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Works Tertullian (160-220) De resurrectione carnis

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De la résurrection de la chair

XLII.

Il explique en ces termes aux Corinthiens cette transformation: « Nous ressusciterons tous, mais nous ne serons pas tous changés, en un moment, en un clin d'œil, au son de la dernière trompette; » mais ceux-là uniquement qui seront trouvés vivants. « Les morts, dit-il, ressusciteront les premiers; pour nous, nous serons changés. » Après avoir attentivement examiné celle déclaration, tu rapporteras facilement ce qui vient après au sens qui précède. Car, quand il ajoute: « Il faut que ce corps corruptible soit revêtu d'incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu d'immortalité, » il désignera cette demeure du ciel que nous souhaitons en gémissant de revêtir dans cette chair, ou plutôt par-dessus cette chair dans laquelle nous serons surpris. En effet, « pendant que nous sommes dans ce corps, comme dans une tente, dit-il, nous gémissons sous sa pesanteur, parce que nous désirons non pas d'en être dépouillés, mais d'être comme revêtus par-dessus, en sorte que ce qu'il y a de mortel soit absorbé par la vie, » c'est-à-dire par la transformation, en revêtant par-dessus ce qui vient du ciel. Qui, en effet, ne désirerait pas de revêtir l'immortalité, pendant qu'il est dans la chair, et de se perpétuer dans la vie par une transformation qui l'affranchit de la mort, « afin de ne pas descendre dans ces enfers, où l'on exige jusqu'à la dernière obole? » Au reste, celui-là même qui aura subi la captivité des enfers, obtiendra aussi ce changement par la résurrection. De là, nous posons en principe, que la chair ressuscitera de toute manière, et que, |500 par suite de cette transformation, elle deviendra semblable aux anges.

Que, si la chair ne doit être changée que dans ceux qui seront trouvés vivants, « afin que ce qu'il y a de mortel en eux soit absorbé par la vie, » donc ceux qui seront trouvés morts n'obtiendront point la vie, privés qu'ils sont, de la matière, et, pour ainsi parler, de l'aliment de la vie, c'est-à-dire de la chair. Ou bien il faut de toute nécessité que les morts reprennent aussi la chair, afin que ce qu'il y a de mortel en eux soit aussi absorbé par la vie, s'ils ont à obtenir la vie.

---- Mais ce qu'il y a de mortel dans les morts, répliques-tu, aura déjà été absorbé par la vie.

---- Non pas dans tous. Combien s'en rencontrera-t-il de nouvellement morts, cadavres d'hier, dans lesquels rien encore n'aura été absorbé? Car par absorbé, tu entends ce qui a disparu, ce qui est anéanti, ce qui ne peut plus tomber sous les sens, enfin ce qui a cessé absolument d'être visible. Ainsi, d'antiques cadavres de géants dont, la charpente osseuse vit encore ne seront pas certainement absorbés. J'ai déjà traité ailleurs de cette matière. Mais je dois rappeler que dernièrement dans cette ville1, lorsque l'on jetait les fondements sacrilèges de l'Odéon2 sur d'antiques sépultures, le peuple contempla avec effroi des ossements encore humides, quoique déposés là depuis cinq cents ans, et des cheveux qui avaient gardé leur parfum. Il est constant non-seulement que les os se conservent, mais que les dents demeurent sans se corrompre, double semence du corps qui revivra par la résurrection. |501

En dernier lieu, quand moine ce qu'il y a de moi loi serait alors absorbé dans tous les morts, ce serait la mort, ce serait le temps, ce seraient les siècles qui l'auraient absorbé; l'eût-il été par la vie, par ce vêtement de gloire, par ce poids d'immortalité? Or, déclarer que ce qu'il y a de mortel en eux a été absorbé, c'est le nier pour les autres. Après tout, cette absorption ne peut être opérée que par la puissance divine et non par les lois de la nature. Conséquemment, puisque ce qu'il y a de mortel doit être absorbé par la vie, la nécessité veut de toute manière qu'il se représente pour être absorbé, et qu'il soit absorbé pour être changé. Si tu conviens qu'il faut allumer le feu, tu ne peux pas accorder d'une part et de l'autre nier la nécessité de ce qui l'allume. Ainsi, quand l'Apôtre ajoute: «Si, quoique dépouillés, nous ne sommes pas trouvés nus, » en parlant de ceux que le jour du Seigneur ne surprendra ni dans la vie, ni dans la chair, il n'a pu dire que ces hommes, quoique dépouillés, n'étaient pas nus, que dans le sens qu'ils seront revêtus de la même substance dont ils avoient été dépouillés. En effet, ils seront trouvés comme nus dans l'absence de cette chair qu'ils avaient déposée, ou mise en pièces, ou usée par le temps. La disparition de la chair est une sorte de nudité. Ensuite ils la reprendront, afin qu'après l'avoir revêtue ils puissent revêtir par-dessus celle chair un vêtement d'immortalité. Il n'y a que celui qui est déjà vêtu qui puisse revêtir pardessus.


  1. Carthage. ↩

  2. Eutrope, Eusèbe dans ses Chroniques, et Suetone disent qu'il y avait à Rome un édifice de ce nom. Péricles, au rapport de Vitruve, en bâtit un à Athènes. Suidas dit que son nom lui vient du mot grec ode, parce qu'il était consacre à la musique. ↩

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Über die Auferstehung des Fleisches. (BKV)

42. Cap. Über die Stelle I. Kor. 15, 51 ff.

S. 474 Die Umwandlung der Genannten wiederholt er, indem er zu den Korinthern sagt: „Wir werden zwar alle auferstehen, aber nicht alle verwandelt werden; in einem Moment, in einem Augenblick, bei der letzten Posaune“,1 wohlgemerkt, nur die allein, welche noch in ihren Leibern angetroffen werden. „Die Toten“, heisst es, „werden auferstehen, wir aber werden umgewandelt werden.“ Nachdem man vorerst diesen Satz betrachtet hat, wird man das übrige nach dem Sinn des vorigen auffassen. Wenn er nämlich hinzufügt: „Dieses Verwesliche muss die Unverweslichkeit anziehen und dieses Sterbliche die Unsterblichkeit“, so wird das eben jene Wohnung vom Himmel sein, womit überkleidet zu werden wir in diesem Fleische unter Seufzern begehren, und zwar über das Fleisch, in welchem wir werden gefunden werden, weil der Ausdruck gebraucht ist, wir seien dadurch beschwert,2 wir, die wir uns in dem Zelte befinden, dessen wir nicht entkleidet zu werden wünschen, sondern nur überkleidet, „damit das Sterbliche vom Leben verschlungen werde“, indem wir nämlich verwandelt werden durch Überkleidung mit dem, was vom Himmel stammt. Denn wer sollte nicht, so lange er im Fleische ist, wünschen, das Kleid der Unsterblichkeit anzulegen und das Leben fortzusetzen, indem er sich das Sterben erspart durch die an dessen Stelle getretene Umwandlung, so dass er von der Unterwelt, wo man bis zum letzten Heller bezahlen muss, nichts gewahr wird?

Wer aber die Unterwelt durchgemacht hat, wird die Umwandlung nach der Auferstehung auch erlangen. Denn von dieser Zeit an wird, so lehren wir bestimmt, das Fleisch auf alle Weise auferstehen, und die ihm aus jener Umwandlung zukommende Gabe, den engelhaften Zustand erlangen. Oder wenn das Fleisch nur bei denjenigen, welche noch darin angetroffen werden, umgewandelt werden muss, damit das Sterbliche vom Leben verschlungen werde, d. h. das Fleisch von jener himmlischen und ewigen Überkleidung, dann würden diejenigen, welche schon tot sind, das Leben nicht erlangen, da sie des Gegenstandes, um mich so auszudrücken, der Speise des Lebens, d. h. des Leibes, schon beraubt sind. Oder aber es ist notwendig, dass auch sie ihn wiederbekommen, damit auch bei ihnen das Sterbliche vom Leben könne verschlungen werden, wenn sie das Leben erlangen sollen.

Man wendet ein, bei den Toten wird dieses Sterbliche schon verschlungen sein. — Keinesfalls bei allen. Denn wie viele würde man dann nicht treffen, die noch so eben von gestern herrühren, als so frische Leichen, dass bei ihnen noch nichts als verschlungen angesehen werden kann! Unter dem Verschlungenen kann man nämlich nichts anderes verstehen, als was entfernt, beseitigt, was jeder Wahrnehmung entzogen ist, S. 475 was in die Erscheinung zu treten vollständig aufgehört hat. Es dürfte aber nicht einmal hinsichtlich der uralten Leichname der Giganten feststehen, ob sie verschlungen sind; denn ihre Gerippe existieren noch. Ich habe davon schon anderwärts gesprochen.3 Noch ganz kürzlich, als in hiesiger Stadt mit Profanation vieler alten Gräber die Fundamente eines Odeums gelegt wurden, wurde das Volk durch Gebeine, die bei einem Alter von ungefähr fünfhundert Jahren noch frisch waren, und durch Haare, die noch Geruch von sich gaben, in Schrecken gesetzt. Es steht fest, dass nicht bloss die Knochen fortdauern, sondern auch die Zähne unzerstört bleiben, welche als Samenkörner für den in der Auferstehung wieder erblühenden Körper übrig bleiben.

Wenn dann schliesslich auch bei allen Toten das Sterbliche schon verschlungen angetroffen werden wird, so ist es sicher durch den Tod, die Ewigkeit, die Zeit verschlungen, oder ist es etwa durch das Leben, durch die Überkleidung, durch die Anlegung der Unsterblichkeit verschlungen? Wer behauptet, das Sterbliche werde durch die zuletzt genannten Dinge verschlungen werden, der leugnet damit, dass es durch die andern geschehe. Jedenfalls wird es angemessen sein, dass dies durch die göttlichen Kräfte, nicht durch Gesetze der Natur zustande komme und geleistet werde.

Da also, was sterblich ist, vom Leben verschlungen werden soll, so muss es jedenfalls herbeigeschafft werden, um verschlungen werden zu können, und verschlungen werden, um verwandelt werden zu können. Wenn das Feuer angezündet werden soll, so kann man nicht das, wodurch es angezündet wird, einmal für notwendig erklären, einmal nicht. So auch, wenn Paulus noch in betreff derer, welche am Tage des Herrn nicht mehr am Leben und nicht im Leibe angetroffen werden, hinzusetzt: „wir werden entkleidet gefunden, nicht nackt“, so kann er nicht an andern Stellen geleugnet haben, dass die von ihm vorher „entkleidet“ Genannten nackt seien, als nur dann, wenn er sie für überkleidet angesehen wissen wollte mit derselben Substanz, deren sie beraubt worden waren. Wie sie nämlich alsdann nackt angetroffen werden, wenn sie entweder den Leib ganz abgelegt haben oder derselbe teilweise zerrissen und aufgerieben ist — denn auch dies kann Nacktheit genannt werden, — so werden sie ihn fortan wieder annehmen, damit sie, von neuem mit dem Leibe bekleidet, auch mit der Unsterblichkeit überkleidet werden können. Denn überkleidet kann niemand werden, als wenn er schon bekleidet ist.


  1. I. Kor. 15, 51. ↩

  2. II. Kor. 4, 5. ↩

  3. De anima c. 51. ↩

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