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Über die Märtyrer in Palästina (BKV)
V.
Zu derselben Zeit und in denselben Tagen mußte auch in Tyrus ein junger Mann, namens Ulpianus, schreckliche Mißhandlungen und fürchterliche Geißelungen ertragen und wurde sodann zugleich mit einem Hund und einer Aspis, der giftigen Schlange, in eine rohe Rindshaut eingenäht, in das Meer geworfen; aus diesem Grunde glaubten wir berechtigt zu sein — im Zusammenhang mit dem Martyrium des Apphianus — auch ihn zu erwähnen. Das Schicksal des Apphianus teilte bald darauf Ädesius1 , sein Bruder nicht nur im Herrn, sondern auch der leiblichen Abstammung nach: er hatte den gleichen Vater. Oftmals hatte er seinen Glauben bekannt, lange Zeit die Leiden des Kerkers getragen und war durch den Spruch des Statthalters in die Bergwerke von Palästina gesandt worden. Dabei hatte er allezeit in ärmlichem Philosophenmantel ein philosophisches Leben geführt.2 Schließlich kam er nach Alexandrien. Er sah, S. 286wie der dortige Richter Christen aburteilte und sie gegen alles Recht behandelte, wie er bald angesehene Männer verschiedenfach misshandelte, bald durchaus ehrbare Frauen und reine Jungfrauen Bordellhaltern zu schmachvoller Entehrung übergeben ließ. Und da ihn diese Dinge unerträglich schienen, wagte er die gleiche Tat wie sein Bruder. Festen Schrittes trat er vor den Richter und überhäufte ihn in Worten und Tätlichkeiten mit Schimpf und Schande. Die verschiedenen Folterqualen, die darauf über ihn verhängt wurden, ertrug er aufs mannhafteste und fand schließlich wie sein Bruder den Tod im Meere. Dieser Vorfall spielte in der geschilderten Weise, wie schon bemerkt, kurze Zeit später.
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Auch die längere Fassung des Martyriums des Ädesius liegt außer in der syrischen Übersetzung [S] im griechischen Originaltext [G 2] vor. Danach war Ädesius ein Schüler des Pamphilus; der Statthalter von Ägypten hieß Hierokles. Ädesius schlug ihm entrüstet über sein ungesetzliches Verfahren, mit beiden Händen ins Gesicht, warf ihn zu Boden, und ehe sein Gefolge zu Hilfe kommen konnte, versetzte er ihm wuchtige Schläge mit den Worten: „Du sollst dich nicht unterstehen, Gottes Diener unnatürlich zu beschimpfen . .“ ↩
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Er besaß mehr wissenschaftliche Bildung als sein Bruder und fühlte sich besonders von der philosophischen Wissenschaft angezogen. ↩
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Sur les martyrs de Palestine
CHAPITRE V (version brève)
[1] Au même temps et aux mêmes jours, dans la ville de Tyr, un jeune homme du nom d'Ulpien, après de terribles tortures et de très dures flagellations, fut enfermé avec un chien et ce reptile venimeux qu'est un aspic, dans une peau de bœuf récemment écorché, et jeté lui aussi à la mer. Aussi bien, il me semble convenable que nous fassions mémoire de lui aussi dans le récit du martyre d'Apphianos.
[2] Des supplices du même genre que ceux d'Apphianos furent un peu plus tard supportés par celui qui était son frère, non pas seulement en Dieu, mais par la chair, et qui avait le même père, Aedesios. Après des confes- 209 sions sans nombre, les mauvais traitements prolongés dans les prisons et les condamnations du gouverneur, en vertu desquelles il est affecté aux mines de Palestine, après s'être en toutes ces épreuves montré philosophe par sa conduite comme dans son habit (il possédait en effet une éducation plus complète que son frère et c'était des écoles des philosophes qu'il était sorti), il acheva sa vie dans la ville d'Alexandrie. [3] Il y avait là un juge qui statuait sur le sort des chrétiens. Il se conduisait avec une grossièreté dépassant les bornes convenables; tantôt il injuriait de diverses manières des hommes dignes de respect, tantôt il livrait des femmes d'une pureté céleste et des vierges sacrées à des tenanciers de maisons de débauche pour de honteux outrages, Aedésios entreprend la même chose que son frère, et comme 211 ces faits lui paraissaient intolérables, il s'avance avec une assurance courageuse, et aux paroles joignant les actes, il livre le juge à la honte et au déshonneur. Ensuite il supporte, d'une façon tout à fait généreuse, les douleurs multiples des tortures et endure la mort de son frère; il est jeté à la mer. Mais les faits qui le concernent, ainsi du reste que je l'ai dit, se passèrent de cette façon un peu plus tard.
CHAPITRE V (version longe)
[2] Ce furent des souffrances semblables que peu après son frère de père, du nom d'Aedésios, eut à supporter. Avant qu'Apphianos ne se fût donné à Dieu, celui-ci l'avait prévenu et s'était adonné à la philoso- 209 phie. Il s'était livré à divers genres d'études, s'était attaché à recevoir l'éducation non pas seulement des Grecs, mais aussi des Romains, et avait fréquenté l'école de Pamphile fort longtemps. Après de nombreuses confessions et des mauvais traitements prolongés dans les prisons, il fut d'abord envoyé aux mines de cuivre de Palestine. [3] Plus tard, après y avoir souffert, il vint à Alexandrie, rencontra Hiéroclès, qui avait toute l'Egypte sous son autorité et jugeait les chrétiens. Quand il eut appris qu'il violait les lois des convenances pour insulter les martyrs du Christ, qu'il livrait les vierges saintes de Dieu à des tenanciers de maisons de débauche pour souiller et violenter leur corps, il ne put supporter le spectacle de tels procédés et il se laissa emporter à 211 un acte semblable à celui de son frère. Rempli d'un zèle divin il s'avance, et joignant le geste à la parole, il couvre Hiéroclès de honte ; de sa main il le gifle au visage, le jette à terre sur le dos, le frappe et l'avertit en même temps qu'il n'ait plus à entreprendre ce qui est contre nature sur les serviteurs de Dieu. Il dit encore bien d'autres choses, et, à la suite de cela, après avoir supporté tout à fait courageusement les tortures qu'on appliquait à son corps, il fut jeté dans la mer et endura le trépas de son frère ; mais il combattit ce combat un peu plus lard. Au reste parmi les martyrs de Palestine après Apphianos, ce fut Agapius qui s'avança pour la lutte.