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Histoire ecclésiastique
Préface
L'évêque de l'église des Romains, Soter, mourut donc pendant la huitième année de son épiscopat. Son successeur, le douzième depuis les apôtres, fut Eleuthère. On était dans la dix-septième année de l'empereur Anloninus Vérus [177-178], pendant laquelle, en certaines régions de la terre, la persécution se ralluma contre nous avec une très grande vigueur. L'attaque vint du peuple des villes et on peut conjecturer que des milliers de martyrs s'y illustrèrent, d'après ce qui se passa dans une seule nation ; il advint du reste que ces événements furent écrits et transmis à la postérité : ils étaient vraiment dignes d'une impérissable mémoire. [2] Le texte entier du récit très complet de ces faits a été inséré par nous dans le Recueil des martyrs, qui contient un exposé non seulement historique mais aussi doctrinal: autant d'ailleurs que le sujet présent le comportera, j'en ferai des extraits que je donnerai ici.
[3] D'autres, dans leurs récits et leurs histoires, se sont bornés à transmettre par écrit les victoires et les trophées enlevés aux ennemis, la vaillance des chefs et le Courage des soldats qui ont souillé leurs mains de sang, en des meurtres nombreux, à cause de leurs 9 enfants, de leur pairie et de leurs autres intérêts. [4] Le livre où nous exposons la manière de se conduire selon Dieu, inscrira sur dos colonnes éternelles les luttes très pacifiques pour la paix de l'âme, ainsi que les hommes qui ont eu le courage d'y préférer la vérité à la patrie et la religion aux êtres les plus chers. Il proclamera les résistances des athlètes de la religion, les vaillances qui ont supporté tant d'épreuves, les trophées ravis aux démons, les victoires remportées sur les adversaires invisibles, et les couronnes obtenues après tout cela pour un immortel souvenir.
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Kirchengeschichte (BKV)
Vorwort.
Der römische Bischof Soter starb nach achtjähriger Regierung. Ihm folgte als zwölfter Bischof nach den Aposteln Eleutherus, und zwar im 17. Jahre der Regierung des Kaisers Antoninus Verus.1 Als damals an verschiedenen Teilen der Erde durch das Hetzen städtischer Einwohner heftige Verfolgungen gegen uns erregt wurden, zeichneten sich Tausende von Märtyrern aus, wie sich aus der Geschichte eines einzigen Volkes2 erschließen läßt, die der Nachwelt überliefert wurde, und die es auch tatsächlich verdient, unvergessen zu bleiben. Den ausführlichen Bericht hierüber habe ich vollständig meiner Aktensammlung über die Märtyrer einverleibt;3 er hat nicht nur historischen, sondern auch pädagogischen Wert. Was davon für den vorliegenden Zweck von Bedeutung ist, will ich nunmehr auswählen und anführen. Während andere Geschichtschreiber über militärische Siege, über Erfolge im Felde, über Feldherrntalente und über die Tugenden der Soldaten S. 207 schrieben, welche sich aus Liebe zu ihren Kindern, ihrem Vaterlande und ihren sonstigen Gütern mit Blut und tausenderlei Mordtaten befleckt haben, will meine Geschichte über den Staat Gottes den friedlichen Kampf für den Seelenfrieden und mehr die Kämpfer für Wahrheit und Glauben als die Kämpfer für Vaterland und Freunde verewigen, indem sie die Standhaftigkeit und die große männliche Ausdauer der Glaubensstreiter, ihre Triumphe über die Dämonen, ihre Erfolge über die unsichtbaren Widersacher und endlich ihre Siegeskronen zur ewigen Erinnerung verkündet.