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Histoire Romaine
40.
Mais lorsque la disette fut si extrême que les habitants étaient presque réduits à se manger les uns les autres, après avoir essayé auparavant de se nourrir de choses qu’on ne peut toucher qu’avec horreur ils résolurent d’envoyer une ambassade à Alaric pour lui demander la paix à des conditions raisonnables ou pour protester qu’ils étaient prêts plus que jamais à le combattre, et que s’étant accoutumés depuis le siège à manier les armes, ils seraient en état de se faire redouter. On choisit pour cette ambassade Basilius, gouverneur de province, originaire d’Espagne, et Jean, le premier des notaires, qu’on appelle tribuns, ami particulier d’Alaric. On doutait encore alors si c’était lui ou un autre qui assiégeait Rome, et le bruit courait que c’était un autre officier du parti de Stilicon qui l’avait amené devant la ville. Quand ils furent arrivés devant lui, ils eurent honte que les Romains eussent ignoré si longtemps un fait de cette importance, et lui proposèrent le sujet de leur ambassade de la part du sénat.
Alaric ayant écouté leurs discours et surtout leur assertion que le peuple, ayant les armes en main, était prêt à lui livrer bataille, répondit qu’il était plus aisé de couper le foin quand il est épais que quand il est rare, et il se prit à éclater de rire. Quand ils furent entrés en conférence sur la paix, il leur tint des discours pleins d’une arrogance digne d’un Barbare, protestant qu’il ne lèverait point le siège qu’on ne lui eût donné tout l’or et tout l’argent qui étaient dans la ville, et tous les meubles et les esclaves étrangers qu’il y trouverait. Un des ambassadeurs lui ayant demandé ce qu’il laisserait aux habitants s’il leur ôtait toutes ces choses: « Je leur laisserai la vie, » lui répondit-il. Après cette réponse, ils demandèrent permission d’aller conférer avec ceux qui les avaient envoyés, et l’ayant obtenue ils leur rapportèrent ce qui avait été avancé de part et d’autre. Alors les habitants ne doutant plus que ce ne fût Alaric qui les assiégeait, et se voyant destitués de tous les moyens de se conserver, se ressouvinrent du secours que leurs pères avaient autrefois reçu durant les troubles, et dont ils avaient été privés depuis qu’ils avaient renoncé à l’ancienne religion.
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Neue Geschichte (BKV)
Vierzigstes Kapitel. Die Gesandtschaft an Alarich wird hart abgewiesen.
S. 180 1. Als nun die Noth aufs höchste stieg, auch alles versucht hatte, vor dem die Menschen sonsten Abscheu haben, und zu fürchten war, sie möchten sich unter einander selbst aufzehren, so beschloß man endlich eine Gesandtschaft an den Feind zu schicken, mit der Erklärung: Rom seie zu einem gemäßigten Frieden geneigt, aber noch mehr zum Kriege gerüstet, da das Römische Volk die Waffen ergriffen, und durch beständige Uebung darinnen zu einem Kampfe Muth gefaßt habe. 2. Als Abgeordneter wurde gewählt Basilius, der zwar aus Iberien stammte, aber mit der Würde eines Statthalters1 beehrt worden war. Mit ihm gieng Johannes, das Haupt der kaiserlichen Notarien, die man Tribunen nennt, als ein Bekannter Alarichs, der vermitteln konnte. 3. Die in Rom zweifelten, ob Alarich noch anwesend seie, und Rom selbst belagere? 4. Denn nach einer laufenden Sage schmeichelten sie sich, es seie ein anderer, einer der Partrigänen, Anhänger Stilicho’s, der ihn vor Rom geführt habe.2 5. Bei ihrer Ankunft schämten sich die Gesandten der Unwissenheit, in der die Römer so lange gewesen waren, und S. 181 trugen die Botschaft des Senats vor. 6. Auf ihren Vortrag, besonders denjenigen Theil desselben: das Römische Volk rüste sich, mit den Waffen in der Hand, zum Kriege; antwortete Alarich: „Dichtes Gras ist leichter zu mähen, als dünnes.“ Mit diesen Worten ergoß er Spott über die Gesandtschaft in lautem Gelächter —7. und als sie darauf auf die Bedingungen des Friedens kam, brauchte er Ausdrücke, die allen Uebermuth der Barbaren übertraffen. 8. Denn er erklärte: nicht eher werde er von der Belagerung abstehen, bis er alles Gold und Silber, das die Stadt enthielte, empfangen hätte, auch, was er an Geräthe in derselben fände, und alle barbarischen Sklaven. Einer der Gesandten antwortete: „Wenn du alles das empfängst, was bleibt uns dann übrig?“ — Das Leben! erwiederte er. 9. Auf diese Erklärung baten die Abgeordneten, mittheilen zu dörfen, was vorgefallen war. Sie erhielten Urlaub, und berichteten, was gesprochen worden war. 10. Nun überzeugten sie sich, daß Alarich selbst gegen sie kriegte, entsagten allem, was menschliche Kraft vermag, und erinnerten sich der Hülfe, die ehemals die Stadt in Unruhen erhalten hatte, und deren sie itzt beraubt seyen, weil sie die Gebräuche der Väter vernachläßigt haben.