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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

3.

Voyez-vous comme l'apôtre s'exprime nettement ! N'y a-t-il pas là de quoi les détourne? des hommes corrompus qui les obsèdent? Il ne se sert pas du mot « prévarication », qui a plus de force pourtant que le mot « iniquité ». Il ne dit pas : Ceux qui sont dans la lumière et ceux qui sont dans les Ténèbres; mais il oppose une chose à une autre, met en regard deux choses incompatibles : la lumière et les ténèbres. Il ne dit pas ceux qui appartiennent au Christ et ceux qui appartiennent au démon, mais il oppose le Christ à Bélial, et cette opposition est bien plus marquée. Le mot Bélial en Hébreu signifie apostat. — « Qu'y a-t-il de commun entre le fidèle et l'infidèle? » Ce n'est plus seulement le vice qu'il attaque ou la vertu qu’il recommande ; il met aussi les personnes en parallèle. Il ne dit pas : « Quelle société? » Mais : « Quel partage? » — Il veut parler des récompenses. — « Quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles? Car vous êtes le temple du Dieu vivant». Voici le sens de ces paroles : Votre roi n'a rien de commun avec le démon. « Quel accord y a-t-il entre le Christ et Bélial? » Point de rapport non plus entre les choses elles-mêmes : « Quel commerce entre la lumière et les ténèbres? » Donc vous non plus vous ne devez pas avoir de relations avec les infidèles. Il nomme d'abord le roi, puis les sujets, afin de les séparer plus complètement de leurs ennemis. Après avoir dit : « Quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? » il les appelle « le temple du Dieu vivant ». Ce n'est pas une flatterie; il leur en donne immédiatement la preuve. Louer quelqu'un sans appuyer son éloge sur aucune preuve, cela, ressemble à une flatterie. Quelle preuve l'apôtre leur donne-t-il donc à l'appui de cette parole? «J'habiterai en eux et je m'y promènerai ». J'habiterai dans ces temples, et je m'y promènerai : marque éclatante de l'amour de Dieu pour eux ! « Ils seront mon peuple et je serai leur Dieu ». Que direz-vous maintenant? Vous portez- Dieu au dedans de vos âmes; et vous .courez à là suite des infidèles ! Oui, vous portez-en vous le Seigneur qui n'a rien de commun avec eux. Etes-vous excusables? Songez donc à l'hôte qui se promène, pour ainsi dire, dans vos âmes, qui y fait son séjour !

« C'est pourquoi sortez du milieu d'eux, séparez-vous de leur société, ne touchez point ce qui est impur.» — « Et je vous recevrai, dit le Seigneur... (17, 18) ». Il ne dit pas : Ne commettez point d'actions impures; il exige quelque chose de plus; ne touchez pas à ce qui est impur, n'en approchez point. Quelles sont les impuretés de la chair? C'est l'adultère , la fornication , l’incontinence. Et les impuretés de l'âme : ce sont les mauvaises pensées, les regards indécents, le souvenir des injures, les fourberies, et le reste. L'apôtre veut que nous soyons purs et de corps et d'âme. Et voyez comme Dieu récompense la pureté ! On est éloigné des méchants et réuni au Seigneur. Ecoutez ce qui suit : « Je serai votre père et vous serez mes fils et mes filles », dit le Seigneur. Ainsi le prophète annonçait bien longtemps à l'avance notre véritable, grandeur, notre régénération parla grâce.

« Telles sont les promesses, qui nous sont faites, mes bien-aimés... » (VII, 1). Quelles promesses? Nous sommes les temples de Dieu, nous sommes ses fils. et ses filles,» il est notre hôte, il se promène au dedans de nous; nous sommes son peuple, il est notre Dieu et notre père. — « Purifions-nous de toute souillure de la chair et de l'esprit ». N'ayons point de contact avec ce qui est impur : autrement nous souillons notre corps; n'ayons point de contact avec ce qui souille l'âme : autrement notre âme devient impure. Il va plus loin et il ajoute : « Achevons de nous sanctifier dans la crainte de Dieu». Il ne suffit pas en effet de n'avoir aucun contact avec l'impureté, pour être pur. Si nous voulons être saints, il faut des efforts, de l’attention , de la prudence. Il a raison d'ajouter: « Dans la crainte de Dieu ». La pureté en effet peut être un effet non de la crainte de Dieu, mais de la vaine gloire. Mais ces paroles offrent encore un autre sens, et font voir la manière dont se perfectionne la sainteté: Les passions peuvent bien vous tyranniser : mais si vous vous armez de la crainte de Dieu, vous briserez vite leur fureur. Par sainteté l'apôtre n'entend pas seulement la pureté, mais, aussi l'état d'une âme libre de. tout péché. Celui-là est saint, qui n'a rien à se reprocher. Vous serez donc saint, si, non content de ne pas vous livrer à la débauche, vous repoussez l'avarice; l'envie, l'arrogance et la vaine gloire; surtout la vaine gloire qu'il (88) faut fuir en toute circonstance, et principalement quand vous faites l'aumône.

Dès que vous y joignez l'orgueil, ce n'est plus une aumône, mais un acte d'ostentation et de cruauté. Si vous faites l'aumône non par pitié, mais par désir de paraître, n'est-ce point plutôt un outrage qu'une aumône? Ne dénoncez-vous point votre frère? Pour faire l'aumône il ne suffit donc point de donner de l'argent; il faut le donner. paru n sentiment de pitié. Ceux qui .dans les théâtres donnent de l'argent aux enfants qu'ils corrompent et à d'autres qui se montrent sur la scène, ne font certes point l'aumône; ceux qui en donnent à des courtisanes, loin de se montrer en cela généreux, ne font qu'outrager ceux auxquels ils donnent. Il en est de même de celui qui recherche la vaine gloire. Le débauché qui vient de faire outrage à une courtisane, lui paie le prix de cet outrage. Vous aussi vous exigez une récompense de celui que vous outragez, et vous vous faites à vous comme à lui une mauvaise réputation. Bien plus, vous vous faites à vous-même là plus grand tort. C'est une maladie, c'est une cruauté qui nous enlève tous nos biens : elle en fait sa proie, semblable à une bête féroce ou à un chien dévoré par la rage. L'homme impitoyable ne donne jamais rien, il est vrai, à celui qui est . pauvre; mais vous faites pire encore, vous empêchez de faire l'aumône ceux qui en auraient le désir. En vantant votre bienfait, en le publiant partout, vous perdez la réputation de celui qui l'a reçu, et vous arrêtez celui qui s'apprêtait à donner quelque chose, pour peu qu'il manque de générosité. Non, il ne donnera rien à un homme qui à reçu de vous, qui ne manque par conséquent de rien ; et si cet homme vient le trouver, il le traitera d'importun.

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

III.

15. 16. Welche Übereinkunft hat Christus mit Belial? oder welchen Antheil ein Gläubiger mit dem Ungläubigen? welche Übereinstimmung ein Tempel Gottes mit Götzen?

Siehst du, wie dem Apostel schon die bloßen Namen genügen, um von solcher Verbindung abzuschrecken? Denn er sagt nicht: Welche Gemeinschaft ist zwischen Gerechtigkeit und Übertretung, sondern er wählt das stärkere „Gesetzlosigkeit“; es heißt auch nicht: Zwischen den Kindern des Lichtes und den Kindern der Finsterniß, sondern es sind die Gegensätze selbst genannt, die sich ewig einander ausschließen, Licht und Finsterniß. So heißt es auch nicht: Zwischen Denen, die Christus, und Denen, die dem Satan angehören, sondern, was noch viel weiter auseinander steht: „Zwischen Christus und Belial;“ so nennt hier Paulus mit hebräischem Worte den Abtrünnigen. — „Oder welchen Antheil hat ein Gläubiger mit dem Ungläubigen?“ Hier endlich gedenkt er, jedoch ganz unbestimmt, der Personen, damit es nicht scheine, als handle es sich nur allgemein um die Verurtheilung des Lasters und das Lob der Tugend. Und er sagt hier nicht Gemeinschaft, sondern „Antheil“, mit Hinweis auf die Siegespreise. „Welche Übereinstimmung hat ein Tempel Gottes mit Götzen?“ Denn ihr seid Tempel des lebendigen Gottes. Damit will Paulus sagen: Weder euer König hat Etwas gemein mit dem Bösen — „denn welche Übereinkunft zwischen Christus und Belial?“ — noch auch die Sachen; „denn welche Gemeinschaft besteht zwischen Licht und Finsterniß?“ So dürft denn auch ihr keine haben. Zuerst gedenkt er des Königs, dann wendet er sich an die Gläubigen selbst, um sie durch solchen Hinweis desto sicherer von S. 235 den Ungläubigen zu trennen. Dann weil er gesagt hat: „Welche Übereinstimmung hat ein Tempel Gottes mit Götzen,“ weil er ausgesprochen: „Ihr seid Tempel des lebendigen Gottes,“ so sieht er sich veranlaßt auch die Beweisstelle anzuführen, um zu zeigen, daß er nicht die Absicht habe, ihnen zu schmeicheln, wenn er sie Tempel Gottes nenne. Denn wer lobt und nicht auch den Beweis erbringt, der verfällt dem Scheine des Schmeichelns. Welches ist nun das Zeugniß? „Ich werde wohnen unter ihnen,“ heißt es, „und wandeln.“1 Ich werde wohnen in Tempeln und wandeln, womit eine besonders innige Verbindung gemeint ist. „Und sie werden mir sein zum Volke, und ich werde ihnen sein zum Gotte.“ Wie nun? frägt Paulus; Gott trägst du in dir und läufst Götzen nach? Gott, der Nichts gemein hat mit ihnen? Wie sollte Das Vergebung finden? Bedenke, wer in dir wandelt, wer in dir wohnt!

17. 18. Darum gehet weg aus ihrer Mitte und sondert euch ab und Unreines berühret nicht,2 und ich werde euch aufnehmen, spricht der Herr.

Der Apostel sagt nicht: Thuet nichts Unreines; er verlangt noch größere Achtsamkeit und sagt: Berühret es auch nicht und kommt ihm nicht nahe! Was ist denn aber „Befleckung des Fleisches“? Ehebruch, Unzucht, Ausschweifung jeder Art. Und was befleckt die Seele? Unreine Gedanken, zügellose Augen, Rachgierde, Arglist und Änliches. Die Gläubigen sollen demnach rein sein in beiden Beziehungen. Und siehst du den Lohn, der darauf S. 236 gesetzt ist? Die Absonderung von den Bösen und die Vereinigung mit Gott. Höre auch, was weiter folgt:

Und ich werde euch zum Vater sein, und ihr werdet mir sein zu Söhnen und Töchtern, spricht der Herr.

Siehst du, wie schon lange voraus der Prophet unseren gegenwärtigen Adel verkündet und die Wiedergeburt durch die Gnade!

Kap. VII.

1. Da wir nun diese Verheissungen haben, Geliebteste.

Welche Verheissungen? Daß wir Tempel Gottes sind, Söhne und Töchter Gottes, daß Gott in uns wohnt und wandelt, daß wir sein Volk werden, daß wir Gott selbst zum Vater haben. — „So wollen wir uns reinigen von jeder Befleckung des Fleisches und des Geistes.“ Berühren wir nichts Unreines; denn das ist Befleckung des Fleisches; berühren wir auch Nichts, was die Seele verunreinigt, denn das ist Befleckung des Geistes. Und damit allein ist Paulus nicht zufrieden, er verlangt noch ferners: „Indem wir Heiligung vollenden in Furcht Gottes.“ Das allein macht uns nicht schon rein, wenn wir bloß nichts Unreines berühren, sondern um heilig zu werden, ist uns noch Weiteres nöthig, nämlich Eifer, Achtsamkeit und Gottesfurcht. Und passend sagt Paulus: „In Furcht Gottes.“ Denn man kann auch Ehrbarkeit pflegen ohne die Furcht Gottes, aus bloßer Ehrsucht. Ausserdem aber deutet Paulus noch auf etwas Anderes hin, wenn er sagt: „In Furcht Gottes,“ nämlich auf die Art und Weise, in welcher die Heiligung sich vollendet. Denn mag auch die S. 237 Leidenschaft noch so ungestüm sein, sobald du ihr die Furcht Gottes als Damm entgegenstellst, so hat sich ihre Wuth gebrochen. Unter Heiligung versteht aber hier der Apostel nicht bloß die Liebe zur Ehrbarkeit, sondern die Ausrottung jeglicher Sünde; denn heilig ist, wer rein ist. Um aber rein zu werden, muß man nicht bloß von der Unlauterkeit sich losmachen, sondern auch Habsucht, Verläumdung, Anmaßung und Ehrsucht ablegen, und namentlich die Ehrsucht, die man zwar überall fliehen muß, am meisten aber beim Almosen; denn es wäre kein Almosen mehr, wenn es dieses Gebrechen an sich hat, sondern Schaustellung und Grausamkeit.

Wenn du nicht aus Mitleid gibst, sondern um deine Gabe auszuposaunen, so ist Das kein Almosen, sondern eher eine Beschimpfung; denn du hast den Bruder bloßgestellt. Nicht also schon das Geben, sondern das Geben aus Erbarmen ist Almosen. So finden sich unter den Besuchern der Theater Manche, die freigebig sind gegen ausgeschämte Knaben und gegen Andere, die auf der Bühne sich hervorthun; aber Das ist kein Almosen; und auch Jene geben, die mit den Weibern der Schande zu thun haben; aber Das ist nicht Großmuth, sondern Beschimpfung. Diesen gleicht auch der Ehrsüchtige. Denn wie Der, welcher mit der Dirne sündigt, ihr den Lohn der Entehrung gibt, so verlangst du umgekehrt einen Lohn von Dem, der den Schimpf empfängt, und dafür, daß du dich und ihn in schlechten Ruf gebracht. Und überdieß ist der Schaden unermeßlich. Denn gleich einem wilden Thiere, gleich einem wüthenden Hunde, der uns anfällt, raubt uns diese arge Krankheit, diese Unmenschlichkeit alles Verdienst des Guten; denn eine Unmenschlichkeit, eine Grausamkeit ist es, ja noch schlimmer als Dieses. Der Herzlose versagt wohl dem Bittenden die Gabe; aber du thust noch mehr als er; du hinderst auch Andere am Geben. Denn wenn du deine Gabe überall bekannt machst, so zerstörst du den guten Ruf des Empfängers und scheuchst Den zurück, der S. 238 geben wollte, wenn Dieser wandelbar ist. Er wird fernerhin nicht mehr geben, weil er meint, der Arme habe schon empfangen und sei nicht mehr so bedürftig; ja er wird es ihm gemeiniglich sogar übel nehmen, wenn er trotz der empfangenen Gabe wieder kommt und bittet, und ihn für unverschämt halten.


  1. III. Mos. 26, 11. ↩

  2. Is. 52, 11. ↩

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