• Home
  • Works
  • Introduction Guide Collaboration Sponsors / Collaborators Copyrights Contact Imprint
Bibliothek der Kirchenväter
Search
DE EN FR
Works Gregory of Nyssa (335-394) Oratio catechetica magna

Translation Hide
Discours Catéchétique

4.

[17] Or en nommant Dieu le créateur de l'homme, nous n'avons pas oublié les points qui ont été minutieusement fixés dans le préambule à l'adresse des païens. On y montrait que le verbe de Dieu, étant substantiel et doué d'une existence réelle, est lui-même à la fois Dieu et Verbe, qu'il embrasse toute puissance créatrice, ou plutôt qu'il est la puissance en soi, porté vers tout ce qui est bien, et accomplissant tout ce qu'il a résolu, au moyen du pouvoir associé à son désir, que la vie de tout ce qui existe est sa volonté et son œuvre, que c'est lui qui a appelé l'homme a la vie, après l'avoir paré, à l'image de Dieu, de tous les plus beaux privilèges.

[18] Or cela seul est pur nature immuable qui ne lient pas sa naissance d'une création, et tout ce que la nature incréée a tiré du néant, ayant commencé d'être à partir de cette transformation, vil au contraire dans le changement. Ce changement se produit sans cesse dans le sens du mieux, si la créature agit suivant sa nature, et elle est au contraire entraînée vers l'état opposé par un mouvement ininterrompu, si elle s'est détournée de la droite voie.

[19] L'homme rentrait dans cette dernière catégorie, lui que le caractère changeant de sa nature avait détourné sur la pente de l'étal opposé. D'autre part, l'abandon du bien une fois consommé a pour conséquence l'apparition de toutes les formes du mal, de sorte que l'éloignement de la vie fil place à la mort, que la privation de la lumière entraîna l'obscurité, que l'absence de vertu amena l'apparition du mal, et que toutes les formes du bien furent remplacées une à une par toute la série des maux opposés. Celui qui était tombé dans ces maux et les autres du même genre, par l'effet de son imprudence (car l'être dont la raison avait été égarée était incapable de rester dans la raison, et s'étant écarté de la sagesse, de prendre quelque décision sage), celui-là, par qui devait-il être ramené à la grâce primitive? [20] A qui importait le relèvement de la créature déchue, le rappel à la vie de l'être tombé dans la mort, la direction donnée à l'homme égaré ? A qui, si ce n'est au maître absolu de la nature ? A celui-là seul qui avait donné la vie a l'origine, appartenait en effet le pouvoir et le privilège de la ranimer, même éteinte. C'est ce que nous apprend le mystère de la vérité, en nous enseignant que Dieu a créé l'homme à l'origine, et l'a sauvé après sa chute.

Translation Hide
Große Katechese (BKV)

4.

Wenn wir aber Gott als den Schöpfer des Menschen festhalten, so dürfen wir nicht vergessen, was wir in der Einleitung gegen die Heiden bemerkten. Dort haben wir gezeigt, daß das Wort Gottes, wesenhaft und persönlich existierend, sowohl Wort als auch Gott ist und alle Schöpfermacht besitzt oder vielmehr die Allmacht selbst ist, ferner daß es nur das Gute anstrebt und soweit es will, auch ausführt, weil seinem Willen die entsprechende Macht zur Seite steht, desgleichen daß das Leben der Geschöpfe sein Wille und Werk ist, und daß von ihm zumal der Mensch ins Dasein gerufen und durch herrliche Gaben zur Ähnlichkeit mit Gott erhoben wurde. Da nun das Unerschaffene von Natur aus unwandelbar ist, alles dagegen, was durch die unerschaffene Natur erschaffen wurde, eben als Geschaffenes durch eine Veränderung sein Dasein begann und in steten Veränderungen sich weiterentwickelt, sei es daß bei naturgemäßer Entfaltung eine stete Veränderung zum Besseren stattfindet, sei es, daß beim Abgehen vom rechten Wege eine Wendung zum Schlimmen eintritt, und da nun auch der Mensch zu dieser Gattung gehört und seine Veränderlichkeit zum Schlimmen ausglitt, die einmalige Aufgabe des Guten alle Art von Übeln mit Notwendigkeit zur Folge hatte, so daß durch die Abkehr vom Leben der Tod eingeführt wurde, durch die Wegnahme des Lichtes die Finsternis entstand, durch die Entfernung der Tugend die Schlechtigkeit eintrat und statt der größten Fülle von Gütern ein ganzes Heer von Übeln einzog, ― durch wen S. 27 sollte nun der Mensch, nachdem er aus Torheit in solches Unheil gefallen war (unmöglich konnte er weise sein, da er der Weisheit den Rücken gekehrt hatte, unmöglich klug, da er der Klugheit entflohen war), wieder zur ursprünglichen Gnade zurückgerufen werden? Wem ziemte wohl die Aufrichtung des Gefallenen? wem die Heimholung des Verlornen? wem die Zurechtweisung des Verirrten? Wem sonst als jedenfalls dem Herrn der Natur? Denn nur für jenen, der ursprünglich das Leben verliehen hatte, war es möglich und geziemend, das verlorne Leben wieder zu erschaffen. Und dies gerade lernen wir durch das Geheimnis der Wahrheit, indem wir durch dasselbe belehrt werden, daß Gott es ist, der den Menschen im Anfange schuf und dann nach dem Falle wieder errettete.

  Print   Report an error
  • Show the text
  • Bibliographic Reference
  • Scans for this version
Translations of this Work
Discours Catéchétique
Große Katechese (BKV)
Commentaries for this Work
Einleitung zur „Großen Katechese"

Contents

Faculty of Theology, Patristics and History of the Early Church
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Imprint
Privacy policy