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Homélies sur l'Hexaeméron
2.
Que la terre produise une âme vivante. Pourquoi la terre produit-elle une âme vivante? c'est afin que vous appreniez la différence qu'il y a entre l’âme de la bête et ferle de l'homme. Je vous dirai ci-après comment l’âme de l'homme a été formée; écoutez maintenant ce qui regarde l’âme des bêtes. Comme, d'après l'Ecriture, l’âme de tout animal est son sang ( Lévit. 17. 11.) , que le sang épaissi se change ordinairement en chair, que la chair corrompue se résout en terre, les bêtes sans doute n'ont qu'une âme matérielle et terrestre. Que la terre produise une âme vivante. Voyez l'affinité qu'il y a de l’âme avec le sang, du sang avec la chair, de la chair avec la terre ; et ensuite revenant, par un ordre inverse, de la terre avec la chair, de la chair avec le sang, du sang avec l’âme, voyez, dis-je, cette affinité, et vous trouverez que la terre constitue l’âme des bêtes.
Ne croyez pas que leur âme soit plus ancienne que leur corps, et qu'elle reste après la dissolution de la chair, Fuyez les délires des orgueilleux philosophes, qui ne rougissent pas de confondre leurs âmes avec celles des animaux. Ils disent qu'ils ont été autrefois femmes, arbrisseaux, poissons de la mer1. Je ne puis dire s'ils ont été autrefois poissons, mais je soutiens hardiment que, lorsqu'ils écrivaient ces absurdités, ils avaient moins de raison que des poissons.
Que la terre produise une âme vivante.... Plusieurs sont peut-être étonnés que je m'arrête tout-à-coup au milieu de mon discours, et que je garde le silence; mais les auditeurs attentifs n'en ignorent pas la cause. Et comment l'ignoreraient-ils ? eux qui, se regardant les uns les autres, m'obligent de faire attention aux signes qu'ils se font mutuellement, et me rappellent que j'ai omis un article essentiel. En effet, nous avons passé toute une espèce de créatures vivantes, qui n'est pas la moindre ; nous avons presque entièrement oublié d'en parler. Que les eaux produisent des reptiles animés, selon leur espèce, et des oiseaux qui volent sur la terre dans le firmament du ciel. Nous avons parlé hier au soir , selon que le temps nous l'a permis, des animaux nageurs ; nous avons passé aujourd'hui à l'examen des animaux terrestres : les animaux volatiles , qui occupent le milieu, ont échappé à notre mémoire. De même donc que des voyageurs oublieux, qui, ayant laissé quelque objet important, sont obligés de revenir sur leurs pas, et trouvent dans cette fatigue la peine de leur négligence: ainsi il est nécessaire que nous-mêmes nous revenions sur nos pas. Car l'objet que nous avons oublié n’est point indifférent; c'est une des trois espèces des créatures vivantes, puisque l'on compte trois espèces d'animaux, les terrestres, les volatiles et les aquatiques.
Que les eaux produisent des reptiles animés, selon leur espèce , et des oiseaux qui volent sur la terre, dans le firmament du ciel, selon leur espèce. Pourquoi l'Ecriture fait-elle sortir des eaux les animaux volatiles comme les animaux nageurs ? c'est qu'il y a entre tous les deux beaucoup de rapport. En effet, de même que les poissons fendent les eaux, qu'ils s'avancent par le mouvement de leurs nageoires, et que, par les diverses inflexions de leur queue, dont ils se servent comme d'un gouvernail, ils se dirigent en ligne droite et en ligne oblique; ainsi l'on voit les oiseaux nager dans l'air avec leurs ailes de la même manière. Comme donc tous deux nagent également, on leur a donné la même origine et on les a fait sortir également des eaux. Seulement aucun des oiseaux n'est sans pieds, parce que tirant tous leur vie de la terre, ils ont tous nécessairement besoin du secours des pieds. Ceux qui vivent de proie, ont des ongles pointus, propres â saisir les animaux. dont ils vivent. Les autres ont reçu l'avantage es pieds, qui leur sont nécessaires pour se fournir la nourriture et pour les autres besoins de la vie. Peu d'oiseaux ont de mauvais pieds, qui ne sont commodes ni pour marcher, ni pour prendre la proie. De ce nombre sont les hirondelles et les oiseaux appelés drépanes1 , lesquels vivent de petits animaux qui volent dans l’air. La faculté de raser la terre en volant sert de bons pieds à l’hirondelle.
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Homilien über das Hexaemeron (BKV)
2.
„Es bringe die Erde hervor eine lebendige Seele.” Warum bringt die Erde eine lebendige Seele hervor? S. 125 Damit du den Unterschied zwischen einer Tierseele und einer Menschenseele kennen lernest. Etwas später sollst du erfahren, wie die Seele des Menschen beschaffen ist; jetzt aber höre etwas über die Seele der Tiere! Da nach der Schrift eines jeden Tieres Seele sein Blut ist1, das Blut aber sich verdichtet und in Fleisch verwandelt, das Fleisch aber verwest und in Erde sich auflöst, so ist die Tierseele natürlich erdhaft. „Die Erde bringe eine lebendige Seele hervor.” Sieh auf die Verwandtschaft der Seele mit dem Blute, des Blutes mit dem Fleische, des Fleisches mit der Erde, und geh umgekehrt wieder denselben Weg zurück von der Erde zum Fleische, vom Fleische zum Blute, vom Blute zur Seele, so findest du, daß die Tierseele Erde ist. Glaub nicht, sie sei älter als ihre Leibessubstanz, oder sie werde nach der Auflösung des Fleisches fortbestehen! Kehr dich ab von dem Geschwätz der anmaßenden Philosophen, die sich nicht schämen, ihre Seelen mit den Seelen der Hunde auf eine Linie zu stellen, und behaupten, sie seien selbst einmal Frauen, Gesträuche und Seefische gewesen. Ob sie nun je einmal Fische gewesen, will ich nicht entscheiden, aber daß sie in dem Augenblicke, da sie das niederschrieben, unvernünftiger als die Fische waren, das möchte ich steif und fest behaupten. „Die Erde bringe hervor eine lebendige Seele.”
Vielleicht wundern sich sehr viele, weshalb ich mitten im Laufe der Rede ziemlich lange geschwiegen habe; doch werden die besonders aufmerksamen Zuhörer den Grund für mein Schweigen wohl wissen. Wieso? Durch ihr gegenseitiges Anschauen und Winken haben sie mich aufmerksam gemacht und mich an das erinnert, was ich übergangen hatte. Eine ganze Gattung in der Kreatur, und zwar nicht die unbedeutendste, ist uns entgangen, und nur wenig fehlte, so hätte unser Vortrag sie überhaupt nicht berührt. Denn „die Wasser bringen hervor kriechende Tiere mit lebendiger Seele nach ihrer Art und geflügelte Tiere, die über der Erde am Firmamente des Himmels dahinfliegen.” Gesprochen haben wir wohl von den schwimmenden Tieren, soweit S. 126 es die gestrige Abendstunde erlaubte; heute sind wir zur Schilderung der Landtiere übergegangen. Es entging uns also das Geflügel in der Mitte. Wie vergeßliche Wanderer, die etwas Wichtiges zurückgelassen haben und, obschon eine gute Strecke Weges weitergegangen, diese noch einmal machen und als verdiente Strafe für ihre Vergeßlichkeit die Beschwerden des Weges auf sich nehmen, so müssen also auch wir, wie billig, denselben Weg noch einmal machen. Was wir nämlich übergangen haben, ist auch nicht etwas Nebensächliches, sondern etwa ein Drittel der Tierwelt. Es gibt ja drei Tiergattungen: Landtiere, Vögel und Wassertiere. „Die Wasser”, heißt es, „bringen hervor kriechende Tiere mit lebendiger Seele nach ihrer Art, und geflügelte Tiere, die über der Erde an der Feste des Himmels dahinfliegen, nach ihrer Art.” Warum ließ er auch die geflügelten Tiere aus den Wassern entstehen? Weil eine gewisse Verwandtschaft besteht zwischen dem Gefieder und den Fischen. Wie nämlich die Fische das Wasser durchschneiden, mit den Flossen sich vorwärts bewegen, mit der Wendung des Schwanzes sich sowohl die Seitwärtsbewegungen geben wie die Richtung geradeaus, so sieht man auch das Geflügel mit seinen Schwingen in ähnlicher Weise die Luft durchschwimmen. Weil also beide Gattungen das Schwimmen als ihre gemeinsame Eigenart haben, ward zwischen ihnen gewissermaßen die Verwandtschaft infolge ihrer (gemeinsamen) Entstehung aus dem Wasser hergestellt. Nur daß kein Vogel ohne Füße ist, weil sie alle von der Erde ihre Nahrung erhalten, und darum alle den Dienst der Füße benötigen. Die Raubvögel haben zum Fange ihrer Beute ihre scharfen Klauen; den andern Vögeln ward zur Beschaffung ihres Futters und zu ihrer sonstigen Lebenserhaltung der Dienst ihrer Füße gegeben. Wenige Vögel sind schlecht auf den Füßen, die weder zum Gehen noch zum Jagen taugen; so können die Schwalben nicht gehen noch jagen, besonders die sogenannten Mauerschwalben, denen ihre Nahrung aus dem, was in der Luft herumschwirrt, zugedacht ist. Übrigens ersetzt bei der Schwalbe der nahe Flug an der Erde den Dienst der Füße.
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Lev 17,11 ↩