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Works John Chrysostom (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

5.

Aber trotzdem kommt dir der Verlust unerträglich vor. Nun, dann solltest du gerade deswegen den anderen nicht beweinen; denn er ist jetzt von vielen derartigen Schicksalsschlägen befreit. Sei also nicht abgeneigt und missgünstig gegen ihn. Denn sich selbst den Tod wünschen wegen des vorzeitigen Verlustes des anderen, ihn betrauern, weil er nicht mehr lebt und nicht mehr imstande ist, viele ähnliche Leiden zu erfahren, das tut nur einer, der eher von Missgunst und Abneigung erfüllt ist. Denke also nicht daran, dass er nicht nach Hause zurückkehrt, sondern vielmehr, dass du selbst nach kurzer Zeit zu ihm gehen wirst. Grüble nicht darüber nach, dass er nicht mehr hierher zurückkommen werde, sondern darüber, dass die ganze sichtbare Welt selbst nicht so bleiben wird, dass auch sie umgewandelt wird. Der Himmel, die Erde, das Meer, alles wird umgestaltet, und dann wirst du dein Kind in größerer Herrlichkeit wieder erhalten. Und wenn einer in Sünden dahingeschieden ist, so war er eben im Bösen verhärtet; denn hätte Gott gewusst, dass er sich noch bekehren würde, so hätte er ihn nicht vor der Buße sterben lassen. Ist er aber im Zustand der Gerechtigkeit gestorben, so ist er im sicheren Besitze der Seligkeit. Daraus ergibt sich klar, dass deine Tränen nicht der Ausfluss der Liebe sind, sondern unvernünftiger Leidenschaft. Denn hättest du den Verstorbenen geliebt, so S. d448 müsstest du dich freuen und frohlocken darüber, dass er den Gefahren dieses Lebens entronnen ist. Oder sage, was bietet uns das Leben mehr? Was sieht man besonders Merkwürdiges und Neues? Wiederholt sich nicht Tag für Tag der Kreislauf der Dinge. Tag und Nacht, Nacht und Tag, Winter und Sommer, Sommer und Winter und weiter nichts? Das alles bleibt sich immer gleich. Nur die Übel sind außergewöhnlich und wirklich neu. Und du wolltest, dass er sich damit Tag für Tag abgebe und hier bleibe, Krankheiten, Trauer, Furcht und Angst ertrage, und viel Unheil entweder erfahre oder wenigstens fürchte, es erfahren zu müssen? Das kannst du doch wohl nicht behaupten, dass es möglich sei, das weite Meer dieses Lebens zu durchfahren und dabei von Kummer und Sorgen und allen anderen Dingen dieser Art freizubleiben. Außerdem bedenke auch, dass du keinem Unsterblichen das Leben geschenkt und wäre er nicht heute gestorben, der Tod hätte ihn doch kurze Zeit später erreicht.

Aber du konntest dich noch gar nicht satt sehen an ihm! Dafür wirst du ihn in der anderen Welt für immer besitzen. Allein du möchtest ihn auch hienieden sehen? Nun, was hindert dich daran? Er ist auch hienieden, wenn du nur vernünftig bist. Denn die Hoffnung auf das Zukünftige ist besser, als wenn du ihn vor dir sähest. Ja, wenn du ihn in einem königlichen Palaste wüsstest, so würdest du ihn nicht mehr zu sehen verlangen, in dem Bewusstsein, dass es ihm gut geht. Und hier, wo du ihn doch an einen viel besseren Ort hingehen sahest, bis du verzagt, obwohl es sich nur um kurze Zeit handelt, und obwohl du statt seiner doch noch deinen Gemahl hast. Aber du hast keinen Mann mehr? Dafür hast du doch einen Tröster, den Vater der Waisen, den Richter der Witwen. Höre nur, wie Paulus diese Witwenschaft glücklich preist mit den Worten: „Wer eine wahrhafte Witwe ist und allein lebt, hofft auf den Herrn“1 . Eine solche Witwe wird ja auch um so ehrwürdiger erscheinen, je mehr sie sich ergeben zeigt.

S. d449 Sei also nicht in Trauer über einen Sohn, der dir die Himmelskrone bringen soll, für den du Belohnung erwartest. Da hast ja nur geliehenes Gut zurückerstattet, wenn du das zurückgibst, was dir anvertraut war. Mache dir also keine weiteren Sorgen, wenn du deinen Besitz in einer unverletzlichen Schatzkammer hinterlegt hast. Wenn du dir aber auch klar würdest darüber, was das Leben hienieden ist, und was das zukünftige, und dass dieses Leben nur ein Spinngewebe ist und ein Schatten, das jenseitige aber von ewiger Dauer, so würdest du keine weiteren Trostgründe mehr brauchen. Jetzt ist dein Kind von allen Wechselfällen des Lebens befreit. Wäre es aber am Leben geblieben, so wäre es vielleicht gut, vielleicht aber auch schlecht geworden. Oder siehst du nicht, wie viele Eltern ihre eigenen Kinder verstoßen? Und wie viele gezwungen sind, Kinder zu haben und zu behalten, die noch schlimmer sind als andere, die verstoßen wurden? Das alles wollen wir bedenken, und uns daraus eine Lehre ziehen. So werden wir nicht bloß dem Verstorbenen nützen, sondern auch bei den Menschen großes Lob ernten, und von Gott noch größeren Lohn für unsere Ergebung erhalten, sowie die ewigen Güter erlangen, deren wir alle teilhaftig werden mögen durch die Gnade und Liebe unseres Herrn Jesus Christus, der die Ehre und die Macht besitzt in alle Ewigkeit. Amen!


  1. 1 Tim 5,5 ↩

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

5.

Mais peut-être que tout ce que nous vous représentons n’empêche pas que cette mort ne voua paraisse insupportable. C’est donc pour cela même que vous devez cesser de pleurer, puisque la mort de celui que vous regrettez l’a délivré de tant de maux. Ne lui portez donc point envie, et ne soyez point fâché de son bonheur. Car lorsque vous souhaitez vous-même de mourir parce qu’un des vôtres est mort un peu trop tôt et que vous vous affligez de ce qu’il ne jouit plus d’une vie qui l’aurait exposé à tant de misères, il semble que vous agissez plus par un mouvement d’envie que par une amitié véritable. Ne considérez donc pas que vous ne reverrez plus votre fils mort, mais pensez que vous l’irez retrouver bientôt. Ne regardez point qu’il n’est plus en ce monde, mais que ce monde un jour ne sera plus, que tout y changera de forme, que le ciel, la terre et la nier passeront, et qu’alors vous recevrez votre fils dans une gloire infinie. (257)

Si celui que vous pleurez est mort dans le péché, la mort en arrête le cours; et si Dieu eût prévu qu’il en eût dû faire pénitence, il ne l’eût pas sitôt retiré du monde. Que s’il est mort dans la grâce et dans l’innocence, son innocence n’est plus en danger, et il en possède une récompense qui ne finira jamais.

Il paraît donc, par tout ce que nous avons dit, que vos larmes sont plutôt l’effet d’un trouble d’esprit et d’une passion peu raisonnable, que d’un amour sage et bien réglé. Que si vous aimiez véritablement celui qui est mort, vous devriez vous réjouir clé ce qu’il a été délivré bientôt d’une navigation dangereuse. Car il y a quelque chose de stable dans le cours ordinaire de la nature. Le jour succède à la nuit et la nuit au jour. L’été vient après l’hiver et l’hiver après l’été. Ainsi les saisons s’entre-suivent et elles sont toujours liées de même es unes aux autres. Mais les maux au contraire viennent en foule et à contre temps, sans ordre et sans mesure, et notre vie est sujette à des accidents toujours nouveaux.

Voudriez-vous donc que votre fils fût encore assujéti à ces misères, qu’à chaque jour il fût exposé à une nouvelle peine, qu’il fût tantôt dans la maladie, tantôt dans la tristesse, et toujours dans la souffrance d’un mal et dans l’appréhension d’un autre? Car vous ne pouvez pas dire qu’il eût pu passer le cours de cette vie sans éprouver toutes ces inquiétudes et tous ces soins.

Mais vous, ô mère, qui pleurez votre fils, considérez que celui que vous aviez mis au monde n’était pas immortel, et que s’il n’était mort maintenant, il devait mourir bientôt après. Que si vous dites que vous n’avez pas eu le temps de jouir de lui, vous le ferez pleinement dans le ciel. Mais vous le voudriez voir maintenant ?Et moi je vous dis que si vous êtes sage de la sagesse de Dieu, il lie tiendra qu’à vous de le voir. Car l’espérance des chrétiens est beaucoup plus claire et plus assurée que vos propres yeux.

Si l’on voulait tirer votre fils d’auprès de vous pour le faire roi d’un grand royaume, refuseriez-vous de le laisser aller pour ne pas perdre le vain plaisir de le voir? Et maintenant qu’il est passé en un royaume infiniment plus grand et plus heureux que tous ceux de la terre ensemble, vous ne pouvez souffrir d’être un moment séparée de lui, lors particulièrement qu’au lieu d’un fils vous avez un mari qui vous console. Que si vous n’en avez plus, vous avez toujours pour consolateur « le père des orphelins et le juge des veuves. »Voyez de quelle manière saint Paul relève ces sortes de veuves : « Celle, » dit-il, « qui est véritablement veuve et désolée, met son espérance en Dieu. » (I Tim. V, 5.) Ce sont là les plus excellentes veuves, puisque ce sont les plus patientes.

Ne pleurez donc plus, et ne vous affligez point d’une chose pour laquelle vous espérez une si grande récompense. Vous n’avez fait que rendre un dépôt que l’on vous avait confié. C’est pourquoi n’en soyez plus en peine, puisque Dieu l’a repris et l’a mis dans son trésor éternel. Que si vous comprenez bien la différence qu’il y a entre la vie de la terre et celle du ciel, si vous voyez à fond l’inconstance et le néant de celle-ci et la grandeur et la solidité de l’autre, vous n’aurez pas besoin que je vous dise rien davantage.

C’est de cette agitation et de ce trouble que votre fils maintenant est délivré. S’il était demeuré sur la terre, vous ne savez s’il eût été bon ou méchant. Ne voyez-vous pas tous les jours combien de pères sont contraints de chasser leurs fils d’auprès d’eux et de les déshériter; et combien d’autres les retiennent malgré eux, quoiqu’ils soient pires que ceux que l’on chasse? Pensons donc à toutes ces choses et servons-nous-en pour régler nos moeurs. Car c‘est ainsi que notre patience sera approuvée des morts mêmes que nous pleurons, qu’elle sera estimée des hommes et couronnée par la miséricorde de Dieu, qui nous fera jouir des biens éternels, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui est la gloire et la puissance, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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