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A work on the proceedings of pelagius
Chapter 42 [XVIII.]--The Twelfth Item in the Accusation. Other Heads of Coelestius' Doctrine Abjured by Pelagius.
For it was objected that in the sixth chapter of Coelestius' work there was laid down this position: "Men cannot be called sons of God, unless they have become entirely free from all sin." It follows from this statement, that not even the Apostle Paul is a child of God, since he said: "Not as though I had already attained, either were already perfect." 1 In the seventh chapter he makes this statement: "Forgetfulness and ignorance have no connection with sin, as they do not happen through the will, but through necessity;" although David says: "Remember not the sins of my youth, nor my sins of ignorance;" 2 although too, in the law, sacrifices are offered for ignorance, as if for sin. 3 In his tenth chapter he says: "Our will is free, if it needs the help of God; inasmuch as every one in the possession of his proper will has either something to do or to abstain from doing." In the twelfth he says: "Our victory comes not from God's help, but from our own free will." And this is a conclusion which he was said to draw in the following terms: "The victory is ours, seeing that we took up arms of our own will; just as, on the other hand, being conquered is our own, since it was of our own will that we neglected to arm ourselves." And, after quoting the phrase of the Apostle Peter, "partakers of the divine nature," 4 he is said to have made out of it this argument: "Now if our spirit or soul is unable to be without sin, then even God is subject to sin, since this part of Him, that is to say, the soul, is exposed to sin." In his thirteenth chapter he says: "That pardon is not given to penitents according to the grace and mercy of God, but according to their own merits and effort, since through repentance they have been worthy of mercy."
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Des actes du procès de Pélage
42.
Au sixième chapitre du livre de Célestius nous lisons : « Il n'y a, pour mériter d'être appelés enfants de Dieu, que ceux qui sont absolument sans péché ». Il suit de là que Paul lui-même n'était pas enfant de Dieu, puisqu'il nous dit en parlant de lui-même
« Ce n'est pas que j'aie déjà reçu ou que je sois déjà parfait1 ». Au septième chapitre du même livre nous trouvons : « L'oubli et l'ignorance ne sont pas soumis au péché, car ils ne sont pas l'oeuvre de la volonté, mais le résultat d'une implacable nécessité ». David dit pourtant . « Oubliez les fautes de ma jeunesse et mon ignorance2 » ; de même, sous l'ancienne loi, il y avait des sacrifices pour l'ignorance comme pour le péché3. Au dixième chapitre : « La volonté de l'homme n'est pas libre, si elle a besoin du secours de Dieu; or, chacun a dans sa volonté propre le pouvoir d'agir ou de ne pas agir ». Au douzième chapitre : « La victoire que tous remportons n'est point due au secours de Dieu, mais à notre libre arbitre ». Ce n'est là que la conclusion naturelle de ces autres paroles : « La victoire est notre oeuvre propre, puisque nous avons pris les armes par l'effet de notre volonté propre ; de même quand nous sommes vaincus, c'est notre propre faute, puisque nous avons dédaigné de nous armer de notre volonté ». L'auteur cite à cette occasion ce témoignage de l'apôtre.saint Pierre : « Il nous a rendus participants de la nature divine4 ». C'est ici qu'il emprunte la majesté du syllogisme : « Si l'âme ne peut être sans péché, donc Dieu lui-même est soumis au péché, puisqu'une partie de lui-même, c'est-à-dire notre âme, est soumise au péché ». Au treizième chapitre : « Le pardon n'est pas accordé, aux pécheurs pénitents, selon la grâce et la miséricorde de Dieu, mais selon les mérites et le travail de ceux qui, par leur pénitence, ont mérité la miséricorde ».