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Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens
4.
«Or, nous vous conjurons, mes frères, par l'avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et par notre réunion avec lui, que vous ne vous laissiez pas légèrement ébranler dans votre sentiment ». (II Thess. II, 1, 2.) Quand sera la résurrection? Il n'en dit rien; mais qu'elle ne viendra pas tout de suite, il l'affirme. « Et par notre réunion avec lui », dit-il, voilà une parole qui est aussi digne d'attention. Voyez comme elle prouve encore, en nous glorifiant, en nous exhortant à la vertu, que le Seigneur nous apparaîtra pour nous sanctifier tous. II parle ici de l'avènement du Christ, et de notre réunion avec lui, car ces choses auront lieu ensemble. Il redresse les pensées, il leur dit de ne pas chanceler, de ne fias tomber trop vite dans l'incertitude. « Et que vous ne vous troubliez pas, en croyant, sur la foi de quelques prophéties, sur quelques discours, ou sur quelques lettres qu'on supposerait venir de nous, que le jour du Seigneur soit près d'arriver ». Il semble marquer ici qu'on portait une lettre supposée de Paul, qu'on se la montrait, en disant que le jour du Seigneur était proche; qu'il en était résulté qu'un grand nombre de personnes étaient tombées dans l'erreur. L'apôtre veut donc prévenir ces égarements; il écrit aux fidèles pour les raffermir, il leur dit . « Et que vous ne vous troubliez pas, en croyant sur la foi de quelques prophéties, sur quelques discours ». Ce qui revient. à ceci: Quand même un prophète vous dirait cela, ne le croyez pas ; quand j'étais auprès de vous, je vous ai avertis, vous ne devez pas abandonner la foi qui vous a été enseignée. — « De quelques prophéties»; il désigne par là les faux prophètes, parlant sous l'inspiration d'un esprit impur. Ces imposteurs, pour opérer la persuasion, n'avaient pas seulement recours à des raisonnements perfides, ce que l'apôtre indique en disant : « Sur quelques discours »; mais, de plus, ils montraient une lettre supposée de Paul, qui appuyait leur dire; voilà pourquoi l'apôtre ajoute : « Ou sur quelque lettre qu'on supposerait venir de nous ».
Donc, les voulant raffermir par tous les moyens, il leur dit : « Que personne ne vous séduise en quelque manière que ce soit, car (257) ce jour ne viendra point que l'apostasie ne soit arrivée auparavant, et qu'on n'ait vu paraître l'homme de péché, cet enfant de perdition, cet ennemi de Dieu qui s'élèvera au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, voulant lui-même passer pour Dieu (3, 4) ». Il parle ici de l'antéchrist, et il découvre de grands mystères. Qu'est-ce que « l'apostasie? » C'est l'antéchrist qu'il entend par l'apostasie, parce que l'antéchrist doit en perdre un grand nombre qui feront défection. « Jusqu'à séduire, s'il était possible », dit l'Évangile, « les élus mêmes ». (Matth. XXIV, 24.) Il l'appelle de plus « l'homme de péché », car il en fera d'innombrables, et en fera faire aux autres de terribles ; il l'appelle de plus « cet enfant de perdition », parce qu'il faut que lui-même périsse. Maintenant, quel est-il? Serait-ce Satan? Nullement, mais un homme entreprenant l’oeuvre entière de Satan. « Et qu'on n'ait vu paraître cet homme », dit le texte, « qui s'élèvera au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré ». C'est qu'en effet il ne conduira pas les hommes au culte des idoles; mais ce sera un adversaire de Dieu; il détruira tous les dieux, et il ordonnera qu'on l'adore lui-même, en place de Dieu; et il siégera dans le temple de Dieu, non pas dans le temple de Jérusalem, mais dans le temple de l'Église, « voulant lui-même passer pour Dieu». L'apôtre ne dit pas : Se disant Dieu, mais : Essayant de passer pour Dieu. Car il fera de grandes oeuvres et montrera des signes admirables.
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Homilien über den II. Thessalonicher-Brief (BKV)
4.
Kap. II.
1. Wir bitten euch aber, Brüder, in Bezug auf die Ankunft unsers Herrn Jesu Christi und unserer Versammlung um ihn, 2. daß ihr euch nicht so schnell von eurem Sinne abwenden lasset.
Wann die Auferstehung stattfinden werde, das sagt der Apostel nicht, wohl aber, daß der Zeitpunkt derselben jetzt noch nicht eintrete. „Und bei unserer Versammlung um ihn.“ Auch das ist eine bedeutungsvolle Bemerkung. Denn in der Ankündigung, daß der Herr und alle Heiligen gleichzeitig mit uns selbst erscheinen werde, ist ein großes Lob, zugleich aber auch eine gewaltige Anfeuerung enthalten. Der Apostel spricht hier von der Erscheinung Christi und von unserer Versammlung um ihn, weil beides zu gleicher Zeit stattfinden wird. Damit hebt er gar gewaltig den Muth der Gläubigen: „Damit ihr euch,“ sagt er, „nicht so schnell abwendig machen lasset.“
S. 768 Und daß ihr euch nicht in Unruhe versetzen lasset, weder durch einen Geist, noch durch eine Lehre, noch durch einen Brief, den man uns zuschreibt, als ob der Tag des Herrn nahe bevorstehe.
Aus diesen Worten scheint hervorzugehen, daß es damals Leute gegeben habe, welche, um die Gläubigen irre zu führen, mit einem selbstgefertigten, angeblich aber von Paulus herrührenden Briefe auf denselben lehrten, der Tag des Herrn stehe nahe bevor. Um nun die Gläubigen gegen die Versuchungen solcher Irrlehrer zu wappnen, schreibt der Apostel: „Lasset euch nicht in Unruhe versetzen, weder durch einen Geist noch durch eine Lehre!“ Damit will er sagen: Sollte auch Einer, der den Geist der Weißagung besitzt, solcherlei Dinge verkünden, so glaubet ihm nicht! Denn als ich persönlich bei euch war, habe ich euch über diesen Punkt belehrt, und nun werdet ihr doch wohl dem Glauben, worin ich euch unterrichtet habe, nicht untreu werden wollen.
„Weder durch einen Geist.“ So nennt der Apostel die falschen Propheten, welche Das, was sie verkündeten, auf Antrieb eines unreinen Geistes sprachen. Um ihren Lehren Eingang zu verschaffen, begnügten sie sich nicht, Andere durch ihre Reden irre zu führen; (auf solche Reden weist der Apostel hin mit den Worten: „Noch durch eine Lehre“ ) nein, sie wiesen auch einen falschen, angeblich von Paulus verfaßten Brief vor, der dieselben Lehren enthielt. Darauf nimmt der Apostel Bezug mit den Worten: „Noch durch einen Brief, den man uns zuschreibt.“
Nachdem nun Paulus die Gläubigen nach allen Seiten sicher gestellt hat, setzt er seine Lehre folgendermaßen auseinander.
S. 769 3. Lasset euch von Niemand irre führen auf irgendeine Weise, denn zuvor muß der Abfall kommen und offenbar werden der Mensch der Sünde, der Sohn des Verderbens, 4. der sich auflehnt und überhebt über Alles, was da Gott heißt oder göttlich verehrt wird, so daß er sich wie Gott in den Tempel Gottes setzt, sich darstellend, als sei er Gott.
An dieser Stelle redet der Apostel vom Antichrist und enthüllt wichtige Geheimnisse. Was ist „der Abfall“? Abfall nennt er den Antichrist selbst, weil er Viele verderben und zum Abfall verleiten wird, „so daß,“ wie geschrieben steht, „wenn es möglich wäre, selbst die Auserwählten verführt würden.“1 Er nennt ihn „Mensch der Sünde;“ denn er wird viele Frevelthaten verüben und auch Andere zu solchen verführen. Er heißt ihn „Sohn des Verderbens,“ weil auch er dem Verderben geweiht ist. Wer ist nun aber dieses? Etwa der Satan? Keineswegs. Es ist ein Mensch, der ganz und gar nach dessen Sinn handelt.
„Zuvor muß offenbar werden der Mensch der Sünde, der sich erhebt über Alles, was Gott heißt oder göttlich verehrt wird.“ Er wird die Menschen nicht zum Götzendienste verführen, sondern eine Art von Gegengott sein, er wird alle Götter stürzen und für sich selbst an Gottes Stelle Anbetung fordern, und „sich in den Tempel setzen,“ nicht bloß in den zu Jerusalem, sondern in die Kirchen allüberall.
S. 770 „Sich darstellend, als sei er Gott.“ Wohlgemerkt, es heißt nicht: Er wird sich für Gott ausgeben, sondern: er wird sich als Gott darzustellen versuchen; gar große Thaten wird er nämlich vollbringen und wunderbare Zeichen thun.
-
Matth. 24, 24. ↩