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Discours Catéchétique
1.
Quant au fait que Dieu s'est manifesté sous une forme charnelle, que celui qui en cherche les preuves en regarde les effets. Car on ne peut avoir de l'existence de Dieu, considérée en bloc, d'autre preuve que le témoignage de ses effets. De même donc qu'en jetant les yeux sur l'univers, et en examinant dans ses diverses faces l'économie du monde, ainsi que les bienfaits réalisés dans notre vie par une action divine, nous comprenons qu'il existe au-dessus une puissance créatrice de ce qui naît et protectrice de ce qui existe, de même aussi, quand il s'agit du Dieu qui s'est manifesté à nous au moyen de la chair, nous regardons comme une preuve suffisante de cette manifestation de la divinité les miracles considérés dans leurs effets, en remarquant dans les actions rapportées tous les traits caractéristiques de la nature divine.
[2] Il appartient à Dieu de donner la vie aux hommes, à Dieu de conserver ce qui existe par sa providence, à Dieu d'accorder le manger et le boire aux êtres qui ont en partage une vie charnelle, à Dieu de faire du bien à qui est dans le besoin, à Dieu de ramener à elle-même par la santé la nature qui s'était altérée par un effet de la maladie, à Dieu de régner également sur toute la création, sur la terre, sur la mer, sur l'air, et sur les régions plus élevées que l'air, à Dieu d'avoir une puissance qui suffise à tout, et avant toutes choses d'être supérieur à la mort et à la corruption. [3] Si donc le récit qui le concerne omettait quelqu'un de ces privilèges et d'autres du même genre, les esprits étrangers à la foi pourraient, avec raison, opposer au mystère de notre religion une fin de non-recevoir ; si, au contraire, tout ce qui permet de concevoir Dieu se remarque dans les récits qui nous parlent de lui, quel obstacle la foi rencontre-t-elle ?
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Große Katechese (BKV)
1.
S. 31 Wer aber dafür, daß Gott im Fleische sich geoffenbart habe, die Beweise sucht, der sehe hin auf seine Werke. Denn auch für die Existenz Gottes überhaupt haben wir wohl auch keinen anderen Beweis als den, der in seinen Werken liegt. Wie wir nun im Hinblick auf das Universum und in ernster Würdigung der Einrichtungen der Welt und der Wohltaten, die uns Gott während unseres Lebens spendet, zur Einsicht gelangen, daß über uns eine Macht thront, welche alles Werdende erschafft und alles Seiende erhält, so dürfen wir auch hinsichtlich der Offenbarung Gottes im Fleische als völlig genügenden Beweis die machtvollen Wunder betrachten, weil wir an den vom Herrn berichteten Werken alle jene Merkmale wahrnehmen, welche die göttliche Natur auszeichnen. Gott nur kann die Menschen ins Leben rufen, Gott nur den Lebenden durch seine Vorsehung erhalten, Gott nur ihnen Speise und Trank geben, so lange sie im Fleische leben, Gott nur die Natur durch Heilung wiederherstellen, wenn sie durch Krankheit gelitten, Gott nur in gleicher Weise die ganze Schöpfung beherrschen: Erde, Meer, Luft und die Regionen über der Luft, Gott nur eine Macht besitzen, die alles vermag und vor allem Tod und Verwesung überwindet.
Wenn nun die Geschichte des Herrn in diesen und ähnlichen Punkten ein Zurückbleiben aufweisen würde, so hätten die Ungläubigen das Recht, unser Glaubensgeheimnis zu verwerfen; wenn aber alle Merkmale, die Gott kennzeichnen, in den Berichten über ihn sich finden ― was kann man dann noch als Hindernis des Glaubens angeben?Kapitel 13. Geburt und Tod beweisen nicht die bloße Menschheit Jesu.