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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
5.
III. Zwar gibt es dort Bäume, und diese Bäume tragen Früchte, aber diese Früchte sind ein Denkmal des Zornes Gottes. Es gibt dort Granatäpfel, Bäume sammt den Früchten; ihr Äußeres ist schön und einladend und vielversprechend für Den, der sie nicht kennt. Nimmt man sie nämlich in die Hand und zertheilt sie, so zeigt sich im Innern der Frucht nur Staub und Asche. Und so ist das ganze Land beschaffen. Findest du einen Stein, so ist er zu Asche verbrannt. Doch was sag’ ich von Steinen, Bäumen und Land, theilen ja doch sogar die Luft und das Wasser dieses Loos! Gleichwie ein verbrannter und verkohlter Körper im Scheine des Feuers seine Gestalt und Figur, seine Größe und seine Verhältnisse behält, nicht aber seine Kraft, so kann man dort auch wohl Erde sehen, aber eine solche, die Nichts mehr mit der Natur der Erde gemein hat, sondern lauter Asche ist; Bäume und Früchte, die aber Nichts von der eigentlichen Natur derselben, Luft und Wasser, Nichts mehr von S. 669 Luft und Wasser haben, denn auch sie sind verbrannt. Wie kann aber je einmal die Luft verbrannt werden, wie kann Wasser verbrannt werden und doch Wasser bleiben? Holz und Stein läßt sich wohl verbrennen, Luft und Wasser, aber unmöglich. Uns ist das allerdings nicht möglich, wohl aber Dem, der sie erschaffen hat. Und so ist denn verbrannt die Luft, verbrannt das Wasser, Alles unfruchtbare Alles zeugungsunfähig, lauter Denkmäler der Vergangenheit, Zeugen des zukünftigen Zornes Gottes. Sind nun das auch bloße Schreckworte, bloße Redensarten?
Für mich sind die obigen Schriftworte nicht unglaublich, sondern, was durch sie bezeugt wird, findet bei mir so viel Glauben, als wenn ich es mit Augen sehen würde. Aber solche Dinge, wie die angeführten, sind eben sehr geeignet, Ungläubige zum Glauben zu führen. Glaubt Einer nicht an die Hölle, so denke er an Sodoma und Gomorrha, und das an diesen vollzogene Strafgericht bürge ihm dafür, daß auch in Zukunft wieder eines hereinbrechen kann, und zugleich mag es ihm ein Beweis sein für die Dauer der Strafe.
Das sind harte Reden, sagst du. Ist aber nicht hart deine Rede, wenn du behauptest, es gebe keine Hölle, Gott habe nur damit gedroht? Wenn du damit die Gewissen der Christen in Gleichgültigkeit und Schläfrigkeit einwiegst? Ja, ich halte es für meine heilige Pflicht, laut meine Stimme zu erheben gegen derartiges glaubensloses Gerede, das unsägliches Verderben stiften kann. Fänden die Worte Christi Glauben, so würde ich mich nicht in die Nothwendigkeit versetzt fühlen, derartige aus Thatsachen abgeleitete Beweise zu führen. Wollt ihr aber den Worten Christi nicht glauben, so muß ich, gern oder ungern, die Macht der Thatsachen auf euch wirken lassen. Denn was kannst du noch einwenden, nachdem du das Schicksal Sodoma’s kennst? Willst du auch die Ursache seines traurigen Geschickes wissen? Sie lag nur in einer einzigen, zwar schweren S. 670 und fluchwürdigen, aber doch nur einzigen Sünde. Die Einwohner waren Knabenschänder, und darum ist dieses Strafgericht über sie gekommen. Jetzt aber werden unzählige gleiche, ja noch viel ärgere Frevelthaten begangen. Hat nun Gott über diese wegen eines einzigen Lasters die Schale seines Zornes ausgegossen, und hat er weder die Fürsprache Abrahams, noch diejenige des Loth, welcher in der Stadt wohnte, beachtet, weil dieser, um die in Menschengestalt bei ihm wohnenden Engel vor der tobenden Volksmenge sicher zu stellen, seine eigenen Töchter preisgeben wollte, wie können wir bei unsern zahlreichen Vergehungen hoffen, Gnade zu finden! Solches zu hoffen wäre doch unsinnig, thöricht und verkehrt, ein Gedanke, der nur vom bösen Geiste eingegeben sein könnte.
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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
5.
On y voit des arbres, et qui portent du fruit; mais ce fruit est un monument de la colère de Dieu; on y voit des cours d'eau, et le bois, et le fruit, ont une belle apparence; et qui n'est pas prévenu se réjouit; mais, prenez-les dans vos mains, ces fruits, vous les brisez; pas de fruit, rien que de la poussière, rien que de la cendre à l'intérieur; et tout est de même, dans toute celte terre ; vous croyez voir une pierre et vous ne voyez que de la cendre. Et que parlé-je de pierres, de bois et de terre, là où l'air même et les eaux manifestent la même calamité ? De même qu'un corps, dévoré par le feu, conserve sa forme, sa figure, que c'est le même aspect, mais que la force en est détruite; de même, pour cette terre, elle n'a plus, rien de la terre; tout n'y est plus que cendre. Des arbres et des fruits qui ne sont plus. en rien, ni des arbres, ni des fruits ; de l'air et de l'eau, qui n'ont plus rien ni de l'air ni de l'eau; car ces éléments mêmes ne sont plus que de la cendre. Cependant comment de l'air peut-il être dévoré par le feu? — Comment l'eau peut-elle brûler, et rester de l'eau? Le bois et les pierres peuvent brûler, mais pour l'air et pour l'eau, c'est absolument impossible. Impossible pour nous; mais pour Celui qui les a faits, c'est un prodige possible. Cet air n'est donc plus qu'une fournaise; l'eau n'est plus qu'une fournaise; rien ne porte de fruit, rien n'engendre rien ; partout les traces, les images de la colère antique, les preuves de la colère à venir.
Sont-ce là des menaces en paroles? n'est-ce là qu'un bruit de paroles? Il est bien entendu que, pour moi, j'ajoute foi aux anciens exemples; j'ajoute foi, aussi bien à ce que ne voient pas, qu'à ce que voient mes yeux. Mais je parle à l'incrédule, et ce que je dis doit suflire pour le forcer à croire. Que celui qui ne croit pas à l'enfer médite sur Sodome, réfléchisse sur Gomorrhe, sur le châtiment qui s'est effectué, qui dure encore. Témoignage du supplice éternel, pensées difficiles à supporter; mais croyez-vous donc qu'il soit facile de supporter vos paroles qui soutiennent qu'il n'y a pas d'enfer; qu'il n'y a, de la part de Dieu, qu'une simple menace?
Que faites-vous, quand vous frappez ainsi de découragement le coeur du peuple? Vous me forcez à vous tenir de pareils discours, vous qui ne croyez pas. Si vous aviez ajouté foi aux paroles du Christ, je ne serais pas forcé d'avoir recours à la réalité, pour provoquer votre foi. Mais puisque vous n'avez pas voulu accepter d'autres preuves , bon gré malgré, il faudra bien que vous soyez persuadés, car enfin qu'avez-vous à dire de Sodome? Et voulez-vous savoir la cause de ce qui est arrivé alors? c'était un péché funeste, exécrable, mais enfin, ce n'était qu'un péché, une passion insensée pour les jeunes enfants, et voilà ce qui a motivé cette punition. Mais aujourd'hui on les compte par milliers, les désordres pareils, les égarements plus funestes que ceux des anciens hommes. Eh bien, celui qui, pour un seul péché, répandit les flots d'une si terrible colère, sans égard pour les prières d'Abraham, sans égard pour Loth, habitant de ce pays, lequel, pour honorer les serviteurs de Dieu, exposait ses propres filles aux outrages, Dieu, en présence de tant de crimes qui sont les nôtres, nous ferait grâce? Préjugé ridicule, frivolité, erreur, illusion du démon !