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Homélies sur l'Hexaeméron
3.
Et que personne ne refuse de croire ce que nous disons; sans doute que l'éclat de la lumière est distingué du corps qui communique la lumière.
D'abord, dans les êtres composés nous considérons la substance qui reçoit les qualités , et les dualités jointes à la substance. Or de même que par sa nature la blancheur est distinguée du corps blanc; ainsi la puissance du Créateur a réuni dus choses distinguées par leur nature. Et ne me dites pas qu'il est impossible de les séparer l'une de l'autre. Ni vous, ni moi , nous ne pouvons séparer la lumière du soleil; mais ce que nous pouvons distinguer par la pensée , le Créateur de l’univers a pu le séparer dans la réalité. Par exemple, pour le feu , il vous est impossible de séparer sa vertu brûlante de son éclat ; mais Dieu, voulant attirer son serviteur par un prodige étonnant, a mis dans le buisson un feu qui n'agissait que de son éclat, et dont la vertu brûlante restait oisive. C'est ce qu'atteste le psalmiste par ces mots: la voix du Seigneur qui rend inutile la flamme du feu. De-là, dans les peines et les récompenses des actions de notre vie , certains passages de l’Ecriture nous font entendre, sans le dire clairement , que la nature du feu sera divisée, que sa lumière brillera pour la gloire des justes, et que sou activité se fera sentir pour la punition des médians. Nous pouvons encore trouver une preuve de ce que nous disons dans les phases de la lime. Lorsqu'elle décroît et qu'elle ne luit plus à nos yeux, elle ne perd pas toute sa substance; hais déposant et reprenant la lumière qui l'environne, elle nuis offre des apparences d’augmentation et de diminution. Or , que ce ne soit pas sa substance lui se perde lorsqu'elle ne luit plus, ce que nous voyons en est un témoignage sensible. Si , dans un air pur et dégagé de tout nuage , vous observez la lune dans son croissant, vous pouvez distinguer la partie obscure avec toute la circonférence que nous lui voyons quand elle est pleine et toute éclairée ; en sorte que , si la vue réunit la partie éclairée avec la partie ténébreuse, on aperçoit visiblement son disque parfait. Et ne me dites pas due la lumière de la lune n'est qu'empruntée, parce quelle décroît quand elle approche du soleil, et qu'elle augmente quand elle s'en éloigne. Ce n'est pas là ce que nous avons à examiner pour le moment: mais nous disons que sa substance est distinguée de la lumière qui l'éclaire. Pensez la même chose du soleil, excepté qu'ayant une fois pris la lumière et l'ayant mêlée à sa substance, il ne la dépose plus ; au lieu que la lune s'en revêtant et s'en dépouillant tour-à-tour , prouve , par ce qui se passe en elle-même, ce que nous disons du soleil.
Les corps lumineux reçurent l'ordre de séparer le jour de la nuit. Dieu avait déjà séparé la lumière des ténèbres : alors il rendit leur nature absolument opposée, de sorte qu'elles ne pouvaient avoir commerce ensemble, et que la lumière n'avait rien de commun avec les ténèbres. Ce qui est ombre pendant le jour, doit être appelé ténèbres pendant la nuit. Car si toute ombre vient des corps opaques opposés à un éclat de lumière qu'ils interceptent ; si le matin elle s'étend vers l'occident, le soir vers l’orient, et au midi vers le septentrion, la nuit se retire devant les rayons du soleil, et n'est autre chose que l'obscurcissement de la terre. Ainsi dans le jour l’ombre résulte d'un corps qui intercepte une lumière devant laquelle il se trouve ; et la nuit se forme lorsque l'air qui environne la terre est obscurci. Voilà pourquoi il est dit dans l’Ecriture que Dieu sépara fa lumière des ténèbres. Les ténèbres fuient à l'arrivée de la lumière, parce que dans la première création elles ont reçu toutes deux une nature qui les rend ennemies irréconciliables. Dieu a commandé au soleil de mesurer le jour, et a chargé la lune de régler la nuit lorsqu'elle se montre à nous toute entière. Ces deux corps lumineux sont opposés diamétralement l'un à l'autre. La lune, lorsqu'elle est pleine, disparaît devant le soleil qui se lève ; quand il se couche , elle se lève du côté de l’orient. Que si dans ses autres phases, la lumière de la lune ne remplit point toute la nuit, cela ne détruit pas ce que nous disons maintenant ; tout ce que nous prétendons , c'est que dans son état le plus parfait la lune commande à la nuit, en répandant sur la terre l'éclat dont elle brille au-dessus de tous les astres, et qu'alors elle partage également le temps avec le soleil.
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Homilien über das Hexaemeron (BKV)
3.
Keinem darf das Gesagte unglaublich scheinen, daß nämlich etwas anderes der Glanz des Lichtes, etwas anderes der Lichtkörper sei. Zunächst unterscheiden wir bei allen zusammengesetzten Dingen die empfängliche Wesenheit und die ihr zukommende Eigenschaft (Akzidenz). Wie nun etwas anderes die natürliche Weiße ist und etwas anderes der weißgestrichene Körper, so sind auch die eben genannten Dinge1 von Natur S. 93 verschieden, sind aber durch die Macht des Schöpfers verbunden worden. Auch sage mir nicht, diese Dinge seien unmöglich voneinander zu trennen! Denn ich behaupte ja nicht, daß die Trennung des Lichtes vom Sonnenkörper dir oder mir möglich sei; aber was wir logisch trennen können, das kann vom Schöpfer der Natur auch in Wirklichkeit getrennt werden. Dir ist ja auch die Trennung der Brennkraft des Feuers vom Glänze eine Unmöglichkeit; aber Gott, der durch ein wunderbares Schauspiel seinen Diener an sich ziehen wollte, legte in den Dornbusch ein Feuer, das nur eine Leuchtkraft, aber keine Brennkraft äußerte2. Das bezeugt auch der Psalmist mit den Worten: „Die Stimme des Herrn, der die Feuerflamme zerteilt3.” Daher belehrt uns auch eine geheimnisvolle Lehre, daß bei der Vergeltung unseres diesseitigen Lebens und Wirkens die Natur des Feuers geteilt werde, näherhin das Licht den Gerechten zur Freude, das schmerzende Brennen den Übeltätern zur Strafe bestimmt sei.
Sodann können wir auch aus den Mondphasen die Verlässigkeit unserer Untersuchung bestätigen. Denn wenn er zu scheinen aufhört und abnimmt, so berührt das seinen Körper nicht; vielmehr bietet er uns die Erscheinungen des Ab- und Zunehmens, insofern er das ihn umgebende Licht ablegt und wieder annimmt. Daß aber beim Abnehmen des Mondes der Körper unverletzt bleibt, bezeugt deutlich der Augenschein. Denn bei reinem und ganz nebelfreiem Himmel kannst du, zumal wenn der Mond gerade die sichelförmige Gestalt hat, beobachten, daß sein dunkler und nicht beleuchteter Teil denselben Radius wie der Vollmond hat. Daher sieht man den vollen Kreis ganz deutlich; das Auge braucht nur den dunklen und finsteren Busen mit dem beleuchteten Teil in Beziehung zu setzen. Sag mir auch nicht, das Licht des Mondes sei ein entlehntes, weil er abnimmt, wenn er sich der Sonne nähert, und zunimmt, wenn er ferne steht. Denn das zu untersuchen, ist jetzt nicht unsere Aufgabe, sondern darum handelt es sich, ob sein S. 94 Körper etwas von der Leuchtkraft Verschiedenes ist. Dasselbe hast du nun auch von der Sonne zu denken. Nur legt sie das einmal empfangene und ihr zugemessene Licht nicht wieder ab, während der Mond in einem fort das Licht gleichsam auszieht und wieder anzieht und damit von selbst auch das über die Sonne Gesagte bestätigt.
Diese Lichter wurden nun bestimmt, zwischen dem Tage und der Nacht zu scheiden. Denn oben4 hatte Gott inmitten des Lichtes und inmitten der Finsternis geschieden und ihre Naturen in unvereinbaren Gegensatz zueinander gestellt, so daß das Licht mit der Finsternis keine Gemeinschaft hätte. Was nämlich am Tage der Schatten ist, für das muß die Natur der Finsternis bei der Nacht gehalten werden. Wie nämlich bei einem brennenden Lichte aller Schatten der Körper auf die dem Lichte abgekehrte Seite fällt, und zwar am Morgen nach dem Westen hin sich ausdehnt, am Abend gegen Osten sich neigt, um Mittag nach Norden fällt, so weicht auch die Nacht nach der Gegenseite der Strahlen, da sie ja ihrer Natur nach nichts anderes ist als der Schatten der Erde. Denn wie am Tage der Schatten durch ein lichtsperrendes Objekt entsteht, so zieht naturgemäß die Nacht herauf, wenn die Luft über der Erde verfinstert wird. Das wollen die Worte sagen: „Gott schied mitten zwischen dem Lichte und der Finsternis5.” Es flieht ja die Finsternis beim Nahen des Lichtes, da ihnen schon bei der ersten Schöpfung eine natürliche Abneigung gegeneinander eingepflanzt worden ist. Jetzt aber hat er die Sonne aufgestellt, den Tag zu messen; den Mond aber hat er, wenn er einmal seinen eigenen Kreis ganz ausfüllt, zum Herrn der Nacht bestellt. Um diese Zeit etwa stehen die Lichter sich diametral gegenüber, weshalb zur Zeit des Vollmondes der Mond bei Sonnenaufgang verschwindet, oft aber im Osten wieder aufgeht, sobald die Sonne wieder untertaucht. Wenn aber das Mondlicht in den übrigen Phasen nicht mit der Nacht seinen Lauf vollendet, so bleibt das für unser S. 95 Thema belanglos. Nur das eine noch: Wenn Vollmond, dann beherrscht er die Nacht, da er mit seinem Lichte die Sterne überstrahlt und die Erde ringsum beleuchtet und so wie die Sonne die Zeitabschnitte mißt.