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Works Basil of Caesarea (330-379) Homiliae in Hexaemeron

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Homélies sur l'Hexaeméron

6.

Que l'homme écoute aussi la leçon qui lui est convenable. La vipère vomit son poison par égard pour le mariage; et vous, par respect pour l'union maritale, vous ne déposeriez pas la dureté et la férocité de votre caractère ! L'exemple de la vipère nous sera peut-être encore utile sous un autre rapport. Son union avec la lamproie est une sorte d'adultère dans la nature. Que ceux qui tendent des piéges aux mariages d'autrui apprennent donc à quel reptile ils se rendent semblables. Mon seul but est de chercher de toutes parts à édifier l'Eglise. Instruits par des exemples terrestres et maritimes , que les intempérants sachent réprimer leurs passions.

La faiblesse de mon corps et la fin du jour m'obligent de terminer ici cette instruction; car j'aurais encore à ajouter , pour ceux qui m'écoutent avec plaisir, bien des remarques propres à exciter l admiration, sur les productions de la mer et sur la mer elle-même. Je pourvois dire comment ses eaux s épaississent en sel; comment le corail1, cette pierre si précieuse, qui dans la mer est une plante, prend la dureté d'une pierre lorsqu'il est tiré et exposé à l’air; comment la nature a mis la perle du plus grand prix dans l'écaille du plus vil animal. Oui , ce que désirent les trésors des princes, est jeté sur les rivages et sur les rochers, enfermé dans l'écaille d'un poisson méprisable2. Je pourrais dire comment certains coquillages fournissent une laine d'or qu'aucun artisan n'a pu encore imiter; comment d'autres enrichissent les rois d'une pourpre qui, par sa couleur, efface les plus belles fleurs des prés. Que les eaux produisent. Et que n'ont-elles pas produit de choses nécessaires ou précieuses, soit pour servir aux besoins de l'homme, soit pour lui faire contempler et admirer les merveilles de la création? Il est d'autres objets, qui sont terribles et qui instruisent notre paresse. Dieu créa les grands poissons ( Gen. 1. 21.) Ils sont appelés grands, non parce qu'ils sont plus grands que la squille et l'anchois, mais parce que la finesse de leur corps les égale aux plus hautes montagnes. On les prend souvent pour des îles, lorsqu'il s'élèvent au-dessus de l'eau. Ces poissons énormes ne demeurent pas sur nos rivages, mais habitent la mer Atlantique. Tels sont les animaux qui ont été créés pour nous étonner et nous épouvanter. Mais si l'on vous dit qu'un très-petit poisson, le remore3, arrête un très-grand navire, qui, les voiles étendues, vogue au gré d'un vent favorable, et qu'il l’arrête au point de le tenir longtemps immobile, comme s'il était enraciné au fond de la mer, ne trouvez-vous pas encore dans ce petit animal une preuve de la puissance du Créateur? Ce ne sont pas seulement certains poissons voraces qui sont redoutables; l'aiguillon de la trygone marine4, même lorsqu'elle est morte, et le lièvre de mer, ne sont pas moins à craindre, puisqu'ils causent une mort prompte et inévitable. Par-là , le Créateur veut que vous soyez toujours vigilants et attentifs, afin que, mettant votre espérance en Dieu, vous évitiez le mal que ces animaux peuvent vous faire.

Mais sortons des abîmes de l’océan, et cherchons un refuge sur la terre. Les merveilles de la création se succédant pour nous les unes aux autres, semblables à des flots qui se poussent sans cesse, ont comme inondé notre discours. Cependant je serais surpris si, rencontrant sur la terre des choses encore plus admirables, je ne cherchais pas, ainsi que Jonas, à retourner vers la mer. Il me semble que tombant sur une infinité de merveilles, j'ai oublié de me tenir dans de justes bornes, et que j'ai éprouvé ce qu'éprouvent les navigateurs, qui ignorent souvent quelle course ils ont fournie, faute de terme fixe pour en juger. Il m'est arrivé à moi-même, en parcourant la création, de ne pas n'apercevoir de la longueur du discours que je vous adressais. Mais quoique cette assemblée respectable ait quelque plaisir à m'entendre, quoique le récit des merveilles du souverain Maître soit agréable aux oreilles des serviteurs, finissons ici notre instruction, et attendons le jour pour expliquer ce qui reste. Levons-nous tous, rendons grâces à Dieu pour ce qui a été dit déjà, et prions-le de nous faire arriver au terme. Puissent les récits dont je vous ai entretenus ce matin et ce soir, vous servir de mets lorsque vous prendrez votre nourriture! Occupés pendant votre sommeil des réflexions que je vous ai faites, puissez-vous, même en dormant, jouir des agréments du jour! puissiez-vous dire avec Salomon: Je dors, et mon coeur veille (Cant. 5. 2.), mon coeur qui inédite jour et nuit la loi du Seigneur, à qui soient la gloire et l'empire dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.


  1. Les uns ont regardé le corail comme une plante , les autres comme une pierre ; St. Basile prétend qu'il est plante dans la mer, et qu'il devient pierre quand il est dehors. De nouvelles observations ont montré qu'il était formé par de petits animaux qui s'attachent à un corps, et qui y établissent leur habitation. ↩

  2. Ce poisson méprisable est une espèce d'huître qu'on appelle huître nacrée. Voyez le dictionnaire demi. Valmont de Bomare, article nacre de perles; et pour la note précédente, article corail. — Certains coquillages , les pinces-marines. — Une laine d'or , le plus beau byssus, espèce de soie d'un beau jaune ou coulent d'or, que l'on trouve dans la pinne-marine , très-grand coquillage bivalve, du genre des moules. — D'autres enrichissent… Tout le monde sait que l’on trouve la plus belle couleur de pourpre dans le murex , coquillage univalve. ↩

  3. Remore ou remora, poisson long d'un pied et demi environ , qui s'attache sus vaisseaux , mais qui n'a pas, comme l'ont prétendu les anciens , la faculté de les arrêter. Voyez le dictionnaire de M. Valmont de Bomare, article remore. ↩

  4. Trygone marine, poisson venimeux dont parlent Elien et Aristote. — Lièvre de mer, poisson aussi venimeux, autrement appelé , et avec plus de raison, limace de mer. ↩

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Homilien über das Hexaemeron (BKV)

6.

Es höre aber auch der Mann die ihm geltende Mahnung! Die Viper speit aus Ehrfurcht vor der Ehe ihr Gift aus; und du solltest deine Herzenshärte und Unmenschlichkeit nicht ablegen aus Ehrfurcht vor der ehelichen Verbindung! - Vielleicht ist uns das Beispiel der Viper noch nach einer anderen Seite hin lehrreich: Die Vermischung der Viper mit der Wasserschlange ist doch gewissermaßen ein natürlicher Ehebruch. Die nach S. 120 fremdem Ehebett gelüsten, sollen sich sagen lassen, welchem Gewürm sie gleichen. Ich habe nur den einen Zweck, die Gemeinde auf jede Weise zu erbauen. Die Leidenschaften der Unenthaltsamen sollen durch Beispiele aus der Welt der Land- und Wassertiere gedämpft und gezügelt werden.

Hier muß ich aber meine Rede schließen; meine Erschöpfung und die späte Stunde nötigen mich dazu, obschon ich für die aufmerksamen Zuhörer noch viele staunenswerte Dinge über die Lebewelt im Meere und über das Meer selbst hinzuzufügen hätte - über das Meer selbst z. B., wie das Wasser zu Salz wird, wie die kostbare Koralle, im Meere eine Pflanze, an der Luft zu einem harten Stein sich verhärtet, warum die Natur in das unansehnlichste Tierchen, in die Perlmuttermuschel, die hochgeschätzte Perle gelegt hat. Was die Schatzkammern der Könige begehren, das liegt an den Gestaden und Ufern und rauhen Felsen ausgestreut und in Muschelschalen verborgen. Womit nährt die Steckmuschel die goldene Wolle, die bisher noch kein Schönfärber nachgemacht hat? Woher geben die Purpurschnecken den Königen den Purpur, der an Farbenpracht selbst die Blumen der Wiesen zurücklässt?

„Die Wasser bringen hervor!” Was gibt es da an Notwendigem, das nicht geworden wäre, was an Kostbarem, das uns nicht zum Leben geschenkt wurde? Das eine ist für die Menschen da zur Nutznießung, das andere zur Betrachtung des Schöpfungswunders. Wieder andere Dinge sind schrecklich, um unserm Leichtsinn zu wehren. „Gott schuf die großen Walfische1.” Sie werden nicht groß genannt, weil sie größer sind als Krabbe und Mäna, sondern weil sie mit ihrer Körpermasse den größten Bergen gleichen und oft den Eindruck von Inseln machen, wenn sie einmal an die Oberfläche des Wassers auftauchen. Sie halten sich nicht an Ufern und Gestaden auf, sondern hausen im sogenannten Atlantischen Ozean. Uns zur Furcht und zum Schrecken sind diese Tiere so geschaffen worden. Und wenn du hörst, S. 121 daß das kleine Fischlein Echeneis2 die größten, mit vollen Segeln und bei günstigem Winde fahrenden Schiffe so leicht anhält, daß er das Schiff sehr lange unbeweglich festhält, gleichsam als wäre es im Meere festgewurzelt, findest du dann nicht auch bei diesem kleinen Tiere den nämlichen Beweis für die Macht des Schöpfers? Nicht nur die Schwert-, Säge-, Hund-, Wal- und Hammerfische sind furchtbar, sondern sogar der Stachel des Stachelrochen, und zwar des toten3, und der Seehase sind nicht weniger furchtbar, weil sie schnellen und unvermeidlichen Tod bringen4. So will der Schöpfer dich immer wachsam haben, damit du in der Hoffnung auf Gott allen Fährlichkeiten entrinnst.

Doch laßt uns jetzt aus den Tiefen zurückeilen und aufs Festland uns flüchten. Es haben ja die vielen Wunder der Schöpfung nacheinander uns ergriffen und wie ein unaufhörlicher Wogenschwall unsere Rede in die Tiefe gezogen. Und doch würde es mich wundern, wenn unser Geist, der auf dem Festlande zwar noch größere Wunder gesehen, nicht wieder gern nach Jonas' Beispiel aufs Meer eilte. Es scheint mir aber der Vortrag, der auf tausend Wunder gestoßen ist, Maß und Ziel vergessen zu haben und in denselben Fehler verfallen zu sein, den die Seeleute machen, die ohne festes Ziel auf dem Meere herumsegeln und am Ende oft nicht wissen, welche Strecke sie durchlaufen haben. Das scheint auch bei uns der Fall zu sein: Unsere Rede durcheilte die Schöpfung, ohne der Fülle des Gesagten gewahr geworden zu sein. Allein wenn auch diese ehrwürdige Versammlung freudig zuhört, und die Erzählung von den Wundern des Herrn in den Ohren seiner Diener angenehm klingt, so wollen wir doch hier unsere Rede schließen und für die Fortsetzung den Tag abwarten. - Erheben wir uns alle, um für das Gesagte zu S. 122 danken und um die Vollendung des noch Fehlenden zu bitten! Möge der Inhalt meiner Morgen- und Abendpredigt auch bei der Einnahme der Mahlzeit euer Tischgespräch sein! Ja, möchtet ihr selbst im Schlafe euch mit diesen Gedanken beschäftigen, und auch im Schlafe die Freude des Tages verkosten, auf daß ihr sagen könnt: „Ich schlafe, aber mein Herz wacht5”, indem es Tag und Nacht das Gesetz des Herrn betrachtet, dem Ehre und Macht in alle Ewigkeit. Amen.


  1. Gen 1,21 ↩

  2. ἐχενηίς = Schiffshalter. Zu dessen Schilderung vgl. Oppianus, de pisc. I,217; Aelian, I. c. II. 17 ↩

  3. Plinius (I. c. IX, 72) berichtet, die Stacheln seien bis 5 Zoll lang, und Aelian (b01. c. I, 56) nennt die Verwundung durch solche Stacheln „unheilbar”. ↩

  4. Vgl. hiezu Plinius, der (b01. c. IX, 72) ihn als äußerst gefährlich kennt. ↩

  5. Hld 5,2 ↩

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