Übersetzung
ausblenden
Contre Fauste, le manichéen
CHAPITRE XC. SENS SYMBOLIQUE DU MEURTRE DE L'ÉGYPTIEN PAR MOÏSE.
Moïse, défendant un frère et tuant un égyptien, c'est évidemment la figure du Christ Notre-Seigneur prenant notre défense et mettant à mort le démon, acharné à nous nuire pendant ce pèlerinage. Si Moïse ensevelit dans le sable l'homme qu'il a tué[^1], il est clair qu'il a vu d'avance le cadavre caché chez ceux qui ne sont point établis sur un fondement solide. Aussi, le Seigneur fonde-t-il son Eglise sur la pierre, et il compare ceux qui écoutent sa parole et la mettent en pratique à un homme prudent qui bâtit sa maison sur la pierre, pour qu'elle ne cède pas aux tentations et ne tombe pas en ruine; et ceux qui l'écoutent et ne la mettent pas en pratique, il les compare à un insensé qui bâtit sur le sable, et dont la maison, éprouvée par les tentations, devient une grande ruine.
- Ex. II, 12.
Edition
ausblenden
Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres
90.
Quod enim fratrem defendens occidit Aegyptium, cuivis facillime occurrit iniuriosum nobis in hac peregrinatione diabolum a domino Christo nobis defensis occidi. p. 697,14 Quod vero in arena obruit interemptum, manifestum est eius iam morticinam praesentiam in eis latere, qui non habent stabile fundamentum. Unde ecclesiam dominus super petram aedificat et eos, qui audiunt verbum eius et faciunt, comparat prudenti viro, qui aedificat domum suam super petram, ne temptationibus cedat et corruat; illos autem, qui audiunt et non faciunt, comparat stulto aedificanti super arenam, cuius temptata domus ruina fit magna.