XVI.
Quel besoin dès lors pouvons-nous avoir d'étudier une à une les nombreuses et trop longues arguties au moyen desquelles il veut nous prouver qu'il est en possession du véritable baptême? Est-ce que nous en avons douté un seul instant? Dès lors que l'on s'attache d'une manière ferme et inébranlable aux rigoureuses prescriptions de la vérité, il ne reste plus qu'à blâmer et à corriger dans chaque homme ce qui est faux et vicieux, et à reconnaître ce q u'il y a de vrai et de légitime. Avec ce principe on voit aussitôt ce que nous réprouvons dans l'hérésie des Donatistes, et ce que nous y reconnaissons d'inviolable et de sacré. Puisque, dans l'iniquité de leur séparation, ils conservent encore la vérité du baptême, nous réprouvons leur iniquité, mais nous proclamons la vérité du baptême.