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On two souls, against the Manichaeans
Chapter 15.--He Prays for His Friends Whom He Has Had as Associates in Error.
24. Give heed to these things, I beseech you, dearly beloved. Your dispositions I have well known. If you now concede to me the mind and the reason of any sort of man, these things are far more certain than the things that we seemed to learn or rather were compelled to believe. Great God, God omnipotent, God of supreme goodness, whose right it is to be believed and known to be inviolable and unchangeable. Trinal Unity, whom the Catholic Church worships, as one who have experienced in myself Thy mercy, I supplicate Thee, that Thou wilt not permit those with whom from boyhood I have lived most harmoniously in every relation to dissent from me in Thy worship. I see how it was especially to be expected in this place that I should either even then have defended the Catholic Scriptures attacked by the Manichaeans, if as I say, I had been cautious; or I should now show that they can be defended. But in other volumes God will aid my purpose, for the moderate length of this, as I suppose, already asks to be spared. 1
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This purpose Augustin accomplished in several works. See especially Contra Adimantum, and Contra Faustum Manichaeum. On Augustin's defense of the Old Testament Scriptures, see Mozley's Ruling Ideas in Early Ages, last chapter.--A.H.N. ↩
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Des deux âmes
CHAPITRE XV. PRIÈRE POUR SES ANCIENS COMPAGNONS D'ERREUR.
24. Je vous en conjure, mes chers amis, réfléchissez-y profondément : je connais la droiture de votre intelligence. Si vous me concédez que chaque homme est doué d'intelligence et de raison, sachez que les conséquences de ce principe sont infiniment plus certaines, que ce que nous paraissions apprendre, ou plutôt ce que l'on nous forçait à croire dans la secte des Manichéens. Dieu infiniment grand, tout-puissant, bonté infinie, vérité suprême et immuable, Trinité une, que l'Eglise catholique proclame et adore, prosterné à vos pieds, je vous en supplie, moi qui ai éprouvé les effets de votre infinie miséricorde, ne souffrez pas que des hommes avec qui, dès l'enfance, j'ai toujours été si étroitement uni, restent séparés de moi et du culte que je vous rends1.
Ce que l'on attend surtout de moi, au sujet des Ecritures catholiques attaquées par les Manichéens, ce serait de me voir en entreprendre la justification, ce que, dit-on, je ne manquerais pas de faire, si ma cause était aussi bonne que je l'assure; peut-être même se montrerait-on satisfait, si du moins je prouvais que ces Ecritures peuvent être justifiées. Avec l'aide de Dieu, je l'entreprendrai dans d'autres volumes; pour le moment je crois avoir été d'une longueur suffisante.
Traduction de M. l'abbé BURLERAUX.
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Voir I Rétract., ch. XV, n. 8. ↩