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Works John Chrysostom (344-407)

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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens

7.

Je suis sûr que beaucoup d'entre vous n'entendent rien à ce que je dis. En effet, il semble qu'il y ait de la contradiction à dire qu'un homme en prévienne un autre, qu'il commence à l'obliger le premier, et qu'en même temps il veuille ne point paraître l'avoir prévenu. C'est ainsi que Dieu lui-même a agi à notre égard. Il voulait nous donner son propre Fils; mais pour ne pas paraître nous le donner gratuitement, mais comme quelque chose qu'il nous devait, il commanda à Abraham de lui donner son fils; de sorte que tout en nous faisant le plus grand des dons, il paraissait ne rien faire d'extraordinaire. Celui qui n'aime point, reproche le bien qu'il fait, et exagère jusqu'aux moindres grâces. Celui qui aime, au contraire, cache tout le bien qu'il fait et veut que ses bons offices passent pour rien. Bien loin de vouloir qu'on croie que son ami lui ait obligation, il fait tout son possible pour faire croire que c'est lui-même qui ]ni est obligé des services qu'il lui a rendus. Je vous le dis encore : je sais bien que plusieurs ne comprennent rien à ce que je dis, car je parle d'une vertu qui n'est plus guère maintenant que dans le ciel. Lorsque je vous parle de l'amitié, c'est comme si je vous parlais de quelque plante inconnue qui viendrait dans l'Inde, et que vous n'auriez jamais rencontrée. Tout ce que je pourrais vous en dire, ne vous en donnerait pas l'exacte connaissance, puisque je ne pourrais pas vous en faire sentir la vertu par expérience. De même quelque éloge que je fasse de l'amitié, vous ne me comprendrez pas si vous n'aimez. — C'est dans le ciel qu'est cette noble plante ; c'est là qu'elle pousse des branches chargées, non de perles mais de vertus infiniment plus précieuses. Comparez l'amitié à tous les plaisirs honnêtes ou déshonnêtes, vous n'en trouverez pas qui l'égale. L'amitié surpasse toutes les douceurs du monde, sans excepter même celle du miel, puisqu'on finit par se dégoûter du miel et jamais d'un ami. Tant qu'il est ami, on ne s'en lasse point; au contraire, on l'aime toujours de plus en plus, et la douceur qu'on y senti n'est point mêlée d'amertume.

Un ami est plus agréable que la vie même, c'est pourquoi on en a vu ne plus désirer de vivre après la mort de leurs amis. On souffre de bon coeur l'exil avec un ami, et sans lui on est comme exilé dans son propre pays et dans sa maison même. On trouve la pauvreté supportât le avec un ami; sans lui, ni la santé ni les richesses n'ont rien qui nous plaise, tout nous est insupportable. On retrouve dans un ami un autre soi-même. Je souffre de ne point trouver d'exemple qui me satisfasse. Je reconnais, avec confusion, que tout ce que je dis est infiniment au-dessous de la vérité. Car les avantages que j'ai marqués ne regardent encore que cette vie. Mais ensuite Dieu récompense une amitié semblable au-delà de ce qu'on peut s'imaginer. Il nous offre une récompense afin que nous nous aimions les uns les autres. Aimez, dit-il, et recevez une récompense ; c'est nous qui devrions, pour cela, offrir une récompense. Priez, dit-il encore, et recevez une récompense; c'est nous encore qui devrions offrir une récompense pour lesbiens que nous demandons. Parce que vous me demandez mes grâces, recevez une récompense. Jeûnez et soyez récompensé. Devenez vertueux et je vous récompenserai, bien que vous me soyez redevable. Lorsque les pères ont rendu leurs enfants vertueux, ils les en récompensent ; car ils leur sont redevables du plaisir qu'ils éprouvent de les voir vertueux. Dieu fait de même. Devenez vertueux, nous dit-il, et je vous promets une récompense. Votre vertu réjouit mon coeur de père, et pour cela je vous dois une récompense. Si vous devenez mauvais, c'est tout le contraire; car vous irritez l'auteur de votre existence. N'irritons pas Dieu, réjouissons au contraire sort coeur, afin que nous obtenions le royaume des cieux en Jésus-Christ Notre-Seigneur, etc.

Traduit par M. JEANNIN

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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)

7.

Manche von euch haben mich vielleicht noch nicht recht verstanden. Darum will ich die Sache noch einmal vortragen. Der wahre Freund also macht gern den Anfang im Wohlthun, aber so, daß es herauskommt, als vergelte er nur empfangene Wohlthaten. So hat es auch Gott selbst gemacht den Menschen gegenüber. Aus Liebe wollte er seinen Sohn für uns dahingeben. Um aber nicht als unser Wohlthäter, sondern als unser Schuldner zu erscheinen, gebot er dem Abraham, ihm zuerst seinen Sohn zu opfern, indem er dadurch die Größe seiner Wohlthat verhüllen wollte. Wenn keine Liebe vorhanden ist, so setzen wir den Werth empfangener Wohlthaten herab, den Werth der gespendeten aber übertreiben wir; wenn aber Liebe in unsern Herzen herrscht, dann verbergen wir die gespendeten Wohlthaten und stellen sie, wenn sie auch groß sind, gerne als klein dar. Wir wollen nicht, daß der Freund als unser Schuldner erscheine, sondern umgekehrt, wir wollen als seine Schuldner erscheinen, während wir doch selbst ihm Gutes erwiesen haben. Ich kann mir nun wohl denken, daß die Meisten von euch Dieß alles nicht begriffen haben, redete ich ja doch von einem Dinge, das jetzt nur mehr im Himmel existiert. Es verhält sich damit ungefähr so, wie wenn ich von einer indischen Pflanze reden würde, die Keiner von euch aus eigener Anschauung kennt. Keine Beschreibung, und wenn ich auch Stunden lang davon sprechen würde, wäre im Stande, ein anschauliches Bild und einen klaren Begriff davon zu geben. So verhält es sich auch mit dem oben Gesagten. Wenn ich auch noch so viele Worte S. 570 machen würde, es wäre vergeblich, Niemand würde durch bloße Worte einen Begriff von der Sache bekommen.

Ja, die Pflanze, die ich meine, sie wächst nicht in Indien, aber im Himmel droben, und ihre Zweige, sie tragen als Frucht nicht köstliche Dinge dieser Welt, sondern ein tugendhaftes Leben, das da an Werth alle Köstlichkeiten der Erde übertrifft. Nenne mir irgend eine Freude, eine erlaubte oder unerlaubte, und wäre sie auch süßer als Honigseim, alle übertrifft das Glück einer wahren Freundschaft! Des Honiggenusses bekommen wir einmal satt, des Freundes aber nie, so lange er Freund ist, sondern die Liebe zu ihm wächst nur und verwandelt sich nie in Überdruß. Ja, der wahre Freund hat in unsern Augen einen größeren Werth, als das leibliche Leben selber. Wurden doch schon Manche nach dem Tode der Freunde sogar des Lebens überdrüssig.

In Vereinigung mit einem Freunde mag Einer wohl auch die Verbannung ertragen, ohne den Freund aber möchte Mancher auch nicht einmal gerne in dem Vaterlande wohnen. Mit dem Freunde ist wohl auch die Armuth erträglich, ohne denselben mag oft Gesundheit und irdisches Glück eine Qual sein. Der wahre Freund lebt eben nur in dem andern. Ich bedaure, daß ich Dieß nicht in einem Beispiele erläutern kann. Denn ich weiß recht wohl, daß meine Darstellung keinen rechten Begriff von der Sache geben kann. — So verhält es sich nun mit der Freundschaft auf dieser Welt. Im Himmel droben aber harret der wahren Freundschaft unbeschreiblicher Lohn. Lohn verheißt Gott uns, damit wir einander lieben. „Liebe,“ sagt er, „und empfange dafür Lohn!“ Und doch wären wir dafür eigentlich Dank schuldig. „Bete,“ sagt er, „und empfange dafür Lohn!“ Und doch sind wir eigentlich dafür Dank schuldig, weil wir ja nur Nützliches erbitten. „Dafür, daß du mich bittest, empfange Lohn! Faste, und empfange Lohn! Werde tugendhaft, und empfange Lohn dafür, während du S. 571 Dank dafür schuldig wärest!“ Gott macht es hierin, wie die Eltern, welche den Kindern Belohnungen ertheilen, wenn sie dieselben zu einem tugendhaften Wandel herangebildet haben, gleich als wären sie der Kinder Schuldner, da sie dieselben in Lust gezeugt. So sagt auch Gott gleichsam: „Lebe tugendhaft, dann wirst du belohnt! Denn du machst dadurch deinem Vater Freude, und dafür bin ich dir Belohnung schuldig. Bist du aber böse, so beleidigst du deinen Vater.“

Darum wollen wir Gott nicht beleidigen, sondern ihm Freude machen, damit wir das Himmelreich erlangen durch Jesum Christum unsern Herrn. Amen.

S. 572

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