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Homélies sur l'Hexaeméron
11.
Les diverses phases du même astre influent aussi sur les divers mouvements de l'air, comme l'attestent les tempêtes subites qui surviennent souvent lorsqu'elle est nouvelle , après le temps le plus calme et le plus serein, les nuées étant agitées et se rencontrant l'une l'autre; comme l'attestent encore les flux irréguliers des bras de mer1, le flux et le reflux de l’océan, qui d’après les observations des peuples maritimes, suit exactement les variations de la lune. Dans les phases qui précèdent et qui suivent le renouvellement de la lune, les bras de mer coulent à droite et à gauche; c'est lorsqu'elle est nouvelle, qu’ils ne sont point un moment tranquilles, mais qu’ils éprouvent une agitation et un continuel balancement, jusqu'à ce que, paraissant de nouveau, elle donne au reflux quelque régularité. La mer Occidentale, sujette aux flux et reflux, tantôt revient sur ses pas, tantôt se déborde, comme si les inspirations de la lune la ramenaient en arrière, et que ses expirations la poussassent en avant jusqu’à une certaine mesure.
Dans tout ce qui précède, j'ai voulu montrer la grandeur des corps lumineux, et prouver qu’il n'y a pas un mot d’inutile dans les divines Écritures. Cependant, nous n’avons pas touché les articles les plus essentiels; et en examinant avec attention la vertu et la puissance du soleil et de la lune, on pourrait faire beaucoup de découvertes sur leur grandeur et leur distance. Il faut donc reconnaître sincèrement notre faiblesse, afin qu'on ne mesure pas sur nus discours la grandeur des choses créées, mais que le peu que nous avons dit fasse penser à ce que doit être ce que nous avons omis. Ne jugez donc point par les yeux de la grandeur de la lune, mais par le raisonnement qui est beaucoup plus sûr que les eux pour découvrir la vérité. On a répandu de toutes parts à son sujet des fables ridicules, qui sont les contes de vieilles femmes ivres; on dit que, par certains enchantements, on la fait sortir de sa place et descendre sur la terre. Quel enchanteur pourrait donc déplacer un astre déplacer un astre fondé le Très-Haut lui-même? ou quel lieu l’aurait reçu quand il aurait été déplacé ? Voulez-vous que je vous démontre par des preuves fort simples la grandeur de la lune? Les villes de la terre les plus éloignées les unes des autres, dans tous les endroits tournés vers son lever, reçoivent également sa huilière. Or, si elle ne se présentait pas à toutes en face, il y aurait des endroits qu'elle éclairerait tout entiers et directement; il y en aurait d autres qu'elle ne frapperait que tic côté et faiblement par des rayons inclinés. C'est ce qu'on remarque par rapport aux lampes allumées dans les maisons. Lorsque plusieurs personnes environnent une lampe, l’ombre de celui reçoit la lumière directe, est jetée en arrière directement, tandis que les ombres des autres s’étendent à droite et à gauche. Si donc le disque de la lune n'était pas d'une grandeur immense et au-dessus de ce que nous imaginons , il ne se communiquerait pas également à tous. Lorsque la lune se lève dans les contrées équinoxiales, les habitants des pôles, ceux des zones glaciale et torride, participent également à sa lumière ; et comme elle se présente en face à tous dans la largeur du globe, c'est la preuve la plus claire de sa vaste circonférence. Qui pourra en disconvenir, quand elle s'offre avec la même mesure à de si grandes distances ?
Nous n'en dirons pas davantage sur la grandeur du soleil et de la lune. Que celui qui nous a donné l'intelligence pour comprendre par les plus petits objets de la création la grande sagesse de l’Ouvrier suprême, nous accorde de concevoir par les grands objets de plus grandes idées du Créateur. Toutefois devant le souverain Etre le soleil et la lune sont comme le moucheron et la fourmi Ces beaux astres eux-mêmes ne peuvent nous en donner une idée suffisante, et nous n’en pouvons prendre d’après eux que des notions légères et imparfaites, comme d après les plus petits des animaux et les plus viles des plantes. Contentons-nous de ce qui a été dit, et rendons grâces, moi, à celui qui m’a gratifié de ce ministère de la parole; vous, à celui qui vous alimente de nourritures spirituelles, et qui, par ma faible voix, vient de vous nourrir encore d'un pain grossier. Puisse-t-il vous nourrir toujours et vous donner, en proportion de votre foi , la manifestation de l'esprit , en Jésus-Christ noire Seigneur , à qui soient la gloire et l'empire dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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St. Basile parle ici de l'Euripe proprement dit, et des autres bras de mer qu’on appelait aussi Euripes, dont ou suit que les flux et reflux sont très-irréguliers. Il serait trop long et trop pénible de suivre l’'orateur dans toutes ses observations. ↩
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Homilien über das Hexaemeron (BKV)
11.
Auch die Lufterscheinungen hängen mit dem Mondwechsel zusammen, wie uns oft die beim Neumonde nach großer Ruhe und Windstille plötzlich eintretenden Stürme bezeugen, wenn die Wolken gejagt und durcheinandergewirbelt werden. Und es zeugen dafür auch die Ebbe- und Flutbewegungen in den Meerengen wie auch die Ebbe im sogenannten Ozean, die nach den Beobachtungen der Anwohner nach den Mondwechseln sich richten. Die Meerengen strömen bei allen (übrigen) Phasen des Mondes nach beiden Seiten zurück, nur zur Zeit des Neumondes sind sie keinen Augenblick ruhig, sondern wogen und toben in einem fort, bis er wieder erscheint und die Ebbe wieder in Gang bringt. Das westliche Meer1 aber hat seine Ebbe- und Flutbewegungen, indem es bald zurückweicht, bald überströmt, wie wenn es durch das Einatmen des Mondes zurückgezogen, durch dessen Ausatmen wieder an seinen angewiesenen Raum vorgetrieben würde. - Dies habe ich gesagt zum Erweis der Größe der Lichter und zur Bestätigung dessen, daß von den göttlich inspirierten Worten auch keine Silbe überflüssig ist; und doch hat unsere Rede von der Hauptsache fast noch nichts berührt. Über die Größe und die Entfernungen von Sonne und Mond läßt sich auch vieles auf dem Wege der Schlußfolgerung finden, wenn man nicht bloß oberflächlich deren Wirkungen und Kräfte ins Auge faßt. Offenherzig müssen wir uns unserer Schwäche anklagen, auf daß man nicht die größten Schöpfungen an unsern Worten bemißt, sondern aus dem wenigen Gesagten von selbst den Schluß zieht, wie viel Großes und Herrliches wir übergangen haben. So miß also auch den Mond nicht mit dem Auge, sondern mit dem Verstand, der viel verlässiger ist in der Erforschung der Wahrheit als das Auge.
S. 108 Es sind gewisse lächerliche Fabeln, von alten, trunkenen Weibern albern ersonnen, überall im Umlauf, daß man nämlich den Mond mit gewissen Beschwörungen aus seiner natürlichen Stellung bringen und auf die Erde herabziehen könnte2. Wie sollen aber Zauberformeln von Gauklern den verrücken können, den der Höchste selbst festgegründet hat? Welcher Raum hätte auch den Herabgezogenen aufnehmen können?
Willst du einen Beweis für seine ungeheure Größe kleinen Tatsachen entnehmen? Alle Städte unseres Erdkreises, mögen sie noch so weit auseinanderliegen, erhalten in ihren ostwärts gelegenen Vierteln das Mondlicht in gleicher Weise. Stünde er nicht ihnen allen vis-a-vis gegenüber, so würde er die ihm direkt zugekehrten Gassen vollkommen erleuchten, auf die aber, welche über seine Breite hinausliegen, würde er seine Strahlen schräg und von der Seite her fallen lassen. Man kann ja das auch bei den Lampen in den Wohnungen beobachten. Wenn mehrere das Licht umstehen, dann fällt der Schatten des direkt vor ihm Stehenden auch geradeaus, während die übrigen Schatten nach beiden Seiten hinneigen. Wäre also der Mondkörper nicht unermeßlich und außerordentlich groß, dann könnte er nicht gleichmäßig nach allen Seiten hin sein Licht verbreiten. Denn wenn der Mond in der Gegend der Tag- und Nachtgleiche aufgeht, dann genießen ihn gleichmäßig sowohl die Bewohner der kalten Zone, die unter dem Wagen des Bären liegen, als auch die, welche im Schoße des Südens der heißen Zone nahe sind. All diesen kehrt er nämlich seine ganze Breite zu - der deutlichste Beweis für seine Größe. Wer will also bestreiten, daß sein Körper ungeheuer groß ist, wo er doch auf so viele und so große Entfernungen sich gleich bleibt? Soviel über die Größe von Sonne und Mond.
Der aber, der uns die Einsicht verliehen, aus den kleinsten Geschöpfen die große Weisheit des Schöpfers zu erkennen, er möge uns auch aus den großen Werken noch größere Gedanken über den Schöpfer fassen lassen. Im Vergleiche mit dem Schöpfer nehmen sich ja freilich S. 109 Sonne und Mond aus wie Mücke und Ameise. Es ist ja nicht möglich, aus all dem eine entsprechende Vorstellung von der Größe des Gottes des Universums zu bekommen; wir gelangen durch sie nur zu winzigen, armseligen Spiegelbildern, wie ähnlich auch an der Hand jedes kleinsten Wesens aus Fauna oder Flora. Begnügen wir uns mit dem Gesagten!
Ich danke dem, der mich zu diesem kleinen Dienst am Worte berufen hat; ihr aber sollt dem danken, der euch mit geistiger Speise nährt, der auch jetzt wieder euch mit der geringen Gabe unseres Vortrages wie mit einem Gerstenbrote gespeist hat. Möge er euch immer speisen und nach dem Maß des Glaubens euch die Offenbarung des Geistes3 geben in Christus Jesus, unserm Herrn, dem Ehre und Macht in alle Ewigkeit. Amen.