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Homilien über den I. Brief an Timotheus (BKV)
IV.
Siehst du, wie Nichts aus Furcht Gottes geschieht oder aus Liebe zu ihm, sondern Alles zum Theil aus Freundschaft, zum Theil aus Gewohnheit. Wenn wir von einem Freunde Abschied nehmen, dann weinen und seufzen wir, und sehen wir ihn gar auf der Bahre, dann wehklagen wir, obschon wir wissen, daß er nicht ganz für uns verloren ist, sondern daß wir ihn bei der Auferstehung wiedersehen werden. Wenn aber Christus tagtäglich von uns Abschied nimmt oder vielmehr, wenn wir Christum tagtäglich fortjagen aus unserer Nähe, da empfinden wir keinen Schmerz, da glauben wir nichts Böses zu thun, indem wir ihn he leidigen, kränken, schmähen und thun, was er nicht haben will. Aber Das ist noch nicht so schauderhaft, daß wir ihn nicht einmal wie einen Freund behandeln. Ich werde beweisen, daß wir ihn sogar als Feind behandeln. Wie so? „Der Gedanke des Fleisches,“ sagt Paulus, „ist feindlich gegen Gott.“ Mit diesem Gedanken nun gehen wir fortwährend umher, Christum aber, der sich fortwährend uns nähern will und vor unsere Thüren kommt, verfolgen wir. Die bösen Werke nämlich sind diese Verfolger. Täglich lassen wir ihn mißhandeln durch unsern Geiz und unsere räuberischen Handlungen. Es wird Jemand als bedeutender Mann gepriesen, als guter Prediger, als Kirchenlicht: gleich beneiden wir ihn, weil er das Interesse Gottes fördert. Es scheint zwar, daß unser Neid diesem S. 50 Manne gilt, aber er zielt auf Christus. Nicht doch, sagt man, sondern wir wünschen nur, daß diese Förderung nicht durch Andere, sondern durch uns geschehe. Also nicht durch Christus, sondern durch uns! Denn wenn durch Christus, so wäre es uns gleichgiltig, ob sie durch uns oder durch Andere geschieht. Sage mir, wenn ein Arzt ein Kind hat, das daran ist, zu erblinden, und er selber versteht es nicht zu kuriren, aber er findet einen Andern, der es kann, wird er Diesem sein Haus verschließen? Keineswegs, sondern er wird zu ihm sagen: Ob durch dich oder durch mich die Kur geschieht, ist gleichgiltig. Warum? Weil er nicht sein persönliches Interesse im Auge hat, sondern das des Kindes. Und so würden auch wir, wenn wir das Interesse Christi im Auge hätten, sagen: Mag es durch uns oder durch einen Andern gefördert werden! „Christus wird verkündet, sei es in Wahrheit, sei es zum Vorwand,“ sagt der Apostel.1 Höre, was Moses sagt zu Denen, die ihn aufreizen wollten, als die Anhänger des Eldad und Modad prophezeiten: „Ereifere dich nicht für mich! O daß Jemand es machen könnte, daß das ganze Volk zu Propheten des Herrn werde!“2 — Also diese Dinge haben sämmtlich ihre Quelle im Ehrgeiz. Ist Das nun nicht ein Gebahren, wie es Feinden und Gegnern (Gottes) zukommt? Einer hat dich geschmäht? Du sollst ihn lieben! Und wie ist Das möglich? Es ist möglich, ganz gut möglich, wenn du willst. Wenn du einen Lobredner von dir liebst, dann hast du kein Verdienst. Das thust du nicht um des Herrn willen, sondern um des Lobes willen. Es hat dir Einer Schaden zugefügt? Erweise ihm eine Wohlthat! Hast du einem deiner Wohlthäter eine Wohlthat erwiesen, so hast du nichts Großes gethan! Es wurde dir schweres Unrecht, schwerer Verlust zugefügt? Beeile dich, es mit dem Gegentheil zu vergelten! Ja, so wollen wir unseren Lebenswandel einrichten! Das lege ich euch an’s Herz. Hören wir auf, S. 51 Unrecht zu thun und die Feinde zu hassen! Der Herr befiehlt uns Feindesliebe, und wir verfolgen ihn, unsern Freund! Gott bewahre, sagt man. Ja, mit Worten protestiren wir alle dagegen, mit den Thaten aber nicht. So groß ist die Verblendung der Sünde, daß, was in Worten unerträglich ist, in Thaten erträglich wird. Lassen wir endlich einmal, was unser ewiges Heil schädigt und vernichtet, damit uns zu Theil werde, was für die Freunde (Christi) bestimmt ist! „Ich will,“ heißt es, „daß, wo ich bin, auch meine Jünger seien, damit sie meine Herrlichkeit sehen.“3 Diese möge uns allen zu Theil werden durch die Gnade und Barmherzigkeit unsers Herrn Jesus Christus, mit welchem dem Vater und dem hl. Geiste sei Lob, Macht und Ehre jetzt und allezeit und in alle Ewigkeit. Amen.
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Commentaire sur la première épitre à Timothée
4.
Vous le voyez, nous ne faisons rien parla crainte de Dieu, ni par amour pour lui, mais nous agissons par amitié ou par coutume. Quand un ami est absent, nous pleurons, nous gémissons; si nous le voyons mort, nous nous lamentons, bien que nous sachions que ce n'est point une séparation éternelle; mais quand le Christ est éloigné de nous chaque jour, ou
plutôt quand chaque jour nous l'éloignons d nous, nous n'en éprouvons aucune douleur et nous ne pensons pas être malheureux quand nous commettons l'injustice, quand nous ! contristons, quand nous l'irritons, quand noue faisons ce qui lui déplaît. Mais nous ne non contentons point de ne pas le traiter en ami; je vais vous montrer que nous le traitons en ennemi. Comment cela? C'est que « la prudence de la chair, dit l'Écriture, est ennemie de Dieu ». (Rom. VIII, 7.) Or nous nous tenons attachés à cette prudence, et nous persécutons le Christ qui veut accourir à nous; car tel est l'effet des actions mauvaises; nous nous rendons chaque jour coupables des outrages qu'il subit par notre cupidité et nos rapines. Un homme jouit d'une éclatante renommée, parce qu'il célèbre la gloire du Christ et qu'il sert les intérêts de l'Église; eh bien ! nous lui portons envie, parce qu'il fait l'oeuvre de Dieu; nous paraissons ne porter envie qu'à lui, mais elle remonte jusqu'à Dieu lui-même. Nous ne voulons pas que le bien se fasse par d'autres que par nous; qu'il se fasse pour le Christ, mais pour nous; car, si nous le désirions en vue du Christ, il nous serait indifférent qu'il s'opérât par d'autres mains ou par les nôtres.
Car, dites-moi : si un médecin a un enfant menacé de devenir aveugle, et qu'étant lui-même impuissant à le guérir il en trouve un autre capable de le faire, l'écartera-t-il d'auprès de son fils? Non certes, mais il sera prêt à lui dire : Par vous ou par moi, que mon enfant soit guéri. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas son intérêt qu'il a en vue, mais celui de son fils. De même aussi nous dirions, si nous considérions la cause du Christ : Par nous ou par un autre, que ce qui est expédient s'opère ; et, comme dit l'apôtre, « par vérité ou par occasion, que le Christ soit annoncé ». (Phil. I, 18.) Écoutez ce que dit Moïse, quand on voulut exciter sa colère, parce que Eldad et Moad prophétisaient : « N'ayez point de jalousie à mon sujet; qui me donnera de voir tout le peuple du Seigneur devenir prophète ? » (Nomb. XI, 29. ) Tout cela vient de l'amour de la renommée. N'est-ce pas là la conduite d'ennemis, d'ennemis déclarés? Quelqu'un vous a- t-il mal parlé? Faites-lui bon accueil. Est-ce possible ? Oui, si vous le voulez. Quel mérite avez-vous, si vous aimez celui qui n'a pour vous que de bonnes (287) paroles? Car vous ne le faites pas pour le Seigneur, mais pour votre renommée. Quelqu'un vous a-t-il fait tort? Faites-lui du bien; car si vous rendez service à ceux qui vous en rendent, vous n'avez rien fait de grand. Avez-vous subi une grande injustice, une grande offense ? Efforcez-vous de rendre le bien pour le mal. Oui, je vous en conjure, agissons ainsi de notre côté; cessons d'offenser et de haïr nos ennemis. Dieu nous ordonne d'aimer nos ennemis, et nous persécutons le Dieu d'amour. Qu'il n'en soit point ainsi. Nous en convenons tous de bouche, mais non tous par nos actions. Telles sont les ténèbres du péché, que ce que nous n'oserions dire, nous l'osons faire. Tirons notre salut de ceux qui nous font tort et outrage, afin d'obtenir ce qui appartient aux amis de Dieu. « Je veux », dit Jésus, « que là où je suis, là soient aussi mes disciples, afin qu'ils voient ma gloire » (Jean, XVII, 24); gloire à laquelle je souhaite que nous arrivions tous en Jésus-Christ Notre-Seigneur, avec qui soit au Père et au Saint-Esprit , gloire, à présent et toujours, et aux siècles des siècles. Ainsi soit-il.