Translation
Hide
Dialogue de Saint Justin avec le juif Tryphon
CXXX.
1 Tous firent un mouvement d'approbation, et je continuai. Produisons d'autres témoignages dont je ne me suis pas encore servi. Moïse, ce fidèle serviteur de Dieu, s'exprime d'une manière mystérieuse en ces termes:
« Nations, réjouissez-vous avec lui; que tous les anges du ciel l'adorent. »
Et j'ajoutai les paroles qui suivent dans l'Ecriture:
« Nations, réjouissez-vous avec son peuple; que les anges du Ciel lui donnent leur force parce qu'il venge et qu'il vengera ses fils, qu'il tirera vengeance de ceux qui le haïssent, et qu'il purgera la terre de son peuple. »
2 Ainsi, te prophète dit hautement que nous autres gentils nous nous jouissons avec son peuple, c'est-à-dire avec Abraham, Isaac, Jacob, avec les prophètes, en un mot, avec tous ceux d'entre vous qui ont été agréables au Seigneur, ainsi que nous sommes convenus de l'entendre. Par son peuple, en effet, nous ne pouvons pas entendre tous ceux qui composent votre nation, puisque nous savons d'Isaïe que les membres des prévaricateurs seront dévorés par les vers et par un feu qui ne s'éteindra jamais; qu'ils seront indestructibles pour être un exemple et un spectacle offert à tous les hommes. 3 Outre ces témoignages, je veux encore vous en citer d'autres, tirés également des livres de Moïse : ils vous apprendront que Dieu autrefois dispersa les hommes et les sépara en différentes races, selon leurs langues; qu'il choisit votre nation entre toutes les autres; qu'elle lui fut inutile; qu'elle se montra désobéissante et infidèle ; que nous, au contraire, qui sommes devenus son peuple, peuple choisi comme vous d'entre tous les autres peuples, nous avons su obéir à sa volonté par la grâce du Christ, qu'il appelle tantôt Jacob, tantôt Israël, et que dès-lors nous devons être le véritable Jacob, le véritable Israël. Lorsqu'il dit :
4 « Nations, réjouissez-vous avec le peuple de Jacob, »
il leur donne avec un héritage semblable un nom différent; mais lorsqu'il dit que les nations se réjouissent avec son propre peuple, il veut vous faire rougir. Vous excitiez sa colère en adorant des idoles, et il appelle les idolâtres; c'est à eux qu'il daigne faire la grâce de connaître ses volontés et d'entrer dans son héritage.
Translation
Hide
Dialog mit dem Juden Trypho (BKV)
130.
1. Alle stimmten bei, und ich fuhr fort: „Nun möchte ich noch einige Worte erwähnen, die ich oben nicht zitiert habe. Es sind geheimnisvolle Worte des treuen Dieners Moses. Sie lauten1 : ‚Freuet euch, ihr Himmel, mit ihm! Anbeten sollen ihn alle Engel Gottes!’“ Dann fügte ich die Fortsetzung des Zitates bei: „ ‚Freuet euch, ihr Heiden, mit seinem Volke, und alle Engel Gottes mögen stark sein in ihm! Denn das Blut seiner Söhne wird gerächt, er wird es rächen. Vergeltung wird er üben an den Feinden, Vergeltung an seinen Hassern. Reinigen wird der Herr das Land seines Volkes.’ 2. Mit diesen Worten erklärt Moses, daß wir, die Heiden, uns mit seinem Volke, das ist mit Abraham, Isaak, Jakob, den Propheten und überhaupt allen Gottbegnadigten jenes Volkes, freuen, wovon oben2 die Rede war. Nicht aber werden wir dabei an alle eures Geschlechtes denken; denn auch durch Isaias3 wurden wir belehrt, daß die Gebeine der Sünder vom Wurm und unauslöschlichen Feuer zerfressen werden, ohne daß sie je sterben, so daß sie auch allem Fleische ein Schauspiel sind. 3. Ich will aber, ihr Männer“, sagte ich, „außer den erwähnten euch auch noch einige andere Stellen gerade aus den Worten des Moses anführen. Aus denselben könnt ihr auch erkennen, daß Gott einstens alle Menschen zerstreut hatte nach Völkern und S. 213 Sprachen, daß euer Volk, das er aus allen Völkern befreit hat, ein Volk ohne Wert, ohne Gehorsam, ohne Glaube4 ist, daß dagegen nach seiner Lehre die, welche er sich aus jedem Volke auswählt, seinem Willen in der Kraft Christi gehorchen, den er Jakob nennt und als Israel bezeichnet. Diese müssen, wie ich oben ausführlich gesagt habe, Jakob und Israel sein. 4. Da es nämlich hieß: ‚Freuet euch, ihr Heiden, mit seinem Volke!’, weist er ihnen ein Erbe zu, ähnlich dem, das jene hatten, und gibt ihnen einen Namen gleich dem ihrigen; da er aber von Heiden spricht und erklärt, daß sie sich mit seinem Volke freuen, dient das Wort ‚Heide’ euch zum Vorwurf. Ihr habt nämlich durch euren Götzendienst Gott zum Zorn gereizt, und die, welche Götzen dienten, wurden von ihm gewürdigt, seinen Willen zu erkennen und sein Erbe zu er halten.