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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE II. PRÉCEPTES FIGURATIFS DE L'ANCIEN TESTAMENT.

Augustin. Nous avons déjà suffisamment exposé pour quel motif et en quel sens nous acceptons l'autorité de l'Ancien Testament, non comme nous imposant la même servitude qu'aux Juifs, mais comme Tendant témoignage à la liberté chrétienne. Ce n'est pas moi, mais l'Apôtre qui dit : « Toutes les choses qui leur arrivaient étaient autant de figures; et elles ont été écrites pour nous qui sommes venus à la fin des temps[^1] ». Nous ne sommes donc pas des esclaves accomplissant des prescriptions qui figurent notre condition présente, mais des hommes libres lisant ce qui a été écrit pour nous servir de preuves. Qui ne comprend dès lors l'erreur d'où l'Apôtre veut tirer les Galates, qui, au lieu de lire religieusement le précepte de l'Écriture sur la circoncision, s'adonnaient à la superstition en se faisant circoncire ? Non, nous ne mettons pas une pièce neuve à un vieil habit ; mais nous nous instruisons de ce qui regarde le royaume des cieux, à l'exemple de ce père de famille dont parle le Seigneur, et qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes[^2]. Celui-là mérite un tel reproche, qui.veut pratiquer la continence spirituelle, sans renoncer tout d'abord aux espérances de la chair. Lisez attentivement et considérez cette réponse du Seigneur à la question qu'on lui adressait sur le jeûne : « Personne ne met une pièce de drap neuf à un vieil habit[^3] ». Ses disciples ne l'aimaient encore que selon la chair, car ils craignaient qu'une mort violente ne vînt le leur ravir. Et il traite de Satan Pierre qui s'opposait à sa passion, parce qu'il ne goûtait pas les choses de Dieu, mais celles des hommes[^4]. Vous donc qui, avec vos idées imaginaires sur le royaume de Dieu, aimez et adorez, comme un modèle qui vous est proposé, cette lumière du soleil dont l'éclat frappe les yeux de la chair, reconnaissez quelles espérances charnelles vous nourrissez ; vous verrez que vos jeûnes s'unissent à la prudence de la chair, comme à un vêtement usé. Et cependant, s'il est vrai qu'une pièce neuve ne va pas à un vieil habit, comment les membres de votre Dieu ont-ils pu rester, non pas unis et attachés, mais, ce qui est plus étonnant, mêlés et confondus avec les princes des ténèbres ? N'était-ce que vétusté des deux parties, parce que toutes deux étaient fausses, toutes deux le fruit de la prudence de la chair ? Peut-être vouliez-vous prouver que l'une était neuve et l'autre vieille, parce qu'il s'est produit une plus grande déchirure : un misérable lambeau arraché au royaume de la lumière était fixé pour un châtiment éternel à l'abîme des ténèbres. Et c'est l'artisan grossier de telles fables, qui couvre sa misère de pareils oripeaux ! c'est lui qui croit atteindre avec adresse, des traits perçants de sa langue, les oracles qui sont la base des divines Ecritures !

  1. I Cor. X, 11.

  2. Matt. XIII, 52.

  3. Id. IX, 16.

  4. Id. XV, 23.

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Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres

2.

Augustinus respondit: Iam quidem satis superius ostendimus, quare et quomodo teneamus auctoritatem veteris testamenti non ad Iudaicae servitutis imitationem, sed ad christianae libertatis testificationem. Neque enim mea, sed apostoli vox est, quia omnia haec in figura contingebant illis; scripta autem sunt propter nos, in quos finis saeculorum obvenit. Quapropter non in servitute facimus, quae iussa sunt ad nos praenuntiandos, sed in libertate legimus, quae scripta sunt ad nos confirmandos. p. 306,14 Quis itaque iam non intellegat, unde Galatas revocat apostolus, non religiose scripturam circumcisionis legentes, sed iam superstitiose circumcidi volentes! Unde non pannum novum vestimento veteri adsuimus, sed erudimur in regno caelorum ad similitudinem illius patris familias, quem commemorat dominus proferentem de thesauro suo nova et vetera. Ille autem adsuit pannum novum vestimento veteri, qui continentiam vult habere spiritalem et nondum deposuit spem carnalem. Nam legite diligenter et videte de ieiunio dominum interrogatum respondisse: Nemo adsuit pannum novum vestimento veteri. Adhuc enim discipuli dominum carnaliter diligebant, quandoquidem etiam, ne occisum amitterent, formidabant. Unde Petrum revocantem se a passione satanan appellat, quod non saperet, quae dei sunt, sed quae hominum. p. 307,2 Proinde attendite in illa phantasia vestra de regno dei, unde istam lucem solis carni conspicuam tamquam ad exemplum vobis propositam diligitis et adoratis, quam carnalem spem geratis, et invenietis ieiunia vestra quomodo prudentiae carnis tamquam vestimento veteri adsuantur. Verumtamen cum pannus novus vestimento veteri non conveniat, unde potuerunt principibus tenebrarum membra dei vestri non adiuncta atque consuta, sed, quod est vehementius, commixta et concreta cohaerere? An utrumque vetus est, quia utrumque falsum, et utrumque de prudentia carnis est? Nisi forte inde vultis probare unum fuisse novum, alterum vetus, quia maior scissura facta est, ut miserabilis pannus de regno lucis abscinderetur et globo tenebrarum aeterna poena configeretur. Et tamen argute sibi videtur velut acu linguae divinarum scripturarum firmamenta compungere talium fabularum sordidus sartor aut mendicus indutor.

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