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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)
39. Wie Jakob zu dem Beinamen Israel kam.
Jakob hieß auch Israel, wie eben erwähnt; ein Name, der vorzugsweise für das von ihm abstammende Volk in Gebrauch kam. Er wurde ihm beigelegt von dem Engel, der mit ihm rang bei der Rückkehr aus Mesopotamien1, ganz augenscheinlich ein Vorbild Christi. Band 16, S. 945Denn daß Jakob über ihn Herr ward, natürlich mit dessen Willen, um ein Geheimnis darzustellen, sinnbildet das Leiden Christi, bei dem die Juden dem Anschein nach über Christus den Sieg davontrugen. Und gleichwohl setzte Jakob bei dem Engel, den er überwunden hatte, eine Segnung durch; und demnach war die Beilegung jenes Namens eine Segnung. Man übersetzt Israel mit „Gott schauend“, was zuletzt der Lohn aller Heiligen sein wird. Es berührte ferner der Engel ihm, dem scheinbaren Sieger, die Breite der Hüfte und machte ihn dadurch lahm. Ein und derselbe Jakob war also gesegnet und lahm; gesegnet in denen, die aus dem Volk Israel an Christum glaubten, lahm in den Ungläubigen. Denn die Breite der Hüfte bedeutet die Menge der Art. Es ist ja in der Tat die Mehrzahl innerhalb seines Stammes, von der in prophetischem Geiste vorausgesagt ist2: „Und sie hinkten lahm hinweg von ihren Wegen“.
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La cité de dieu
CHAPITRE XXXIX.
POURQUOI JACOB FUT APPELÉ ISRAËL.
Or, Jacob eut douze fils et une fille de quatre femmes. Ensuite, il vint en Egypte, à cause de son fils Joseph qui y avait été mené et y était devenu puissant, après avoir été vendu par la jalousie de ses frères. Jacob, comme je viens de le dire, s’appelait aussi Israël, d’où le peuple descendu de lui a pris son nom, et ce nom lui fut donné par l’ange qui lutta contre lui à son retour de Mésopotamie1 et qui était la figure de Jésus-Christ. L’avantage qu’il voulut bien que Jacob remportât signifie le pouvoir que Jésus-Christ donna sur lui aux Juifs au temps de sa passion. Toutefois, il demanda la bénédiction de celui qu’il avait surmonté, et cette bénédiction fut l’imposition de ce nom même. Israël signifie voyant Dieu, ce qui marque la récompense de tous les saints à la fin du monde. L’ange le toucha à l’endroit le plus large de la caisse et le rendit boiteux. Ainsi le même Jacob fut béni et boiteux: béni en ceux du peuple juif qui ont cru en Jésus-Christ, et boiteux en ceux qui n’y ont pas cru, car l’endroit le plus large de la cuisse marque une postérité nombreuse. En effet, il y en a beaucoup plus parmi ses descendants en qui cette prophétie s’est accomplie : « Ils se sont égarés du droit chemin, et ont boité2 ».