable2, qu’elles soient infligées par les lois humaines ou par les lois divines, qu’on les souffre dès cette vie ou qu’on ait à les subir dans l’autre pour n’en avoir point souffert ici-bas ou n’en être p-as devenu meilleur. De là vient que Virgile, après avoir parlé de ces corps terrestres, et de ces membres moribonds d’où viennent à l’âme

« Et ses craintes et les désirs, et ses douleurs et ses joies, enfermée qu’elle est dans une prison ténébreuse d’où elle ne peut contempler le ciel » ;

Virgile ajoute

« Et lorsqu’au dernier jour la vie abandonne les âmes, leurs misères ne sont pas finies et elles ne sont pas purifiées d’un seul coup de leurs souillures corporelles. Par une loi nécessaire, mille vices invétérés s’y attachent encore et y germent en mille façons. Elles sont donc soumises à des peines et expient dans les supplices leurs crimes passés : les unes suspendues dans le vide et livrées au souffle du vent, les autres plongées dans un abîme immense pour s’y laver de leurs souillures ou pour y être purifiées par le feu3 »

Ceux qui adoptent ce sentiment ne reconnaissent après la mort que des peines purifiantes; et comme l’air, l’eau et le feu sont des éléments supérieurs à la terre, ils les font servir de moyens d’expiation pour purifier les âmes que le commerce de la terre a souillées. Aussi Virgile a-t-il employé ces trois éléments : l’air, quand il dit qu’elles sont livrées au souffle du vent; l’eau, quand il les plonge dans un abîme immense ; le feu, quand il charge le feu de les purifier. Pour nous, nous reconnaissons qu’il y a dans cette vie mortelle quelques peines purifiantes, mais elles n’ont ce caractère que chez ceux qui en profitent pour se corriger, et non chez les autres, qui n’en deviennent pas meilleurs, ou qui n’en deviennent que pires. Toutes les autres peines, temporelles ou éternelles, que la providence de Dieu inflige à chacun par le ministère des hommes ou par celui des bons et des mauvais anges, ont pour objet, soit de punir les péchés passés ou présents, soit d’exercer et de manifester la vertu. Quand nous endurons quelque mal par la malice ou par l’erreur d’un autre, celui-là pèche qui nous cause ce mal; mais Dieu, qui le permet par un juste et secret jugement, ne pèche pas. Les uns donc souffrent des peines temporelles en cette vie seulement, les autres après la mort; et d’autres en cette vie et après la mort tout ensemble, bien que toujours avant le dernier jugement. Mais tous ceux qui souffrent des peines temporelles après la mort ne tombent point dans les éternelles. Nous avons déjà dit qu’il y en a à qui les peines ne sont pas remises en ce siècle et à qui elles seront remises en l’autre, afin qu’ils ne soient pas punis du supplice qui ne finit pas.


  1. Voyez particulièrement dans Platon le Gorgias on est exposée la théorie sublime de l’expiation. Même doctrine dans Plotin, Ennéades, III, livre II, ch. 5 et ailleurs. ↩

  2. Ceci ne pourrait pins être appliqué justement à Platon, dont les idées sur la pénalité sont beaucoup plus solides et plus étendue, que celles de quelques-uns de ses disciples. Dans plusieurs dialogues, il as montre même favorable à la croyance aux peines éternelles. Voyez le mythe du Gorgias et celui de la République. ↩

  3. Enéide, livre VI, v. 733-742. ↩

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