Translation
Hide
Discours Catéchétique
1.
Mais l'enseignement catéchétique, s'il s'arrête à ce qui a été dit, ne me paraît pas suffisant. Il faut en effet, ce me semble, en considérer aussi la suite. Cette suite, beaucoup de ceux qui viennent chercher la grâce du baptême, la négligent ; ils s'égarent en se dupant eux-mêmes, et leur régénération n'a que l'apparence, sans la réalité. Car la transformation de notre vie opérée par la régénération ne peut être une transformation, si nous restons dans notre état présent. Celui qui vit dans les mêmes conditions, j'ignore comment on peut s'imaginer que la naissance ait fait de lui un autre homme, puisqu'il n'y a de changé en lui aucun de ses traits caractéristiques. Que la naissance salutaire que nous recevons ait en vue le renouvellement et la transformation de notre nature, cela est évident pour tout le monde. [2] Mais la nature humaine, prise en soi, ne relire du baptême aucun changement : ni la raison, ni l'intelligence, ni la faculté de savoir, ni aucune autre propriété caractéristique de la nature humaine ne subit de transformation. Sans doute en effet la transformation aurait lieu dans le sens du pire, si l'une de ces propriétés naturelles éprouvait un changement. Si donc la naissance venue d'en haut est une restauration de l'homme, et si ces propriétés n'admettent pas de changement, il faut examiner au prix de quelle transformation s'accomplit la grâce de la régénération.
[3] C'est évidemment quand sont détruits les caractères mauvais de notre nature que s'opère le changement qui nous améliore. Si donc, selon la parole du prophète, le bain dans l'eau du sacrement purifie les désirs de notre volonté, en effaçant les vices de l'âme, nous devenons meilleurs, et nous sommes transformés dans le sens du mieux. Mais si le bain est donné au corps sans que l'âme soit lavée des souillures causées par les passions, et si la vie qui suit l'initiation s'accorde par son caractère avec la vie dépourvue d'initiation, si hardie que soit cette parole, je veux la dire sans détours : dans ces cas-là, l'eau est de l'eau ; car le don du Saint-Esprit ne se manifeste nulle part dans l'acte accompli, toutes les fois que l'homme, non content d'insulter à l'image divine qui est en lui, par le vice affreux de la colère ou par la passion de la cupidité, par le désordre indécent de l'esprit, par les fumées de l'orgueil, par l'envie et par le dédain, persiste à garder les gains injustement réalisés, et que la femme acquise par lui au prix de l'adultère continue à servir à ses plaisirs.
Translation
Hide
Große Katechese (BKV)
1.
Doch scheint mir die Katechese mit dem Dargelegten die Unterweisung noch nicht erschöpfend gegeben zu haben. Denn nach meinem Dafürhalten muß man auch das, was auf die Wiedergeburt folgt, in Betracht ziehen, weil dies viele von denen, welche zur Gnade der Taufe herantreten, übersehen und so sich selbst betrügen, indem sie nur dem Scheine nach, nicht aber wirklich wiedergeboren sind. Denn die Umwandlung unseres Lebens, welche durch die Wiedergeburt geschehen soll, wird doch nicht als Umwandlung anzusprechen sein, wenn wir in dem Zustande bleiben, in welchem wir vorher waren. Denn von jenem, der nach der Taufe noch der nämliche ist, weiß ich nicht, wie man annehmen könnte, er sei ein anderer geworden, während keine seiner in seinem Wandel sich zeigenden Eigenschaften eine Änderung erfuhren. Denn jedermann begreift, daß die heilbringende Geburt die Erneuerung und Umwandlung unserer Natur zum Ziele hat. Nun aber bewirkt die Taufe keine Veränderung der Menschennatur an sich; weder die Vernunft, noch der Verstand, noch die Fassungskraft wird geändert, noch sonst eine Fähigkeit, welche zur menschlichen Natur gehört; denn falls eine derartige Fähigkeit unserer Menschennatur eine Veränderung erführe, so würde dies eine Veränderung zum Schlechtern bedeuten. Da also in der genannten Beziehung eine Änderung nicht eintreten kann, die Wiedergeburt von oben aber dennoch eine Änderung bewirkt, so entsteht die Frage, in welcher Beziehung die Änderung sich vollzieht, welche die volle Gnade der Wiedergeburt mit sich bringt. Klar ist, daß eine Veränderung zum Bessern vorliegt, falls die schlechten Eigenschaften unserer Natur beseitigt werden. Wenn wir nun, in diesem geheimnisvollen Bade gewaschen, in unseren S. 83 Gesinnungen nach dem Worte des Propheten (Is. 1, 16) geläutert wurden und unsere Missetaten gewaschen sind, dann sind wir besser geworden und haben uns zum Besseren verändert. Wird dagegen dieses Bad nur dem Körper zuteil, während sich die Seele von den Flecken ihrer Krankheit nicht reinigt, sondern das Leben nach der Weihe dem vor der Weihe gleicht, so will ich, wenn es auch ein kühnes Wort ist, es dennoch aussprechen, daß das Wasser bei diesen nur Wasser war, weil die Gabe des Heiligen Geistes an dem Wiedergebornen in keiner Weise sich offenbarte, falls nicht bloß das häßliche Laster des Zornes das göttliche Ebenbild entstellt oder die Leidenschaft der Habsucht oder zügellose und schmähliche Gesinnung oder Stolz und Neid und Hochmut, sondern auch der ungerechte Gewinn bei ihm bleibt und das Weib, das er sich auf ehebrecherische Weise erworben, seinen Lüsten auch nachher noch dient.