15.
De. là ce cri lancé par l'Apôtre en vue du royaume des élus : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? Si Dieu n'a pas épargné son propre Fils et s'il l'a livré pour nous tous, comment avec lui ne nous aurait-il pas aussi donné toutes choses? Qui accusera les élus de Dieu? C'est Dieu même qui les justifie. Qui osera les condamner après que Jésus-Christ, non-seulement est mort, mais est ressuscité et assis à la droite de Dieu, où il intercède pour nous?» Ce qui suit nous apprend quelle grâce puissante a été conférée à ces élus pour assurer leur persévérance : « Qui donc nous séparera de l'amour de Jésus-Christ? Sera-ce l'affliction, ou les déplaisirs, ou la faim, ou la nudité, ou les périls, ou la persécution, ou le fer?, selon qu'il est écrit : On nous fait mourir a tous les jours pour l'amour de vous, Seigneur; on nous regarde comme des brebis destinées à être égorgées. Mais parmi tous ces maux nous demeurons victorieux par Celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses futures, ni la violence, ni tout ce qu'il y a de plus haut ou de plus profond, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu en Jésus-Christ Notre-Seigneur1 ».
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Rom. VIII, 31-39. ↩