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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

IV.

Wie nun? Gibt es denn keine Buße? Wohl gibt es eine Buße, aber eine zweite Taufe gibt es nicht. Es gibt eine Buße, die eine große Kraft besitzt und Denjenigen, der in seinen Verirrungen ganz vergraben liegt, wenn er nur will, von der Sündenlast befreien und aus der Gefahr in Sicherheit versetzen kann, und wäre er bis zum Abgrunde des Verderbens gekommen. „Denn,“ heißt es, „soll denn Der, welcher fällt, nicht wieder aufstehen, oder soll Der, S. 163 welcher sich abgewendet hat, nicht wieder zurückkehren?“1 Christus kann, wenn wir wollen, in uns neu dargestellt werden; denn höre, was Paulus spricht: „Meine Kindlein, für die ich abermal Geburtsschmerzen habe, bis daß Christus in euch gestaltet wird!“2 Nur müssen wir uns zur Buße wenden. Denn betrachte die Menschenfreundlichkeit Gottes! Schon im Anfang hatten wir verdient, auf jegliche Weise gezüchtigt zu werden, weil wir das Naturgesetz empfangen haben und unzähliger Wohlthaten theilhaftig geworden, den Herrn nicht erkannt und ein unreines Leben geführt haben. Er aber unterzog uns nicht nur keiner Züchtigung, sondern überhäufte uns mit zahllosen Wohlthaten, als hätten wir große Werke vollbracht. Wiederum sind wir gefallen, und er züchtigt uns nicht mit der verdienten Strafe, sondern schenkt uns das Heilmittel der Buße, welches die Kraft hat, alle unsere Sünden zu tilgen und zu erlassen, wenn wir nur das Heilmittel in seiner Bedeutung erfassen und es recht anzuwenden verstehen. Von welcher Beschaffenheit ist nun dieß Heilmittel der Buße, und wie wird es zu Stande gebracht? Zuerst durch die Erkenntniß der eigenen Sünden und das Bekenntniß. „Meine Sünde,“ heißt es, „habe ich dir kund gethan und meine Ungerechtigkeit nicht verborgen;“ und: „Ich will bekennen meine Ungerechtigkeit dem Herrn, und du hast nachgelassen die Gottlosigkeit meines Herzens;“3 und wieder: „Bekenne du zuerst deine Sünden, damit du gerechtfertigt werdest;“4 und: „Der Gerechte klagt sich selbst am ersten an.“5 Zweitens durch große Demuth; ähnlich wie bei einer goldenen Kette dem Anfange das Ganze folgt. Denn hast du die Sünde bekannt, wie man sie bekennen soll, so wird die Seele demüthig; denn das Gewissen, welches ihr zusetzt, macht sie S. 164 niedergeschlagen. Es muß aber zur Demuth auch noch Anderes hinzukommen, damit sie eine solche sei, wie sie der selige David erflehte mit den Worten: „Schaffe in mir, o Gott, ein reines Herz;“ und ferner: „Ein zerknirschtes und gedemüthigtes Herz wird Gott nicht verschmähen.“6 Denn was zerknirscht ist, erhebt sich nicht und verletzt nicht, sondern ist bereit, auch Übles zu dulden, erhebt sich selbst aber nicht. So ist die Zerknirschung des Herzens beschaffen, daß auch bei erlittener Schmach und bitteren Leiden die Ruhe nicht verloren geht und Rachegedanken nicht aufkommen. Nach der Demuth aber sind eifrige Gebete und viele Reuethränen bei Tag und bei Nacht nothwendig. „Denn ich wasche,“ heißt es, „jede Nacht mein Bett und benetze mit meinen Thränen mein Lager; ich habe mich abgemühet in meinem Seufzen;“7 und wieder: „Denn Asche esse ich wie Brod, und meinen Trank mische ich mit Thränen.“8 Und nach dem so inbrünstigen Gebete muß man reichlich Almosen spenden; denn Dieß ist es eben, was am wirksamsten das Heilmittel der Buße beschafft. Denn gleichwie unter den ärztlichen Mitteln sich ein Heilmittel findet, wozu viele Kräuter genommen werden, eines aber am meisten vorherrscht, so ist auch bei der Buße Dieß das vorherrschende Kraut, ja es möchte fast das Ganze sein; denn höre, was die göttliche Schrift sagt: „Gebet Almosen, und Alles ist euch rein;“9 und wieder: „Denn durch Almosen werden die Sünden getilgt;“10 und: „Das Wasser löscht brennendes Feuer, und das Almosen thut Widerstand großen Sünden.“11 Ferner soll man dem Zorn nicht ergeben und der erlittenen Unbilden nicht eingedenk sein und Allen ihre Sünden verzeihen. „Denn ein Mensch,“ heißt es, „bewahrt den Zorn wider einen andern und sucht bei Gott Vergebung.“12 S. 165 „Vergebet,“ heißt es, „damit euch vergeben werde!“13 Dann die Brüder von ihrem Irrthum bekehren: „Gehe,“ heißt es, „und bekehre deine Brüder, damit dir deine Sünden vergeben werden!“14 Und sich gegen die Priester geziemend betragen. „Und wenn er Sünden auf sich hat,“ heißt es, „so werden sie ihm vergeben werden.15 Denen Schutz und Schirm angedeihen lassen, welchen Unrecht geschieht; keinen Zorn haben und Alles gelassen erfragen.


  1. Jer 8,4 ↩

  2. Gal 4,19 ↩

  3. Ps 31,5.6 ↩

  4. Is 43,26 ↩

  5. Spr 18,17 ↩

  6. Ps 50,12.19 ↩

  7. Ps 50,6.7 ↩

  8. Ps 101,10 ↩

  9. Lk 11,41 ↩

  10. Tob 4,11 ↩

  11. Ekkli 3,33 ↩

  12. Ekkli 28,3 ↩

  13. Mt 6,14 ↩

  14. Lk 22,52 ↩

  15. Jak 5,15 ↩

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

4.

Eh quoi! dira-t-on, est-ce qu'il n'y a plus de pénitence possible? Il y en a une, mais ce n'est plus celle du baptême. Cette sorte de pénitence est cependant très-efficace; elle peut délivrer du fardeau de ses péchés l'homme qui est plongé dans le péché ; elle peut ramener au port celui-là même qui est, au fond de l'abîme. Cette vérité est prouvée en maint passage. « Est-ce que celui qui tombe ne peut pas se relever? Est-ce que l'homme qui tourne le dos à Dieu ne peut pas se retourner vers lui? » (Jérém. VIII, 4.) Le Christ, si nous . voulons, peut encore se former en nous : Entendez-vous Paul qui vous dit : « Mes petits enfants, pour qui je sens de nouveau les douleurs de l'enfantement, jusqu'à ce que le Christ soit formé , en vous? » (Gal. IV, 19.) Or pour cela, il n'y a qu'une condition à remplir: c'est que la pénitence entre dans nos âmes. Voyez en effet comme Dieu, est bon et clément. Nous méritions, dans le principe, toutes sortes de châtiments, pour avoir, malgré les lumières de la loi naturelle et mille faveurs divines, ignoré Dieu et mené une vie impure et; . immonde. Et Dieu, loin de nous punir, nous a comblés, de biens, comme si nous avions fait les actions les plus grandes et les plus belles.

Nous avons encore failli et, loin de nous punir, il nous a apporté un remède à nos maux, la pénitence qui suffit pour détruire et effacer tous nos péchés, pourvu que nous connaissions bien la nature de ce remède et la manière dont il faut l'appliquer. Il faut d'abord nous condamner nous-mêmes et confesser tous nos péchés. « Je vous ai fait connaître mes fautes et je n'ai pas caché mes péchés. Je déclarerai hautement, et en m'accusant moi-même, mon impiété au Seigneur, et vous m'avez pardonné mon impiété ». (Ps. XXXI, 56.) « Commencez par avouer vos péchés, pour qu'on vous les pardonne, ». (Isaïe, XLIII, 26) « Le juste commence par s'accuser lui-même». (Prov. XVIII, 17.) Il faut, en second lieu, nous humilier profondément; car il y a là comme une chaîne d'or dont le premier anneau amène tous les autres. Une bonne. confession amène l'humilité ; car, lorsqu'on réfléchit sérieusement à ses, fautes, on ne peut s’empêcher d'être humilié. Mais l'humilité ne suffit pas ; il faut ressentir ce qu'éprouvait le saint roi David, quand il disait: « Purifiez mon coeur, ô mon Dieu »; et lorsqu'il (495) disait encore : « Dieu ne dédaignera pas la prière d‘un coeur contrit et humilié » (Ps. L, 12, 19), car le pécheur contrit ne s'élève pas lui-même. Loin d'être agressif; il est prêt à tout supporter. Oui : tel est l'effet de la contrition : l'âme ne se révolte ni contre l'outrage, ni contre les mauvais traitements; l'âme ne s'éveille plus pour la vengeance. Après s'être humilié, il faut prier avec ardeur, il faut verser, nuit et jour, des larmes abondantes : « Toutes les nuits», dit le Psalmiste, j'arroserai mon lit de mes larmes ». (Ps. VI, 7.) « Je dévorais la cendre comme le pain., et mes larmes se mêlaient à mon breuvage ». (Ps. CI, 10.) A la prière, il faut joindre l'aumône. C'est l'aumône qui fait produire au remède de la pénitence son plein et entier effet. Les remèdes ordonnés par les médecins se composent souvent de certaines plantes, parmi lesquelles il y en a une qui est plus salutaire que toutes les autres. Il en est ainsi du remède de la pénitence. Parmi les ingrédients qui le composent, il se trouve une plante plus efficace que toutes les autres et qui est tout. Cette plante s'appelle l'aumône. Voici les paroles de l'Ecriture sainte : « Faites l'aumône et vous serez purifiés». (Luc, XI, 41.) « L'aumône et la foi sont, les deux grands moyens de purification ». (Tob. IV, 11.) L'eau éteint le feu et la flamme; l'aumône étouffe le péché. (Ecclés. XXVIII, 33.) Nous devons, outre cela, bannir de notre coeur la colère et les sentiments, de vengeance; nous devons pardonner à tout le monde. « Eh quoi ! » dit l'Ecclésiaste, « l'homme veut que le Seigneur le guérisse et-il garde sa colère contre son semblable ! » (Ecclés. XXVIII, 3.) « Pardonnez», dit saint Matthieu, « pour que l’on vous pardonne ». (Matth. VI, 14.) Il faut travailler en outre à la conversion de ses frères : « Allez », est-il dit, « et convertissez vos frères » (Luc, XXII, 52), afin que vos péchés vous soient remis. Il faut se conduire convenablement envers les prêtres. « L'un d'entre eux pèche-t-il, il faut lui pardonner ». (Jac. V, 15.) Il faut défendre et protéger les opprimés, se garder de la colère, se montrer en tout calme et modéré.

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
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Einleitung: Homilien über den Brief an die Hebräer

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