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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam ad Ephesios commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens

1.

Ici encore il extirpe la racine d'amertume, il retranche le principe de la colère. Que dit-il, en effet? « Ayez donc soin de marcher avec circonspection ». Il savait que son Maître, en envoyant ses disciples comme des brebis au milieu des loups, leur recommandait encore d'être comme des colombes : « Et vous serez simples comme des colombes ». (Matth. X, 16.) Etant au milieu dés loups, et ayant ordre de ne pas se venger et de souffrir, ils avaient, par conséquent, besoin de cette exhortation. La première comparaison pouvait suffire, à la vérité, pour les rendre patients : mesurez ce que la seconde ajoute à la force du précepte. Et voyez comment Paul s'attache à prémunir ses auditeurs en leur disant : « Ayez « soin de marcher avec circonspection ». Des cités entières étaient en guerre avec eux; cette guerre avait pénétré jusque dans les maisons; la division régnait entre le père et le fils, la fille et la mère. Pourquoi? Quelle était l'origine de ces divisions? C'est qu'on avait entendu dire au Christ : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n'est pas digne de moi ». (Matth. X, 16, 37.) Paul ne voulait pas qu'on crût qu'il existait des guerres et des combats sans but : car si les chrétiens, de leur côté, étaient devenus agresseurs, ç'aurait été le signal de grandes colères. Voilà pourquoi il dit : « Ayez donc soin de marcher avec circonspection ». En d'autres termes : La prédication mise à part, ne donnez pas d'autre sujet, d'autre motif de haine contre volts. Que personne n'ait autre chose à vous imputer : soyez respectueux et soumis dans toutes les choses qui n'intéressent pas la prédication, qui ne gênent point la piété : « Rendez à tous ce qui leur est dû: à qui le tribut, le tribut; à qui l'impôt, l'impôt ». (Rom. XIII, 7.) Car les incrédules rentreront en eux-mêmes, quand ils nous verront irréprochables dans le reste. « Non comme des insensés, mais comme des hommes sages, rachetant le temps ». Il ne dit pas cela pour nous conseiller d'être souples et de prendre toutes les formes. Voici ce qu'il veut dire : Le temps n'est pas à vous; vous n'êtes en ce monde que des étrangers, des voyageurs de passage : ne cherchez pas les honneurs, ne cherchez pas la gloire, ne cherchez pas la puissance, ne cherchez pas la vengeance; subissez tout, et par ce moyen rachetez le temps ; ne craignez pas de payer, payez tout ce que l'on exigera... Il y a ici quelque obscurité : tâchons de l'éclaircir au moyen d'un exemple : Supposez qu'un homme possède une maison magnifique et que des gens y pénètrent pour le tuer; qu'alors pour se sauver il donne une forte somme à ces scélérats : nous dirons qu'il se rachète... Eh bien ! vous aussi vous êtes possesseur d'une superbe maison, vous avez la vraie foi : on vous poursuit pour vous dépouiller : donnez (533) tout ce qu'on vous demandera, gardez seulement le principal, à savoir la foi. « Parce que les jours sont mauvais ».

Qu'est-ce que des jours mauvais? Il s'agit ici d'une manière d'être particulière du jour. Demandez-vous ce qui est mauvais dans chacune des choses qui nous touchent, et vous saurez ce que c'est que des jours mauvais. Qu'est-ce que le mal du corps? la maladie. Le mal de l'âme? la malignité. Le mal de l'eau? l'amertume.. Le mal pour chaque chose, est une imperfection qui affecte sa nature. Si donc il y a des jours mauvais, le mal doit être dans le jour lui-même, dans les heures, dans la lumière. C'est ainsi que le Christ a dit: « A chaque jour suffit son mal ». (Matth. VI, 34.) Ce texte nous aidera à comprendre l'autre. Qu'est-ce que ces mauvais jours dont Paul nous parle? que ce temps mauvais? Il n'a pas en vue ces oeuvres de Dieu prises dans leur essence, mais les événements qui s'y passent nous disons de même: J'ai passé une pénible, une mauvaise journée: mais comment a-t-elle pu être pénible, sinon par les événements qui l'ont signalée? Ces événements sont en partie heureux, comme venant de Dieu; en partie mauvais, comme venant de la perversité humaine. Les hommes sont donc les auteurs. de ce qui arrive de mauvais dans le temps, et de là certaines époques sont appelées mauvaises expression qui est aussi en usage parmi nous. « Ne soyez donc pas imprudents, mais comprenez quelle est la volonté de Dieu, et ne vous enivrez pas de vin, qui renferme la licence (18) » .

En effet, l'excès de vin nous rend irritables, effrontés, prompts à faillir et à nous emporter. C'est pour la joie que le vin nous a été donné, et non pour l'ivresse : mais aujourd'hui on paraît une femme, on est ridicule, quand on ne s'enivre pas. Quel espoir de salut reste-t-il désormais? C'est un ridicule, dites-moi, de ne pas s'enivrer? mais n'est-ce pas l'ivresse, au contraire, qui devrait être le plus grand des ridicules? Tout le monde, sans doute, doit la fuir : personne autant que le soldat qui vit au milieu des glaives et des massacres; personne autant que le soldat qui est en butte à bien d'autres excitations, celles de la liberté, du pouvoir, des dangers et des combats au milieu desquels sa vie se passe. Voulez-vous apprendre dans quelles circonstances le vin est une bonne chose? Ecoutez ce que dit l'Ecriture : « Donnez le vin à ceux qui sont dans la peine, et l'ivresse à ceux qui sont dans la douleur». (Prov. XXXI, 6.) Rien de mieux: car le vin sait adoucir les afflictions et dissiper les nuages de la tristesse. « Le vin réjouit le coeur de l'homme ». (Psaume, CIII,15.) Comment donc le vin produit-il l'ivresse? car la même cause ne peut produire des effets contraires. La cause de l'ivresse n'est pas le vin, mais l'abus du vin. Le vin ne nous a pas été donné pour une autre fin que la santé du corps: or l'abus y est un obstacle. Ecoutez encore ce que le même saint écrit à Timothée : « Use d'un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes infirmités ». (I Tim. V, 23.)

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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)

1.

Vers 15: „Sehet daher zu, Brüder, wie ihr vorsichtig wandelt, nicht wie Unweise, sondern wie Weise,

V.16: indem ihr die Zeit erkauft; denn die Tage sind böse.

V.17: Darum seid nicht unverständig, sondern verstehet, was der Wille des Herrn ist.“

Noch immer rottet der Apostel die Wurzel der Bitterkeit aus, noch immer zerstört er die Grundlage S. 395 des Zornes. Denn was sagt er? „Sehet zu, wie ihr vorsichtig wandelt!“ Die Schafe sind mitten unter Wölfen, und Christus befiehlt ihnen, sie sollen wir Tauben sein. „Seid einfältig“, sagt er, „wie die Tauben“1 . Da nun [die Epheser] einerseits mitten unter Wölfen leben, anderseits auch den Auftrag bekommen haben, sich nicht zu rächen, sondern die Unbilden geduldig zu leiden - und doch wäre der erstere Umstand allein hinreichend gewesen, sie zu Schwächeren zu machen; bedenke da erst das Übermaß an Schwäche, wenn die beiden Gebote auferlegt wurden! - :siehe, wie Paulus auf ihre Sicherheit bedacht ist! Ganze Staaten führten gegen sie Krieg. Der Krieg drang selbst in die einzelnen Familien hinein: Vater war gegen Sohn, Sohn gegen Vater, Mutter gegen Tochter, Tochter gegen Mutter. Und warum? Woher dieser Zwiespalt? Sie hatten den Ausspruch Christi gehört: „Wer nicht allem entsagt, was er besitzt, ist meiner nicht wert“2 ; sie hatten den weiteren Ausspruch Christi vernommen: „Wer Vater oder Mutter mehr liebt als mich, ist meiner nicht wert“3 . - Damit sie nun nicht glaubten, er wolle lediglich Krieg und Kampf in die Welt bringen - da ja furchtbare Erbitterung erzeugt werden mußte, wenn auch sie angriffsweise vorgingen -, deshalb sagt er: „Sehet zu, wie ihr vorsichtig wandelt!“ Das heißt: Mit Ausnahme der Predigt des Evangeliums gebt keinen anderen Anlaß zur Feindschaft gegen euch! Diese allein sei die Ursache der Feindseligkeit! Niemand soll euch etwas anderes vorwerfen können. Erweiset vielmehr durchgehends Ehre und Gehorsam, wenn es der Predigt des Evangeliums nicht schadet, wenn es die Ausübung der Religion nicht hindert. „Gebet jedem“, heißt es, „was ihr schuldig seid; Steuer, wem Steuer, Zoll, wem Zoll gebührt“4 . Wenn sie nämlich sehen, daß wir in allen anderen Dingen nachgiebig sind, so werden sie dadurch beschämt werden. -

„Nicht wie S. 396 Unweise, sondern wir Weise, indem ihr die Zeit erkaufet“. Indem er uns also mahnt, will er nicht, daß wir listig und allgewandt sein sollen; sondern was meint er? Die Zeit ist nicht euer, ihr seid jetzt nur Beisassen, Durchreisende, Gäste, Fremde. Suchet nicht Ehrenstellen, suchet nicht Ruhm, suchet nicht Herrschaft, suchet nicht Rache! Tragt alles und erkauft dadurch die Zeit! Bezahlet viel, alles, was sie wollen! Das Gesagte ist undeutlich; wohlan, ich will es an einem Beispiel klarlegen. Denke dir, jemand habe ein prachtvolles Haus; da dringen Räuber ein, um ihn zu ermorden; er bietet ihnen viel Geld an und rettet dadurch sein Leben: in diesem Falle sagen wir, daß er sich losgekauft hat. So hast auch du ein großes Haus und den wahren Glauben; man greift dich an, um dir alles zu nehmen; gib alles her, was man verlangt, nur die Hauptsache behalte für dich - den Glauben! - „Denn die Tage sind böse“. Was ist das Böse des Tages? Das Böse des Tages muß dem Tage anhaften. Was ist das Böse des Körpers? Die Krankheit. Was ist das Böse der Seele? Die Sünde. Was ist das Böse des Wassers? Der bittere Geschmack. Und so ist das Böse eines jeden Dinges das Schlimme, das an seinem Wesen haftet. Wenn es demnach etwas Böses am Tage gibt, so muß es dem Tage selbst anhaften, den Stunden, dem Tageslicht. So sagt auch Christus: „Jeder Tag hat genug an seiner Plage“5 . Daraus lernen wir auch unsere Stelle verstehen. Inwiefern also nennt der Apostel die Tage, die Zeit böse? Er meint nicht das Wesen, nicht die Geschöpfe als solche, sondern das, was an ihnen geschieht. Wie auch wir zu sagen pflegen: Ich habe einen harten und schlimmen Tag verbracht. Wie könnte er aber hart sein, wenn nicht durch das, was sich an ihm zuträgt? Von dem aber, was sich an ihm zuträgt, stammt das Gute von Gott, das Böse aber von bösen Menschen. Von dem Bösen also, das sich in der Zeit ereignet, sind die Menschen die Urheber, S. 397 und deswegen spricht man von bösen Zeiten. In diesem Sonn heißen auch wir die Zeiten böse. - „Darum“, fährt er fort, „seid nicht unverständig, sondern versteht, was der Wille des Herrn ist.“

V.18: „Und berauschet euch nicht mit Wein, worin Ausschweifung liegt.“

Auch von diesem macht der unmäßige Genuß hitzig, verwegen, zum Falle geneigt, jähzornig, heftig. Der Wein ist zur Fröhlichkeit gegeben, nicht zur Trunkenheit; jetzt aber hält man es für unmännlich und lächerlich, niemals einen Rausch zu haben. Wie kann man da noch auf die ewige Seligkeit hoffen? Du findest es lächerlich, nie betrunken zu sein, während doch gerade das Betrunkensein am allermeisten den Vorwurf der Lächerlichkeit verdient. Schon für den Privatmann ist es im höchsten Grade empfehlenswert, sich von der Trunkenheit fernzuhalten; in noch höherem Grade aber für den Soldaten, der unter den Waffen in blutigen Kämpfen und Schlachten leben muß. Für den Soldaten um so mehr, wenn sein Gemüt auch anderweitig aufgereizt wird durch die Gewalt, durch die Macht, durch das beständige Bedrohtsein von Nachstellungen und Angriffen. - Willst du wissen, wozu der Wein gut ist? Höre, was die Schrift sagt: „Gebt Wein den Trauernden und starkes Getränkt den Betrübten!“6 . Mit Recht. Der Wein vermag die Verbitterung und Schwertmut zu besänftigen und die Wolken des Trübsinnes zu verscheuchen. „Der Wein erfreut des Menschen Herz“7 . - Wie kommt nun vom Weine die Trunkenheit? Denn es ist doch nicht möglich, daß ein und derselbe [Wein] ganz entgegengesetzte Wirkungen hervorbringt. Nicht vom Weine kommt die Trunkenheit, sondern vom unmäßigen Genusse desselben. Der Wein ist uns zu keinem anderen Zwecke gegeben als zur leiblichen Gesundheit; aber auch in dieser Beziehung ist die Unmäßigkeit ein Hindernis. Höre, S. 398 was unser Heiliger im Briefe an Timotheus sagt: „Trinke ein wenig Wein, um deines Magens und deiner häufigen Kränklichkeit willen“8 .


  1. Mt 10,16 ↩

  2. Lk 14,33 ↩

  3. Mt 10,37 ↩

  4. Röm 13,7 ↩

  5. Mt 6,34 ↩

  6. Spr 31,6 ↩

  7. Ps 103,15 ↩

  8. 1 Tim 5,23 ↩

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