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The Seven Books of Augustin, Bishop of Hippo On Baptism, Against the Donatists

20.

There is therefore "no fellowship between righteousness and unrighteousness," ¹ not only without, but also within the Church; for "the Lord knoweth them that are His," and "Let every one that nameth the name of Christ depart from iniquity." There is also "no communion between light and darkness," ² not only without, but also within the Church; for "he that hateth his brother is still in darkness." ³ And they at any rate hated Paul, who, preaching Christ of envy and malicious strife, supposed that they added affliction to his bonds; ⁴ and yet the same Cyprian understands these still to have been within the Church. Since, therefore, "neither darkness can enlighten, nor unrighteousness justify," ⁵ as Cyprian again says, I ask, how could those men baptize within the very Church herself? I ask, how could those vessels which the large house contains not to honor, but to dishonor, administer what is holy for the sanctifying of men within the great house itself, unless because that holiness of the sacrament cannot be polluted even by the unclean, either when it is given at their hands, or when it is received by those who in heart and life are not changed for the better? of whom, as situated within the Church, Cyprian himself says, "Renouncing the world in word only, and not in deed." ⁶

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Du baptême contre les Donatistes

19.

« Il ne peut donc y avoir d’union réciproque entre la justice et l’iniquité », non-seulement dans le schisme, mais encore dans l’unité. « Car Dieu connaît ceux qui sont à lui, et quiconque invoque le nom du Seigneur doit s’abstenir de toute iniquité ; et il ne peut y avoir d’union entre la lumière et les ténèbres (II Cor., VI, 14.) », non-seulement dans le schisme, mais encore dans l’unité. En effet, dit saint Jean, « Celui qui hait son frère est encore dans les ténèbres (I Jean, II, 9.) ». Or, ils haïssaient saint Paul, ceux qui annonçant Jésus-Christ avec un esprit de jalousie et de dissension malveillante, se flattaient de venir le troubler jusque sous le poids de ses chaînes (Philipp., I, 15, 17) ; et cependant Cyprien nous enseigne que ces mêmes prédicateurs appartenaient à l’unité de l’Eglise : « Si donc les ténèbres ne peuvent éclairer, ni l’iniquité justifier», comme parle notre saint martyr, je demande comment ces ministres pouvaient baptiser dans l’unité de l’Eglise? Je demande comment ces vases d’ignominie peuvent dans la maison même du père de famille opérer la sanctification des hommes, en leur conférant la justice et la sainteté? N’est-ce point parce que la sainteté de ce sacrement ne peut être souillée par les pécheurs, soit quand elle est conférée par eux, soit quand elle est reçue par des hommes qui ne veulent changer ni leur coeur, ni leur vie? C’est en parlant de ces pécheurs extérieurement attachés à l’unité, que Cyprien a dit: « Ils ne renoncent au siècle que du bout des lèvres, et non point par leurs œuvres (Cyp., lettre XI, aux Clercs.) ».