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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam i ad Timotheum argumentum et homiliae 1-18

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Homilien über den I. Brief an Timotheus (BKV)

III.

Wollen wir ihn also lieben durch Christus! Was heißt Das: „durch Christus“ (διὰ Χριστοῦ)? Daß er es ist, welcher uns Das vermittelt, nicht das Gesetz. Siehst du, welche Güter uns durch die Vermittlung Christi zugeflossen sind, und welche durch die des Gesetzes? Auch hat der Apostel nicht einfach gesagt: „Die Gnade war in Fülle vorhanden (ἐπλεόνασεν), sondern: „sie war überströmend“ (ὑπερεπλεόνασεν). Und wahrhaftig, Das war ein Überströmen, wenn sie Menschen, welche zahllose Strafen verdient hatten, plötzlich zur Kindschaft (Gottes) hinführt! Man beachte ferner das Wörtchen „in“ (ἐν)! Es ist so viel wie „durch“ (διά). Nicht bloß Glauben ist nothwendig, sondern auch Liebe. Es gibt auch heutzutage noch Viele, welche an die Gottheit Christi glauben, aber ihn nicht lieben und die Werke der Liebe nicht ausüben. Wie wäre es möglich, da ihnen alles Andere lieber ist: Geld, Geburt, Schicksalsglaube, Beobachtung des Vogelfluges, Wahrsagereien und Augurien? Wenn wir aber durch unseren Wandel Gott Unehre machen, sage mir, was ist das für eine Liebe? Wenn Jemand einen Freund hat, den er warm und feurig liebt, so soll er wenigstens auch Gott so lieben, ihn, der seinen Sohn hingegeben hat für seine Feinde, obwohl wir gar kein Verdienst aufzuweisen hatten. Ja, was sage ich, ein Verdienst! Wir hatten die ärgsten Sünden begangen und uns die Frechheiten erlaubt ohne jede Ursache. Aber Gott hatte uns nach allen Wohlthaten und Liebesbeweisen auch jetzt nicht verworfen, sondern gerade jetzt, wo wir noch mehr Böses verübten, uns seinen Sohn geschenkt. Wir dagegen haben ihm trotz all des Guten, das wir ihm verdanken, nicht einmal die Liebe erwiesen, die S. 48 man einem Freunde zollt. Welche Hoffnung bleibt uns noch? Ihr erschrecket über dieses Wort! Möchtet ihr über euere Werke erschrecken!

Und wie kannst du behaupten, erwidert man, daß wir Gott nicht einmal jene Liebe erweisen, die wir einem Freunde zollen? Wie ich Das behaupten kann? Ich will versuchen, es zu beweisen. Ich wünschte allerdings, daß meine Worte mehr ein leeres Gerede wären als eine begründete Behauptung. Aber ich fürchte, daß sie nur allzu richtig sind. Man sehe! Für Freunde, für wirkliche Freunde haben Viele nicht selten Verluste auf sich genommen; um Christi willen aber will man nicht nur keinen Verlust erleiden, sondern nicht einmal mit Dem, was man hat, zufrieden sein. Für Freunde haben wir uns oft beschimpfen und anfeinden lassen; Christi wegen aber will Niemand von einer Feindschaft Etwas wissen, sondern da heißt es: „Die Liebe ist umsonst, der Haß aber nicht.1 An einem hungernden Freunde werden wir nicht vorüber gehen; Christum aber, der uns täglich angeht, nicht um große Gaben, sondern bloß um Brod, lassen wir gar nicht zu uns, und zwar zu einer Zeit, wo wir übelriechende Dinge heraufrülpsen, breit und mit vollem Bauche daliegen, vom gestrigen Weine stinken, das Geld hinauswerfen theils an Huren, theils an Schmarotzer, theils an Schmeichler, theils für Schaubuden, Narren und Zwerge; denn auch solche Verirrungen der Natur werden zu einem Gegenstande des Vergnügens gemacht. Gegen Freunde, wahre Freunde empfinden wir niemals einen Neid, und ihr Glück veranlaßt keine Regung der Bitterkeit in uns; bei Christus aber passirt uns Das allerdings. Irdische Freundschaft zieht offenbar mehr als die Furcht Gottes. Auch der heimtückische S. 49 und neidische Mensch hat mehr Respekt vor den Menschen als vor Gott. Wie so? Ich will es sagen! Obwohl nämlich Gott in’s Herz sieht, läßt er doch nicht ab von seinem Ränkeschmieden. Wenn ihn aber ein Mensch beobachtet, dann ist es aus, dann wird er roth. Warum ich Das sage? Zu einem Freund, der im Unglück ist, laufen wir herbei; und wenn wir nur ein wenig zögern, so fürchten wir, man möchte es uns übel nehmen; Christo aber, der oft im Gefängnisse stirbt, machen wir nicht einmal einen Besuch. Und zu treuen Freunden eilen wir hin, nicht weil sie treu, sondern weil sie Freunde sind.


  1. Εἰκῇ φιλοῦ, εἰκῇ μὴ μισοῦ. Ohne Zweifel ein Sprichwort jener Zeit. „Feindschaften bringen Unannehmlichkeiten“ soll es hier bedeuten. ↩

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Commentaire sur la première épitre à Timothée

3.

Aimons donc Dieu par le Christ. Mais que veulent dire ces mots : « Par le Christ? » Ils veulent dire que c'est à lui-même et non à la loi que nous devons notre salut. Voyez-vous de quels biens le Christ a été pour nous l'auteur et ce que nous devons à la loi ? L'apôtre n'a pas dit seulement que la grâce a abondé, mais qu'elle a surabondé. Oui, elle a surabondé, quand d'hommes qui méritaient mille châtiments, elle a fait tout à coup des enfants d'adoption. Dans le Christ, c'est par le Christ. Voici encore une fois « dans » mis pour « par ». Il n'est pas seulement besoin de foi, mais d'amour. Car aujourd'hui encore il en est beaucoup qui croient que le Christ est Dieu, mais qui ne l'aiment pas et n'agissent point comme des personnes qui aiment; et comment l'aimeraient-ils, quand ils lui préfèrent toutes choses, les richesses, la naissance, le fatalisme, les superstitions, les présages, les augures? Quand nous ne vivons que pour outrager le Christ, dites-moi, comment l'aimerions-nous ? Si quelqu'un a un ami chaleureux et plein d'ardeur, qu'il ait au moins pour le Christ, le même amour; qu'il ait le même amour pour Dieu, qui a livré son Fils pour ses ennemis, pour nous qui n'avons rien fait pour le mériter. Que dis-je, qui n'avons rien fait? Je devrais dire pour nous qui avons commis des crimes d'une audace inconcevable, sans motif, après d'innombrables bienfaits, d'innombrables marques d'amour; et il ne nous a pas pour cela rejetés, mais c'est au moment où nous étions le plus avant dans l'iniquité, qu'il nous a donné son Fils. Et nous, après un bienfait si grand, après être devenus ses amis, après que, par le Christ, nous avons été comblés de biens si grands, nous ne l'aimons pas comme nous aimons un ami. Et quelle sera notre espérance ? Frémissez à cette parole, et plaise à Dieu que ce frémissement vous soit salutaire !

Et quoi, me dira-t-on, nous n'aimons pas même le Christ comme nos amis? Je vais essayer de vous le faire voir; je voudrais que mes paroles fussent des folies et non la vérité, mais je crains de rester encore au-dessous d'elle. Pour de véritables amis, souvent plusieurs ont volontairement souffert; pour le Christ, nul ne consent, je ne dis pas à souffrir, mais àse contenter de sa fortune présente. Pour un ami, souvent nous nous exposons à l'injure, nous acceptons des inimitiés; pour le Christ, nul n'en accepte; mais,. comme dit le proverbe Fais-toi aimer à l'aventure et non haïr à l'aventure. Nous ne voyons pas d'un ceil indifférent notre ami souffrir de la faim; chaque jour le Christ vient nous demander non de grands sacrifices, mais un morceau de pain et nous ne l'accueillons pas, tandis que nous remplissons et gonflons notre ventre jusqu'à un ignoble excès, que notre haleine est infectée de vin, que nous vivons dans la mollesse, que nous prodiguons nos biens les uns à des créatures sans pudeur, les autres à des parasites, ou à des flatteurs, ou encore à des monstres, à des fous, à des nains, car on se fait un amusement des disgrâces de la nature. Jamais nous ne portons envie à nos véritables amis, et nous ne souffrons point de leurs succès; mais envers le Christ, nous éprouvons ce sentiment; on voit donc que l'amitié a sur nous une plus grande puissance que la crainte de Dieu. L'homme perfide et envieux a moins de respect pour Dieu que pour les hommes. Comment cela? C'est que la pensée de Dieu voyant au fond des coeurs, ne le détourne pas de ses machinations, mais s'il est aperçu d'un de ses semblables, il est perdu, il est saisi de honte, il rougit. Que dirai-je encore ? Nous allons trouver un ami dans le malheur, et, si nous différons quelque peu, nous craignons d'être blâmés ; et quand, tant de fois, le Christ est mort dans la captivité, nous n'y avons pas pris garde. Nous allons vers nos amis qui sont au nombre des fidèles, non parce qu'ils sont fidèles, mais parce qu'ils sont nos amis.

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