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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam ad Ephesios commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens

5.

Songez-y, je vous en prie; voilà un banquet (453) royal : les anges le desservent, le monarque même y assiste, et vous restez là bouche béante? Vos vêtements sont souillés, et vous ne vous en inquiétez pas? — Mais non : ils sont propres? Mettez-vous donc à table, et communiez. Il vient chaque jour visiter les convives, il parle à tous ; il dira donc à votre conscience: Amis, comment êtes-vous ici sans habit de noce? Il ne dit pas : Pourquoi avez-vous pris place à la table? C'est avant l'installation, avant l'entrée qu'il déclare qu'on est indigne. En effet, il ne dit pas : Pourquoi avez-vous pris place? mais bien : Pourquoi êtes-vous entré? Voilà ce qu'il dit maintenant même à nous tous qui nous tenons ici debout, sans pudeur et sans honte. En effet, quiconque ne participe pas aux sacrements, celui-là est un impudent, un effronté. Voilà,pourquoi on commence par exclure ceux qui sont en état de péché. Ainsi que, lorsque le maître prend place à table, il ne faut pas que les serviteurs qui l'ont offensé soient présents, et que l'on a soin de les écarter : de même ici, quand on offre le sacrifice, et que la victime est le Christ, l'Agneau du Seigneur, en entendant ces mots : « Prions tous en commun », en voyant les vestibules s'ouvrir, vous devez croire que le ciel s'ouvre, et que les anges descendent de là-haut. Si donc aucune des personnes étrangères à nos mystères ne doit rester dans l'assistance, il en est de même des initiés qui sont souillés.

Dites-moi : supposez qu'une personne invitée à un festin se lave les mains, s'attable, soit toute prête à goûter aux mets, et que néanmoins elle n'y touche pas, ne sera-ce pas faire injure à celui qui l'a invitée? ne vaudrait-il pas mieux n'être pas venu? De même pour vous . cous êtes présent, vous avez chanté l'hymne : vous vous êtes mis au nombre de ceux qui sont dignes en ne vous retirant pas avec les indignes; comment êtes-vous resté, si vous ne prenez point part au banquet? Je suis indigne, dites-vous... Vous êtes donc indigne aussi de la communion des prières. En effet, ce n'est pas seulement le sacrifice, ce sont encore les cantiques qui font descendre de toutes parts le Saint-Esprit. Ne voyez-vous pas que nos serviteurs lavent la table avec une éponge, et nettoient la maison avant de mettre la table? Cela se fait par les prières, par la voix du diacre. Nous lavons l'église comme avec une éponge, afin qu'elle soit pure pour l'offrande, qu'il n'y 'ait ni tache ni souillure... Les yeux mêmes des indignes, leurs oreilles sont ici de trop. « Si une bête touche la montagne, elle sera lapidée ». (Exode, XIX, 13.) Ainsi les Juifs n'étaient pas même dignes de monter sur la montagne : du reste, ils s'approuvèrent ensuite, et virent la place où avait été Dieu. Eh bien ! quand tout sera fini, vous pourrez vous approcher et regarder : mais tant que Dieu est là, retirez-vous : cela né vous est pas plus permis qu'au catéchumène. Car il n'y a pas égalité entre celui qui n'a jamais touché aux sacrements, et celui qui, après les avoir reçus, les brave par des offenses, et se rend indigne de son privilège. de. pourrais ajouter d'autres considérations encore plus effrayantes : niais de crainte de charger votre mémoire, j'en reste là : ceux qui ne seront point corrigés par ce que j'ai dit, ne le seraient point par de plus longs développements. Si donc nous ne voulons pas rendre notre jugement plus rigoureux, je vous supplie, non de vous présenter, mais de vous rendre dignes du lieu où vous êtes et du sacrement.

Dites-moi : si un roi vous donnait cet ordre . impérieux: Si quelqu'un fait telle chose, qu'il në paraisse pas à ma table ; est-ce que vous ne feriez pas tous vos efforts pour être admis? Eh bien ! nous sommes conviés au ciel, à là table du grand, du sublime monarque,et nous, hésitons, et nous tergiversons, et nous ne nous hâtons point d'accourir? Et quel espoir de salut nous reste-t-il? Nous ne, pouvons alléguer notre faiblesse , nous ne pouvons mettre en cause la nature : la négligence , voilà le seul principe de notre indignité. Nous avons dit ce que nous avions à vous dire. Que celui qui produit la componction dans les coeurs, qui donne l'esprit de componction, produise un pareil effet dans vos âmes et y enfouisse profondément sa semence, afin que vous conceviez de sa crainte, que vous enfantiez un esprit de salut, et que vous approchiez avec confiance. « Tes fils », est-il écrit, « sont comme de jeunes pousses d'olivier autour de ta table ». (Ps. CXXVII, 3.) Ainsi donc, point de vieilles pensées; rien de farouche, d'aigre, de sauvage. Car telles sont les jeunes pousses propres à donner du fruit, ce fruit merveilleux de l'olivier; assez fortes pour que tous soient autour de la table, et ne se réunissent pas ici étourdiment ni à la légère, mais avec crainte et tremblement. Ainsi vous verrez là-haut le (454) Christ lui-même avec confiance, et vous serez jugés dignes du royaume céleste, auquel puissions-nous tous parvenir, par la grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ avec qui gloire, puissance, honneur au Père et au Saint-Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)

5.

S. 196 Bedenke doch, ich bitte dich: eine königliche Tafel ist bereitet, Engel bedienen sie, der König selbst ist gegenwärtig, und du stehst da und gähnst? Schmutzig ist deine Kleidung, und du achtest nicht darauf? Sie ist rein, sagst du? Nun dann setze dich und beteilige dich am Mahle! Täglich kommt der König, die Gäste zu sehen, mit jedem unterhält er sich; auch jetzt noch spricht er im Gewissen zu uns: Freunde, was tut ihr hier ohne hochzeitliches Kleid? Er sagte nicht: „Warum hast du dich zu Tische gesetzt?“ Nein, er bezeichnet ihn von vornherein als unwürdig, auch nur den Speisesaal zu betreten. Denn er sagte nicht; „Warum hast du an der Tafel Platz genommen“, sondern: „Wie bist du da hereingekommen?“1 . Diese Worte richtet er auch jetzt noch an jeden von uns, wenn wir schamlos und frech dastehen. Denn schmalos und frech ist jeder, der sich einfindet, ohne an den heiligen Geheimnissen teilzunehmen. Deshalb werden die, welche in Sünden sind, vorher hinausgeschickt. Denn gleich wie, wenn der Herr zu Tische erscheint, die straffälligen Diener sich nicht sehen lassen dürfen, sondern ihm aus dem Wege gehen, so auch hier, wenn das heilige Opfer dargebracht und Christus, das Lamm Gottes, geopfert wird. Sobald du da hörst: „Laßt uns alle gemeinschaftlich beten!“, sobald du siehst, daß der Vorhang zugezogen wird, so stelle dir vor, als öffne sich der Himmel oben und als stiegen die Engel herab. Wie nun kein Ungetaufter zugegen sein darf, so auch kein Getaufter, der nicht rein ist. Sage mir, wenn einer, S. 197 der zu einem Gastmahle geladen worden ist, die Hände wüsche, Platz nähme und sich für das Mahl bereitmachte, dann aber nichts genießen wollte: würde er dadurch den Gastgeber nicht gröblich beleidigen? Würde ein solcher nicht besser tun, lieber gar nicht zu erscheinen? So hast nun auch du dich eingefunden, hast den Lobgesang2 mitgesungen, hast, indem du dich nicht mit den Unwürdigen enferntest, bekundet, daß du zu den Würdigen dich rechnest. Warum bist du geblieben, wenn du nun doch am Mahle nicht teilnimmst? Ich bin dessen nicht würdig, sagst du? Dann bist du auch nicht würdig jener Teilnahme, die in den Gebeten liegt. Denn nicht allein durch die vorgesetzte Speise, sondern auch durch jene Gesänge kommt der Geist allseits herab. - Siehst du nicht, daß unsere Diener mit dem Schwamm den Tisch abwaschen und das Haus reinigen und alsdann die Schüsseln auftragen? Das geschieht hier durch die Gebete, durch den Ruf des Diakons. Wie mit einem Schwamme waschen wir die Kirche rein, damit vor einer reinen Kirche alles aufgetragen werde, damit keine Makel oder Runzel3 vorhanden sei. Unwürdig sind die Augen, das, was hier vorgeht, zu schauen, unwürdig die Ohren, es zu hören. „Selbst wenn ein Tier“, sagt die Schrift, „den Berg berührt, soll es gesteinigt werden.“

So waren die Israeliten nicht einmal würdig, den Berg zu betreten, solange Gott darauf verweilte; erst nachher durften sie hingehen und die Stelle sehen, an der Gott gestanden war. Auch du kannst nachher in die Kirche kommen und sie besehen; aber fort mit dir, wenn e r zugegen ist! Da ist es dir ebenso wenig erlaubt wie einem Katechumenen; [ja noch weniger]. Denn es ist nicht einerlei, ob man der hl. Geheimnisse noch nicht teilhaftig geworden ist, oder ob man nach Empfang derselben sich mit Schuld belädt, sie S. 198 geringschätzt und sich ihrer unwürdig macht.- Ich könnte noch Mehreres und noch Schrecklicheres sagen; aber um eure Seelen nicht zu beschweren, möge schon dies genügen. Wer sich dadurch nicht zur Vernunft bringen läßt, bei dem wären auch weitere Vorstellungen vergeblich. Damit wir euch also nicht ein noch größeres Strafgericht zuziehen, so ermahnen wir euch, nicht daß ihr der Kirche fernbleibt, sondern daß ihr euch würdig machet, dem Opfer beizuwohnen und zum Tische hinzutreten. Sage mir, wenn ein König den Befehl erließe: Wofern jemand das und das tut, soll er teilhaben an meinem Tische! würdet ihr dafür nicht alles tun? In den Himmel hat er uns berufen, an den Tisch des großen und wunderbaren Königs; und wir zaudern und zögern, statt schleunigst hinzueilen? Wie können wir da noch auf die Seligkeit hoffen? Wir können uns nicht mit unserer Schwachheit entschuldigen, nicht entschuldigen mit unserer Natur; unser Leichtsinn allein ist es, der uns unwürdig macht. - Damit schließen wir. Er aber, der die Herzen rührt und den Geist der Zerknirschung gibt, möge eure Herzen rühren und seinen Samen tief in dieselben einsenken, auf daß seine Furcht in euch den Geist des Heiles erzeuge und ihr mit Zuversicht seinem Tische nahen könnt. Sagt ja die Schrift: „Deine Kinder sind wie Setzreiser von Oliven rings um deinen Tisch“4 . Da darf nichts Altes, nichts Wildes, nichts Unveredeltes, nichts Rohes sein. Denn nur solche junge Pflanzen sind geeignet, Frucht zu bringen, und zwar die köstliche Olivenfrucht, und sie gedeihen kräftig, so daß alle den Tisch umringen und doch nicht unbesonnen und aufs Geratewohl hier zusammenkommen, sondern mit Ehrfurcht und heiliger Scheu. So werdet ihr dann auch ihn, Christus, im Jenseits mit Zuversicht schauen und des himmlischen Reiches gewürdigt werden, dessen wir alle teilhaftig S. 199 werden mögen durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit unseres Herrn Jesus Christus, mit welchem dem Vater gleichwie dem Hl. Geiste Herrlichkeit, Macht und Ehre sei, jetzt und allezeit und in alle Ewigkeit! Amen.


  1. Mt 22,12 ↩

  2. Trisagion ↩

  3. Eph 5,27; Ex 19,13 ↩

  4. Ps 127,3 ↩

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