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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres

6.

Iterum si ad virginitatem sic adhortaremini, quemadmodum hortatur apostolica doctrina: qui dat nuptum, bene facit, et qui non dat nuptum, melius facit, ut bonum esse nuptias diceretis, sed meliorem virginitatem, sicut facit ecclesia, quae vere Christi est ecclesia, non vos spiritus sanctus ita praenuntiaret dicens : prohibentes nubere. Ille enim prohibet, qui hoc malum esse dicit, non qui huic bono aliud melius anteponit. Denique vos eum praecipue concubitum detestamini, qui solus honestus et coniugalis est et quem matrimoniales quoque tabulae prae se gerunt, liberorum procreandorum causa: unde vere non tam concumbere quam nubere prohibetis. p. 755,4 Concumbitur enim etiam causa libidinum, nubitur autem nonnisi filiorum . Nec ideo vos (nos?) dicatis non prohibere, quia multos vestros auditores in hoc oboedire nolentes vel non valentes salva amicitia toleratis. Illud enim habetis in doctrina vestri erroris, hoc in necessitate societatis. Hinc est, quod paulo ante distuleram dicere, cur vobis mors Christi visa sit vel fallax et simulata praedicanda et non etiam nativitas. Mortem quippe tamquam separationem animae, id est naturae dei vestri a corpore inimicorum eius, hoc est a figmento diaboli, praedicatis atque laudatis, ac per hoc rem dignam fuisse credidistis, quam Christus etsi non moriens, tamen mortem simulans commendaret. p. 755,15 In nativitate autem quia non solvi, sed ligari potius deum vestrum creditis, hanc nec saltem fallaciter imaginatum Christum credere voluistis, ita ut non sic vobis Maria displiceret, si concubuisset et non concepisset, quomodo displicet, quia non concubuit et tamen peperit. Videtis ergo multum interesse inter hortantes ad virginitatem bono minori bonum amplius praeponendo, et prohibentes nubere concubitum propagationis, qui solus proprie nuptialis est, vehementius accusando; multum interesse inter abstinentes a cibis propter sacramenti significationem vel propter corporis castigationem et abstinentes a cibis, quos deus creavit, dicendo, quod eos deus non creavit. Proinde illa doctrina est prophetarum et apostolorum, haec daemoniorum mendaciloquorum.

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE VI. LE SAINT RÉTABLIT LA VRAIE NOTION SUR LA VIRGINITÉ ET L'ABSTINENCE.

D'un autre côté, si vous conseilliez la virginité conformément à l'enseignement de l'Apôtre: « Celui qui marie sa fille, fait bien; et celui qui ne la marie pas, fait mieux[^2] » ; en sorte que vous reconnaissiez que le mariage est bon, mais que la virginité est meilleure, comme le fait l'Eglise qui est la vraie Eglise du Christ : si cela était, dis-je, l'Esprit-Saint ne vous aurait pas ainsi signalés d'avance comme « défendant le mariage[^3] ». Car celui-là défend une chose qui la déclare mauvaise, et non celui qui, la reconnaissant comme banne, lui en préfère une meilleure. Enfin, vous avez surtout en horreur l'acte du mariage, celui qui seul est honnête et vraiment conjugal, celui qui est inscrit dans les tables matrimoniales, et a pour but de donner des enfants c'est donc moins la passion de la chair que le mariage légitime que vous défendez. Car, on peut s'unir pour satisfaire la passion; mais on se marie pour avoir des enfants. Et ne dites pas que si vous n'interdisez pas le mariage, c'est par tolérance et pour sauver les bons rapports avec vos nombreux auditeurs qui ne voudraient pas ou ne pourraient pas vous obéir. Car, d'une part, l'interdiction du mariage fait partie de votre enseignement erroné, et, de l'autre, votre tolérance n'est qu'une concession faite aux besoins de la société. Et voilà la raison que j'avais différé de vous dire, pour laquelle vous jugez à propos d'admettre la mort du Christ, même fausse, même simulée, et point du tout sa naissance. En effet, vous proclamez, vous exaltez la mort comme séparation de l'âme, c'est-à-dire de la nature de votre dieu, du corps de ses ennemis, autrement, de l'ouvrage du démon; et par conséquent vous trouvez bien que le Christ l'ait consacrée par son exemple, non en mourant, mais en feignant de mourir. Mais comme, selon vous, la naissance enchaîne votre dieu, au lieu de l'affranchir, vous ne voulez pas que le Christ l'ait subie, même en apparence; en sorte que, si Marie se fût livrée à un homme et ne fût pas devenue mère, elle ne vous déplairait pas comme elle vous déplaît pour avoir enfanté en restant vierge. Vous voyez donc quelle distance il y a entre ceux qui exhortent à la virginité comme à un bien plus grand, par préférence à un moindre, et ceux qui défendent le mariage et se déchaînent contre l'acte destiné à la propagation de l'espèce humaine, le seul vraiment conjugal; quelle distance il y a encore entre ceux qui s'abstiennent des aliments, dans un but religieux ou pour châtier leur corps, et ceux qui s'abstiennent des aliments que Dieu a créés, en disant que Dieu ne les a pas créés. Par conséquent, la première doctrine est celle des Prophètes et des Apôtres, et la seconde celle des démons menteurs.

  1. I Cor. VII, 38.

  2. I Tim. IV, 3.

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