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Works Gregory of Nyssa (335-394) Oratio catechetica magna

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Discours Catéchétique

1.

Mais il est naturel qu'un esprit attentif à l'enchaînement du discours cherche où se découvre dans les faits mentionnés le pouvoir de la divinité, où se découvre l'incorruptibilité de la puissance divine. Pour rendre ces points encore parfaitement clairs, examinons donc avec soin la suite du mystère, où se montre le mieux le mélange de la puissance avec l'amour de l'humanité.

[2] Tout d'abord, le fait que la nature toute puissante a été capable de descendre jusqu'à la bassesse de la condition humaine est une plus grande preuve de puissance que les miracles d'un caractère imposant et surnaturel. Car l'accomplissement par la puissance divine d'une action grande et sublime est, en quelque sorte, une conséquence logique de sa nature. Et on ne ferait pas entendre un paradoxe en disant que toute la création comprise dans l'univers, et tout ce qui existe en dehors du monde visible, s'est constitué en vertu de la puissance divine, la volonté même de Dieu s'étant transformée en substance selon son désir. Mais l'humiliation de Dieu montre la surabondance de son pouvoir, qui n'est entravé en rien au milieu de ces conditions contraires à sa nature.

[3] La tendance à monter est propre à la nature du feu, et on ne saurait s'étonner d'un phénomène naturel à la flamme. Si au contraire, on voit la flamme s'abaisser à la façon des corps pesants, on trouve surprenant un semblable phénomène. Comment le feu, tout en restant feu, déroge-t-il à sa nature par le mode de son mouvement, dans cette tendance à descendre? Il en est ainsi pour la puissance divine et suprême : ni les immensités des cieux, ni l'éclat des astres, ni l'ordonnance de l'univers et l'économie prolongée du monde ne font voir cette puissance autant que la condescendance qui l'incline vers la faiblesse de notre nature. Nous y voyons comment la grandeur, se trouvant placée dans la bassesse, se laisse apercevoir dans la bassesse sans déchoir de son élévation ; comment la Divinité, s'étant unie à la nature humaine, devient ceci tout en restant cela.

[4] Comme on l'a dit plus haut, il était impossible à la puissance adverse d'entrer en contact avec Dieu s'il se présentait sans mélange, et d'affronter son apparition, si elle avait lieu sans voile ; c'est pourquoi la Divinité, voulant offrir une prise facile à celui qui cherchait à nous échanger contre un objet plus précieux, se cacha sous l'enveloppe de notre nature, afin que l'appât de la chair fit passer avec lui l'hameçon de la Divinité, comme il arrive pour les poissons gourmands, et qu'ainsi, la vie ayant été logée dans la mort, et la lumière étant venue briller dans les ténèbres, on vît disparaître ce qui est conçu comme opposé à la lumière et à la vie. Car il est impossible aux ténèbres de subsister en présence de la lumière, de même qu'il ne peut y avoir de mort quand la vie est en activité.

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Große Katechese (BKV)

1.

S. 49 Wer aber dem Gang der Erörterung mit Aufmerksamkeit gefolgt ist, wird wohl fragen: wo ist in diesem Geheimnis die Macht der Gottheit, wo die Unüberwindlichkeit der göttlichen Kraft wirksam? Damit nun auch diese Vollkommenheit deutlich erkannt werde, wollen wir noch tiefer in das Geheimnis eindringen, um zu sehen, worin sich die Macht Gottes im Verein mit seiner Liebe zu uns Menschen am herrlichsten offenbare. Vor allem liegt darin, daß die allmächtige Natur imstande war, auch zur Niedrigkeit der Menschheit herabzusteigen, ein viel deutlicherer Erweis ihrer Macht als in der Größe ihrer Wunder, die alle natürlichen Kräfte übersteigen. Denn wenn sie Großes und Erhabenes wirkt, so gehört dies zur Natur und zum Begriffe der göttlichen Macht; und es hat nichts Befremdendes für das Ohr, zu vernehmen, das ganze Universum und alles, was wir noch außerhalb der sichtbaren Welt erkennen, habe in der Macht Gottes seinen Bestand, da sein Wille jede Verwirklichung findet, die er wünscht. Sein Herabsteigen in die Niedrigkeit ist aber ein gewisses Übermaß von Macht, für die es auch in dem kein Hindernis gibt, was sozusagen gegen seine Natur ist. Denn wie es der Flamme eigen ist, nach oben zu streben, und daher niemand diese ihre natürliche Wirksamkeit für auffällig findet, dagegen alle, welche die Flamme, einem schweren Körper gleich, nach abwärts sinken sähen, so etwas für verwunderlich halten würden, wie das Feuer zwar Feuer bliebe, aber doch in seiner Bewegung nach unten eine Richtung einschlägt, die gegen seine Natur geht, so beweist die Größe der Himmel, der Glanz der Gestirne, die Einrichtung des Universums oder die stete und planmäßige Leitung aller Dinge die göttliche und überschwengliche Macht nicht in dem Grade als das Herabsteigen zur Schwachheit unserer Natur, wie nämlich das Hohe zum Niedrigen sich neigt und in Niedrigkeit erscheint, ohne jedoch von seiner Hoheit herabzusteigen, wie die Gottheit mit der menschlichen Natur sich vereinigt und diese wird, dabei aber S. 50 jene bleibt. Weil nämlich, wie oben gezeigt wurde, die uns feindselige Macht nicht imstande war, sich mit dem unverhüllt gegenwärtigen Gott in Verbindung zu setzen und seine rein himmlische Erscheinung zu ertragen, so hat sich Gott, um dem sein Lösegeld für uns Verlangenden zugänglich zu werden, unter der Hülle unserer Natur verborgen, damit, wie es bei gierigen Fischen zu geschehen pflegt, mit dem Köder des Fleisches zugleich der Angelhaken der Gottheit verschluckt werde1, und so durch Überführung des Lebens in den Tod und durch Aufgang des Lichtes in der Finsternis das dem Leben und dem Tode Entgegengesetzte vernichtet werde; denn weder kann die Finsternis fortbestehen, wenn das Licht erscheint, noch der Tod existieren, wo das Leben wirkt.


  1. Über dieses bei altchristlichen und mittelalterlichen Schriftstellern öfter wiederkehrende Exempel vgl. J. Zellinger, Der geköderte Leviathan im Hortus deliciarum der Herrad von Landsperg, in: Historisches Jahrbuch XXXXV (1925) S. 161―177. ↩

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Große Katechese (BKV)
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