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A Treatise on the soul and its origin
Chapter 20.--Other Ways of Taking the Passage.
There are also some persons who understand the prophet's words, "He gave breath to the people upon it," that is to say, upon the earth, as if the word "breath," flatus, were simply equivalent to "soul," anima; while they construe the next clause, "and spirit to them that walk over it," as referring to the Holy Ghost; and they suppose that the same order is observed by the prophet that is mentioned by the apostle: "That was not first which is spiritual, but that which is natural; and afterward that which is spiritual." 1 Now from this view of the prophet's words an elegant interpretation may, no doubt, be formed consistent with the apostle's sense. The phrase, "to them that walk over it," is in the Latin, "calcantibus eam;" and as the literal meaning of these words is "treading upon it," we may understand the idea of contempt of it to be implied. For they who receive the Holy Ghost despise earthly things in their love of heavenly things. None of these opinions, however, is contrary to the faith, whether one regards the two terms, breath and spirit, to pertain to human nature, or both of them to the Holy Ghost, or one of them, breath, to the soul, and the other, spirit, to the Holy Ghost. If, however, the soul and spirit of the human being be the meaning here, since undoubtedly it ought to be, as the gift of God to him, then we must further inquire, in what way does God bestow this gift? Is it by propagation, as He gives us our bodily limbs by this process? Or is it bestowed on each person severally by God's inbreathing, not by propagation, but as always a fresh creation? These questions are not ambiguous, as this man would make them; but we wish that they be defended by the most certain warrant of the divine Scriptures.
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1 Cor. xv. 46. ↩
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De l'âme et de son origine
20.
Certains interprètes se refusent à voir une répétition dans le texte prophétique, et soutiennent que ces premières paroles : « Dieu donna le souffle au peuple de la terre », se rapportent directement à l'âme; tandis que ces autres paroles : « Et l'esprit à ceux qui la foulent aux pieds », désignent directement le Saint-Esprit. Nous retrouverions ainsi le même ordre suivi plus tard par l'Apôtre : « Ce n'est pas le corps spirituel qui a été formé a le premier; c'est le corps animal, et ensuite le corps spirituel1 ». Selon cette interprétation qui se prête beaucoup mieux aux développements oratoires, ces paroles: « Et à ceux qui foulent la terre aux pieds », désigneraient ceux qui auraient pour les choses de la terre le plus profond mépris. En effet, ceux qui reçoivent le Saint-Esprit sont embrasés d'amour pour les choses du ciel et de mépris pour les biens de la terre. Or, la foi n'est blessée par aucune de ces propositions, soit que l'on ne donne qu'une seule et même signification à ces deux mots souffle et esprit, pour désigner ce qui constitue l'essence de la nature humaine, ou pour désigner l'Esprit-Saint; soit que l'âme soit désignée par le souffle; et le Saint-Esprit par le mot esprit. En admettant qu'il ne s'agisse dans ce passai que de l'âme et de l'esprit de l'homme, il est hors de doute que c'est Dieu qui nous donne cette âme et cet esprit; mais il reste à savoir si Dieu nous le donne par voie de génération, comme c'est par voie de génération qu'il nous donne le corps et les membres; ou bien s'il crée chaque fois une âme nouvelle par un nouveau souffle qu'il inspire à chaque corps qui se forme. Avant de nous prononcer exclusivement pour l'un ou l'autre de ces deux modes, nous voudrions avoir sous les yeux des textes de la sainte Ecriture, non pas ambigus comme ceux que l'on nous cite, mais parfaitement clairs et explicites.
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I Cor. XV, 16. ↩