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Works John Chrysostom (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

2.

Also nicht von jener Geburt reden wir jetzt, sondern von dieser zeitlichen, die in dieser Welt vor sich ging, und für die wir ungezählte Zeugen besitzen. Über diese also wollen wir so reden, wie wir es mit der Hilfe des Heiligen Geistes am besten können. Denn auch sie vermögen wir nicht mit voller Deutlichkeit zu erklären, da auch sie überaus wunderbar und geheimnisvoll ist. Glaube darum ja nicht etwas Geringfügiges zu vernehmen, wenn du von dieser Geburt hörst; nimm vielmehr deine ganze Aufmerksamkeit zusammen, und erzittere alsbald, wenn du hörst, dass Gott auf die Welt gekommen. Dies ist ja so wunderbar und außergewöhnlich, dass selbst die Engel darob einen Reigen bildeten und die Welt deswegen glücklich priesen, dass auch Propheten S. 33in Staunen gerieten darüber, dass „Auf Erden man ihn schaute, und er unter Menschen wandelte“1 . Fürwahr, es ist etwas Außergewöhnliches, zu hören, dass Gott, der Unaussprechliche, Unfassbare, Unbegreifliche, der dem Vater gleich ist, durch einer Jungfrau Schoß zu uns kam, dass er einwilligte vom Weibe geboren zu werden, und dass er David und Abraham zu Vorfahren haben sollte. Und was rede ich von David und Abraham? Noch weit staunenerregender ist es, dass auch jene Frauen dazu gehören sollten, die ich kurz zuvor erwähnte! Wenn du solches hörst, ermanne dich und lass keinen gemeinen Argwohn aufkommen, sondern bewundere gerade hierin das am meisten, dass er, der doch der Sohn des ewigen Gottes ist, sein wahrer Sohn, sich willig auch Davids Sohn nennen ließ, um dich zum Gottessohn zu machen; er duldete es, dass ein Knecht sein Vater werde, damit er dir, dem Knechte, deinen Herrn zum Vater geben könne.

Hast du also jetzt schon aus der Einleitung gesehen, welcher Art das Evangelium ist? Wenn du aber Zweifel hast über den Teil, der dich betrifft, so lerne an ihn glauben, wenigstens durch das, was er geworden ist; denn für den menschlichen Verstand ist es viel schwerer zu begreifen, dass Gott Mensch geworden sei, als dass ein Mensch Sohn Gottes genannt werde. Wenn du also hörst, der Sohn Gottes sei2 der Sohn Davids und Abrahams, so zweifle nicht länger, dass auch du, ein Sohn Adams, Sohn Gottes sein wirst. Er hätte sich ja doch nicht ganz umsonst so sehr erniedrigt, wenn er nicht uns dadurch erhöhen wollte. Er wurde dem Fleische nach geboren, damit du aus dem Geiste geboren würdest; er wurde vom Weibe geboren, damit du aufhörest, der bloße Sohn eines Weibes zu sein. Deshalb hat er auch eine zweifache Geburt, eine, die der unseren ähnlich ist, und eine, die die unsere überragt. Vom Weibe geboren zu werden, ward unser Anteil; hingegen nicht aus dem Blute und nicht nach dem Willen des Fleisches oder eines Mannes geboren zu werden, sondern aus dem Heiligen Geiste, das war schon S. 34ein Hinweis auf die zukünftige Geburt, die höher stehen sollte als die unsere, und die er uns durch die Gnade des Heiligen Geistes vermitteln wollte. Mit allem übrigen war es ebenso, z.B. mit der Taufe, die etwas von der alten und etwas von der neuen Ordnung besaß. Von einem Propheten getauft zu werden, wies auf die alte Ordnung hin, die Herabkunft des Heiligen Geistes aber auf die neue. Und wie einer, der in der Mitte zwischen zwei anderen steht, diese dadurch verbindet, dass er jedem eine Hand reicht, so hat auch er getan, indem er das Alte mit dem Neuen verband, die göttliche Natur mit der menschlichen, das Seinige mit dem Unserigen.

Siehst du jetzt, in welchem Glanze die Stadt erstrahlt, wie sehr sie dich schon gleich von Anfang an mit ihrem Lichte erhellt, wie schnell du in ihr wie in einem Heerlager den König in deiner eigenen Gestalt schauen durftest? Hienieden zeigt sich ja ein König nicht immer im Glanze seiner königlichen Würde, sondern er legt oft Purpur und Krone ab und zieht den Soldatenmantel an, damit er nicht erkannt werde und die Aufmerksamkeit der Feinde auf sich ziehe. Dort aber ist gerade das Gegenteil der Fall, damit er nämlich nicht erkannt werde, und dadurch dem Feinde Gelegenheit verschaffe, vor dem Kampfe zu fliehen, und um nicht seine eigenen Leute in Verwirrung zu bringen. Er will retten, nicht erschrecken. Deshalb hat ihm auch Gott alsbald diesen Namen gegeben, und ihn Jesus genannt. Denn dieser Name Jesus ist nicht griechisch, sondern hebräisch und bedeutet in griechischer Übersetzung Soter3 ; Erlöser aber heißt er, weil er sein Volk erlöste.


  1. Bar 3,38 ↩

  2. auch ↩

  3. d.h. Erlöser ↩

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

2.

Ce n’est donc point de cette première naissance que je parle ici; c’est sa naissance terrestre prouvée par une infinité de témoins, dont je tâcherai de vous dire ce que la grâce du Saint-Esprit aura daigné m’en apprendre.

Il n’est pas même possible d’expliquer celle-ci bien clairement, parce qu’elle est elle-même pu mystère grand et redoutable. Ne la considérez donc pas comme peu importante lorsqu’on vous en parle, mais au contraire soutenez votre attention, et tremblez lorsque vous entendez dire qu’un Dieu est venu sur la terre. C’est une merveille si étonnante et tellement inouïe, que les anges en choeur en ont rendu gloire à Dieu au nom de toute la terre, par leurs acclamations et par leurs louanges. Les prophètes mêmes se sont longtemps auparavant écriés avec une profonde admiration « Enfin il a été vu, sur la terre, et il a conversé parmi les hommes! » (Bar. III, 38.) Car c’est un étrange prodige que ce Dieu ineffable, incompréhensible, égal en tout à son Père, soit venu à nous en passant par le sein d’une vierge, et qu’il se soit rabaissé jusqu’à naître d’une femme; qu’il ait bien voulu avoir David et Abraham pour ses ancêtres, et non seulement David et Abraham, mais ce qui est encore plus étonnant, des femmes semblables à celles dont nous vous avons déjà parlé.

Lors donc que vous entendez de si grandes choses, élevez votre esprit et ne concevez rien de bas, que votre admiration redouble en voyant le vrai et unique Fils du Père, souffrir d’être appelé fils de David, pour vous rendre enfant de Dieu, et ne refuser pas d’avoir pour père son esclave, afin que vous qui étiez esclave ayez Dieu pour père. Voyez combien cet Evangile, c’est-à-dire, cette bonne nouvelle qu’on nous annonce est admirable dès l’entrée.

Si vous doutez de la gloire qui vous est promise, soyez-en persuadé par l’humiliation de Jésus-Christ. Car la raison de l’homme a bien plus de peine à comprendre qu’un Dieu soit devenu homme, qu’à s’expliquer qu’un homme puisse devenir enfant de Dieu. Lors donc que vous entendez dire que le Fils de Dieu est aussi fils de David et d’Abraham, ne doutez plus que vous, qui êtes enfant d’Adam, vous ne soyez aussi enfant de Dieu. Car ce serait en vain qu’un Dieu se fût abaissé si profondément, si ce n’avait été pour relever l’homme. Il est né selon la chair afin que vous renaissiez selon l’esprit. Il est né d’une femme, afin que vous cessiez d’être le fils d’une femme.

C’est pourquoi il est né en deux manières différentes, dont l’une est semblable à notre naissance, et l’autre est infiniment élevée au-dessus de nous : car il a cela de commun avec nous, qu’il est né d’une femme, mais ce qu’il a de particulier c’est : « Qu’il n’est point né du sang, ni de la volonté de l’homme ou de la chair (Jean I,13), » mais du Saint-Esprit, et que sa naissance en ce point était la figure de cette renaissance divine, qu’il nous devait donner par la grâce du Saint-Esprit. On peut dire la même chose de tous ses autres mystères. Son baptême avait quelque chose de l’Ancien Testament et du Nouveau.; de l’Ancien, en ce qu’il l’a reçu d’un prophète ; du Nouveau, en ce qu’il reçut visiblement le Saint-Esprit. Jésus-Christ, en s’incarnant, a fait comme une personne qui, voyant deux hommes se battre , les prendrait tous deux par la main et les réconcilierait ensemble. Ainsi, en venant au monde, il a réuni la nature humaine avec la nature divine; la grandeur de Dieu avec la bassesse de l’homme; et la loi ancienne avec la nouvelle.

Vous voyez donc, dès l’entrée, quel est l’éclat de cette ville sainte; et, comme le Roi y paraît d’abord revêtu de notre chair, ainsi qu’un prince au milieu de son armée. Souvent un roi dans le combat ne porte point les marques de sa dignité et de sa puissance. Il quitte la pourpre et le diadème, et s’habille comme l’un de ses soldats. Mais les rois de la terre se déguisent de la sorte de peur d’attirer sur eux , en se faisant connaître , tous les efforts de leurs ennemis, au lieu que le nôtre l’a fait pour ne pas mettre d’abord tous ses ennemis en fuite, et ne pas épouvanter ses amis. Il était venu, non pour nous effrayer, mais pour nous sauver. C’est pourquoi, dès le commencement de l’Evangile, il est appelé Jésus; et ce mot qui est hébreu et non grec, signifie « Sauveur, » parce que, dit l’Evangile, « il sauvera son peuple. » (Matth. I, 21.)

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