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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)
12. [11.]Über die Annahme, daß die Welt zwar nicht ewig sei, aber periodenweise unzähligemal entstehe und vergehe, entweder dieselbe oder immer wieder eine neue Welt.
Es gibt außerdem solche, die der Welt keine ewige Dauer zumessen, gleichviel, ob sie an unzählige Welten denken oder nur eine annehmen, die in bestimmten Zeiträumen unzähligemal entsteht und wieder untergeht; sie Band 16, S. 662müssen wohl oder übel anerkennen, daß das Menschengeschlecht vordem ohne erzeugende Menschen bestanden habe. Denn sie sprechen von Weltuntergängen, nicht von Bränden und Überschwemmungen, die nicht gar den ganzen Erdkreis heimsuchen und deshalb immerhin einige Menschen zurücklassen, aus denen sich die frühere Zahl wieder ergänzen kann. Mit der Annahme von Weltuntergängen ist es unvereinbar, daß irgendetwas an Menschen in der Welt zurückbleibe; vielmehr wird nach ihrer Ansicht wie die Welt selbst aus ihrem Stoff so in ihr aus ihren Bestandteilen auch das Menschengeschlecht wiedergeboren und dann erst sproßt von Eltern das Geschlecht der Sterblichen wie das der übrigen Lebewesen.
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La cité de dieu
CHAPITRE XII.
DE CEUX QUI, SANS ADMETTRE L’ÉTERNITÉ DU MONDE ACTUEL, SUPPOSENT, SOIT DES MONDES INNOMBRABLES, SOIT UN SEUL MONDE QUI MEURT ET RENAÎT AU BOUT D’UNE CERTAINE RÉVOLUTION DE SIÈCLES.
D’autres, ne croyant pas ce monde éternel, admettent soit des mondes innombrables, soit un seul monde qui meurt et qui naît une infinité de fois par de certaines révolutions de siècles ; mais alors il faut qu’ils avouent cette conséquence, qu’il a existé des hommes avant qu’il y en eût d’autres pour les engendrer. Ils ne sauraient prétendre en effet que lorsque le monde entier périt, il y reste un petit nombre d’hommes pour réparer le genre humain, comme il arrive, à ce qu’ils disent, dans les déluges et les incendies qui ne désolent qu’une partie de la terre; mais comme ils estiment que le monde même renaît de sa propre matière, ils sont obligés de soutenir que le genre humain sort d’abord du sein des éléments et se multiplie ensuite comme les autres animaux par la voie de la génération.
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Le système de l’infinité des mondes est celui de l’école épicurienne. Les Stoïciens admettaient l’autre système, celui d’un monde unique sujet à des embrasements et à des renaissances périodiques. ↩