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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Contra secundam Iuliani responsionem imperfectum Contre la seconde réponse de Julien
LIVRE QUATRIÈME. LE QUATRIÈME LIVRE DE JULIEN.

131.

Jul. Enfin il ajoute un peu plus loin : « En les châtiant ainsi, vous avez donné a sujet à vos enfants d'ouvrir leurs âmes à l'espérance, et de croire qu'en les jugeant vous leur donneriez lieu de faire pénitence. « Car, si vous avez puni d'une manière aussi a bienveillante et aussi paternelle qu'elle était rigoureuse, les ennemis de vos serviteurs et ceux qui avaient très justement a mérité la mort; si vous leur avez laissé le temps et procuré les moyens nécessaires a pour qu'ils pussent se convertir dans leur mauvaise vie; avec combien de circonspection jugez-vous les enfants de ceux à qui vous avez donné votre parole avec serment et à qui vous avez fait, dans l'alliance contractée par vous avec eux, des promesses si magnifiques ! Lors donc que vous nous faites souffrir quelque châtiment, vous tourmentez nos ennemis en plusieurs manières, afin de nous faire deux comprendre avec quelle bonté vous exercez vos jugements[^1]».

Aug. En s'exprimant. ainsi : « Vous avez donné sujet à vos enfants d'ouvrir leurs âmes à l'espérance, et de croire qu'en les jugeant vous leur donneriez lieu de faire pénitence » ; l'écrivain sacré fait voir assez clairement pourquoi Dieu, qui connaît dans sa prescience toutes les choses futures, a néanmoins laissé le temps et procuré les moyens nécessaires pour qu'ils pussent faire pénitence, à ceux mêmes dont il avait été dit que leur esprit pervers ne pourrait jamais être changé. Le temps et les moyens nécessaires pour faire pénitence sont donnés même aux enfants de colère destinés à la mort, et qui ne doivent point faire pénitence, parce qu'il existe parmi eux, ou parce qu'il doit naître d'eux des enfants de miséricorde qui sauront mettre à profit ce dont eux-mêmes n'auront su recueillir aucun fruit. La patience de Dieu à l'égard des enfants de perdition ne demeure donc point vaine et sans fruit : il faut nécessairement qu'elle soit utile à ceux qui sont séparés de la masse de perdition, non point par le mérite d'aucun homme , mais par la grâce divine ; car, ou bien elle sert à leur faire rendre grâces de ce qu'ils ont reçu de la miséricorde divine le bienfait de cette séparation, ou du moins elle leur donne d'être, par une disposition particulière de la providence de Dieu, des enfants destinés à la vie dès l'instant même où ils naissent de parents destinés à la mort.

  1. Sag. XII, 12-21.
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Contre la seconde réponse de Julien

Inhaltsangabe

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