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De la trinité
CHAPITRE VIII.
TOUTE LA TRINITÉ ÉGALEMENT INVISIBLE.
- Mais d’abord je laisse de côté ceux qui, ne s’inspirant que de la chair, disent que le Fils unique de Dieu, qui est son Verbe et sa Sagesse, et qui, toujours immuable en lui-même, renouvelle sans cesse toutes choses, a été non-seulement soumis au changement, mais encore qu’il s’est rendu visible à nos yeux. Leur erreur vient de ce qu’ils appliquent à l’étude de la religion un esprit plus rempli de pensées basses et terrestres que de sentiments religieux. Et, en effet, considérons notre âme : elle est une substance spirituelle, et elle n’a pu recevoir l’être que de Celui par qui toutes choses ont été faites et sans lequel rien n’a été fait. Eh bien! je dis que cette âme, quoique sujette au changement, n’est point visible. Pourquoi donc mes adversaires le croient-ils du Verbe, qui est la sagesse même de Dieu et qui a créé notre âme? D’ailleurs cette sagesse divine n’est pas seulement invisible comme l’est notre âme, mais de plus elle est immuable, ce que notre âme ne saurait jamais être. C’est cet attribut que proclame l’Ecriture quand elle dit, en parlant de la sagesse divine, « qu’immuable en soi, elle renouvelle toutes choses (Sag., VII, 27 ) ». Il est vrai que pour étayer cette erreur sur le témoignage des saintes Ecritures, on cite deux passages de l’Apôtre. Mais on les prend dans un sens faux, puisqu’on n’applique qu’à Dieu le Père, et non au Fils et au Saint-Esprit, ce que l’Apôtre dit de la Trinité entière. Au reste, voici ces deux passages : « Au Roi des siècles, au Dieu qui est l’immortel, l’invisible, l’unique, honneur et gloire dans les siècles des siècles... Celui qui est souverainement heureux, le seul puissant, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs; qui seul possède l’immortalité; qui habite une lumière inaccessible, et qu’aucun homme n’a vu et ne peut voir ( I Tim., I, 17, VI, 15,16 ). Et maintenant, pour ce qui est du véritable sens de ces passages, je crois en avoir déjà suffisamment donné l’explication. (375)
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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit
8. Kapitel. Die ganze Dreieinigkeit ist unsichtbar.
14. Übergehen wir also jene, die in allzu sinnlicher Denkweise die Natur des Wortes Gottes und die Weisheit, welche in sich selbst bleibend alles erneuert,1 die wir den eingeborenen Sohn Gottes heißen, nicht nur für wandelbar, sondern auch für sichtbar gehalten haben. Diese Leute brachten nämlich für die Erforschung der göttlichen Dinge ein ganz grobes Herz mit, mehr von Keckheit als von Gottesfurcht geleitet. Ist doch schon die menschliche Seele, die eine geistige Substanz und auch ein Geschöpf ist — durch niemand anderen konnte sie geschaffen werden als durch jenen, durch den alles geworden ist und ohne den nichts geworden ist2 —, zwar wandelbar, aber doch mit den Sinnen nicht wahrnehmbar: Sichtbarkeit und Wandelbarkeit aber wollten jene Leute dem Worte und der Weisheit Gottes, durch die alles geworden ist, zuschreiben, während sie doch nicht nur unsichtbar ist wie die Seele, sondern auch unwandelbar, was die Seele nicht ist. Diese ihre Unwandelbarkeit ist ja bezeugt, wo es heißt: „In sich selbst verharrend erneuert sie alles.“3 Diese Leute suchen freilich den Einsturz ihres Irrtums durch Schriftzeugnisse gleichsam aufzuhalten. Sie verwenden einen Ausspruch des Apostels Paulus und verstehen ein Wort, das vom einen und alleinigen Gott gilt, unter dem die ganze Dreieinigkeit zu verstehen ist, nur vom Vater, nicht auch vom Sohne und Heiligen Geiste. (Es ist die Stelle:) „Dem Könige S. 73 der Ewigkeit, dem unsterblichen, unsichtbaren, alleinigen Gott sei Preis und Ruhm von Ewigkeit zu Ewigkeit“4 und die andere: „Der selige und alleinige Gebieter, der König der Könige und der Herr der Herrscher, der allein Unsterblichkeit besitzt und der in unzugänglichem Lichte wohnt, den kein Mensch gesehen hat noch zu sehen vermag.“5 Wie diese Worte zu verstehen sind, glaube ich schon hinlänglich dargelegt zu haben.