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Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens
1.
En disant dans la première épître: « Jour et nuit nous désirons vous voir, et encore nous n'y résistons plus, et encore nous sommes restés seuls à Athènes, et j'ai envoyé Timothée » (I Thess. III, 10, 1 , 2); par toutes ces expressions, il marque son désir de se rendre auprès de ceux de Thessalonique. C'est, à ce qu'il semble, parce qu'il n'a pas encore pu satisfaire son désir, c'est parce qu'il lui est impossible de leur communiquer de vive voix les enseignements dont ils avaient encore besoin, qu'il leur écrit cette seconde lettré, destinée à le remplacer auprès d'eux. Il n'était pas allé les voir; c'est ce que l'on peut conjecturer des paroles de cette lettre même, où il dit : « Nous vous conjurons, mes frères, par l'avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ». (II Thess. II, 1.) Car dans la première lettre il leur disait : « Pour ce qui regarde les temps et les moments, il n'est pas besoin de vous en écrire ». (I Thess. V,1.) S'il avait fait le voyage, une lettre eût été inutile; mais la question ayant été ajournées, il leur écrit. Il s'exprime ainsi, dans l'épître à Timothée : « Quelques-uns bouleversent la foi, en disant que la résurrection est déjà arrivée ». (II Tim. II , 18.) Le but de ces prédicateurs de mensonges était, en étant aux fidèles toute grande et glorieuse espérance, de les décourager devant les fatigues. L'espérance redressait les fidèles, les empêchait de succomber aux maux présents. C'était, pour eux, comme une ancre que le démon voulût briser. Or, ne pouvant leur persuader gaie les choses futures n'étaient que des mensonges, Il s'y prit d'une autre manière; il envoya de ces hommes perdus qui devaient lui servir à tromper les fidèles en leur insinuant que cette grande et glorieuse destinée avait reçu sots accomplissement. Et tantôt ces imposteurs disaient que la résurrection était déjà arrivée; tantôt , que le jugement était proche , qu'on allait voir paraître le Christ; ils voulaient envelopper (246) jusqu'au Christ dans leurs mensonges. En montrant qu'il n'y a plus désormais ni rémunération, ni jugement, ni châtiment, ni supplice pour les coupables, ils voulaient rendre les oppresseurs plus audacieux, et enlever à leurs victimes toute énergie. Et ce qu'il y a de plus grave, c'est que, parmi ces imposteurs, les uns envoyaient des paroles qu'ils prétendaient sorties de la bouche de Paul; les autres allaient jusqu'à fabriquer des lettres qu'il était censé avoir écrites.
Voilà pourquoi l'apôtre, pour s'opposer à ces hommes, disait : « Que vous ne vous laissiez pas ébranler ni par quelques prophéties, ni par quelques discours, ni par quelques lettres qu'on supposerait venir de nous». — « Ni par quelques prophéties». (II Thess. II, 2.) Il indique par là les faux prophètes; mais comment s'y reconnaître, dira-t-on ? par le signe qu'il donne. Aussi ajoute-t-il : « Je vous salue de ma propre main, moi Paul; c'est là mon seing, dans toutes mes lettres j'écris ainsi. La grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ». (Ibid. III,17,18.) Il ne dit pas que ce qu'il écrit soit son signe, car il est vraisemblable que d'autres aussi l'avaient imité, mais il dit : Je vous écris ma salutation de ma propre main. C'est ce qui se passe aujourd'hui encore parmi nous. La suscription des lettres montre qui les écrit.
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Homilien über den II. Thessalonicher-Brief (BKV)
Einleitungsrede
S. 733 I. Der heilige Apostel Paulus sagt in seinem ersten Briefe an die Thessaloniker: „Tag und Nacht flehen wir, daß wir euch wieder sehen,“1 und an einer andern Stelle: „Wir konnten es nicht länger ertragen, sondern blieben allein in Athen zurück,“ und wiederum: „Ich schickte den Timotheus zu euch.“ Durch alle diese Äußerungen gibt er sein sehnliches Verlangen kund, mit ihnen wieder einmal in persönlichen Verkehr zu treten. Da er aber vielleicht nicht gleich abkommen und Das, was ihnen bezüglich ihres Glaubens noch abging, ergänzen konnte, so verfaßte er diesen seinen zweiten Brief an die Thessaloniker, um schriftlich nachzuholen, was er mündlich nicht thun konnte. Denn daß er von Athen nicht fortgekommen sei, können wir daraus schließen, daß er sagt: „Was aber die Ankunft unsers Herrn Jesu Christi betrifft, so bitten wir euch.“2 Im ersten Briefe hatte er nämlich geschrieben: „Daß ich euch über die Zeit und die Umstände schreibe, ist nicht S. 734 nothwendig.“3 Wäre er also unterdessen bei ihnen gewesen, so hätte er sie über diese Punkte nicht jetzt schriftlich belehren müssen. Weil er aber bei seiner persönlichen Anwesenheit die Belehrung über diesen schwierigen Punkt aufgeschoben hatte, darum läßt er jetzt diesen Brief folgen, ähnlich wie er auch an Timotheus schreibt: „Gewisse Leute wollen Manche in ihrem Glauben irre machen, indem sie behaupten, die Auferstehung habe schon stattgefunden.“4 Dieses thaten sie aber in der Absicht, den Gläubigen den Muth zur Ertragung von Drangsalen zu nehmen, da sie ja keine Hoffnung mehr hätten auf eine reiche und herrliche Vergeltung. Denn die Hoffnung war es ja, welche die Gläubigen aufrecht erhielt und sie in den Drangsalen der Gegenwart nicht unterliegen ließ. Und weil nun der böse Feind, der den Gläubigen die Hoffnung wie ein Ankertau abschneiden wollte, sie nicht zu überreden vermochte, daß die Verheißungen Lügen seien, schlug er einen andern Weg ein, um zum Ziele zu gelangen. Er sendete nämlich ruchlose Menschen aus, welche die Gläubigen zu dem Wahne verleiten sollten, die großen und herrlichen Verheißungen seien schon erfüllt. Bald behaupteten sie, die Auferstehung habe schon stattgefunden; dann verkündeten sie wieder, das Gericht und die Ankunft Christi stehe bevor. Damit bezweckten sie, einerseits Christus selbst der Lüge zu überführen, andrerseits durch die Vorspiegelung es gebe keine Vergeltung mehr und kein Gericht, keine Züchtigung, keine Strafe mehr für die Übelthäter, diese nur noch kecker, die Guten aber muthlos zu machen. Das Schlimmste aber war, daß manche Personen angebliche Aussprüche des hl. Paulus in Umlauf brachten, Andere sogar Briefe verfaßten, welche sie als paulinische ausgaben. Damit nun derlei Dinge keinen Eingang fänden bei den Gläubigen, schreibt der Apostel: „Lasset euch nicht irre S. 735 machen weder durch einen Geist, noch durch Äußerungen oder Briefe, die man für die meinigen ausgibt!“5 Mit dem Ausdrucke „Geist“ meint er die falschen Propheten.
Wie sollen wir nun unterscheiden? Diese Frage stellt gleichsam der Apostel und beantwortet sie auch gleich im Folgenden, wenn er sagt: „Der Gruß ist von mir, dem Paulus, eigenhändig geschrieben. Und das ist das sichere Erkennungszeichen eines jeden Briefes. So schreibe ich: „Die Gnade unsers Herrn Jesu Christi sei mit euch allen!“6 Der Apostel sagt nicht: „Das ist das Zeichen;“ denn ein solches Zeichen hätte man vielleicht nachmachen können, sondern er sagt: „Den Gruß schreibe ich mit eigener Hand.“ So pflegt man es auch bei uns zu halten, denn aus der Unterschrift erkennt man den Absender eines Briefes.