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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

I.

Kap. VIII.

1. 2. Der kurze Inhalt aber Dessen, was gesagt worden, ist: Wir haben einen solchen Hohenpriester, der zur Rechten des Thrones der Majestät im Himmel sitzt, als Diener des Heiligthums und des wahrhaften Zeltes, welches der Herr errichtet hat und nicht ein Mensch.

Paulus, welcher immer das Beispiel seines Meisters nachahmt, untermischt das Niedrige mit dem Erhabenen, durch das Niedrige zum Erhabenen den Weg zu bahnen und durch jenes zu diesem an der Hand hinzugeleiten, um dann nach erstiegener Höhe die Überzeugung beizubringen, daß Dieß Herablassung war. Das thut er nun auch hier; denn nachdem er ihn als Hohenpriester gezeigt und gesagt hatte, daß er sich selbst zum Opfer gebracht, fügt er hinzu: „Der kurze Inhalt aber Dessen, was gesagt worden, ist: Wir haben einen solchen Hohenpriester, der zur Rechten des Thrones der S. 230 Majestät im Himmel sitzt;“ und doch kommt Das nicht dem Priester, sondern Demjenigen zu, welchem zu opfern er die Verpflichtung hat. „Als Diener des Heiligthums.“ Er ist nicht einfach Diener, sondern „Diener des Heiligthums“. „Und des wahrhaften Zeltes, welches der Herr errichtet hat und nicht ein Mensch.“ Siehst du die Herablassung? Sprach er nicht früher den Unterschied aus mit den Worten:1 „Sind sie nicht alle dienende Geister?“ und darum hören diese nicht die Worte: „Setze dich zu meiner Rechten!“ Dieses aber sagt er, weil Derjenige, welcher also sitzet, durchaus kein Diener ist; so muß man also Dieß in Bezug auf die Menschheit auffassen. „Zelt“ nennt er aber hier den Himmel. Um aber dasselbe auch in seiner Verschiedenheit von dem jüdischen darzustellen, setzt er die Worte hinzu: „welches der Herr errichtet hat und kein Mensch.“ Siehe, wie er durch diese Worte die Gemüther Derjenigen erhebt, welche aus den Juden gläubig geworden. Denn da sie sich wahrscheinlich einbildeten, wir hätten kein solches Zelt, sagt er: Siehe da einen Priester, einen Hohenpriester, der viel größer ist als Jener und ein bewunderungswürdigeres Opfer dargebracht hat. Aber, sind diese Worte nicht bloß Ruhmrede und Seelenreiz? Nein; darum führt er zuerst den Beweis vom Eide, dann auch vom Zelte. Denn auch hier lag ein offenbarer Unterschied vor; er denkt aber noch an einen anderen. „Welches der Herr errichtet hat und kein Mensch.“ Wo sind Diejenigen, die da behaupten, der Himmel bewege sich? wo Diejenigen, welche behaupten, derselbe sei rund? Denn hier ist Beides ausgeschlossen.2 „Der kurze Inhalt aber,“ sagt er, „Dessen, was gesagt worden.“ Inhalt aber nennt man S. 231 immer, was das Wichtigste ist. Er steigt nun wieder mit der Rede herab, und nachdem er Hohes gesprochen, redete er neuerdings ohne Scheu Unerhabenes. Damit du ferner einsehen mögest, daß jenes Wort „Diener“ von der Menschheit ausgesagt ist, so siehe, wie er Dieß anzeigt!

3. Denn jeder Hohepriester, sagt er, wird ausgestellt zur Darbringung von Gaben und Opfern, weßhalb es nothwendig ist, daß auch dieser Etwas habe, was er darbringe.

Wenn du hörst, daß er sitzt, darf dir seine Benennung eines Hohenpriesters nicht wie ein leerer Wortkram erscheinen; denn jenes Sitzen soll die göttliche Würde andeuten, diese aber seine große und gütige Fürsorge für uns. Darum kommt er in der Rede darauf zurück, weil Einige fragten, warum er denn gestorben, da er Priester sei. Ein Priester aber kann nicht ohne Opfer sein; daher muß auch dieser ein Opfer haben. Nachdem er gesagt hatte, daß er oben sei, bringt er für die Wirklichkeit seines Priesterthums von allen Seiten Beweisgründe vor: von Melchisedech, vom Eide, und weil er ein Opfer darbringe. Hieraus entwickelt er übrigens noch einen anderen notwendigen Schluß.

4. Wenn er aber, sagt er, auf Erden sein sollte, so wäre er nicht Priester, weil da Priester sind, welche dem Gesetze gemäß die Gaben darbringen.

Wenn er daher Priester ist, will er sagen, wie Das wirklich der Fall ist, muß man für ihn einen anderen Ort suchen; denn wäre er auf der Erde, so würde er nicht Priester sein. Wieso? Er hätte nicht geopfert und den priesterlichen Dienst nicht versehen; und natürlich, denn es waren Priester da. Und er zeigt, daß er auf Erden nicht Priester sein konnte. Wie denn? Weil die Auferstehung S. 232 noch nicht stattgefunden, sagt er. Hier muß man den Geist anstrengen und die apostolische Weisheit betrachten; denn er legt wieder den Unterschied des Priesterthums dar.

5. Welche, sagt er, für das Vorbild und den Schatten der himmlischen Dinge den Dienst verwalten.

Was nennt er hier himmlische Dinge? Die geistigen Dinge; denn wenn sie auch auf der Erde vollbracht werden, so sind sie doch des Himmels würdig. Denn da unser Herr Jesus Christus als Opfer erscheint, da der heilige Geist kommt, da der zur Rechten des Vaters Sitzende hier ist; da wir durch die Taufe Söhne und Bürger des himmlischen Reiches werden; da wir dort unser Vaterland, unsere Stadt und Heimath haben, während wir hier als Fremdlinge weilen, - wie? sind Das nicht alles himmlische Dinge?


  1. Hebr 1,14 ↩

  2. In der Note heißt es: Sphaericum esse coelum Chrysostomus negabat. ↩

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

1.

Saint Paul mêle dans son discours les humiliations et les grandeurs; il imite en cela son divin Maître. Les choses humbles et basses préparent la voie aux choses sublimes et divines. La vue de celles-ci nous apprend que celles-là étaient un effet de la bonté de Dieu qui voulait (514) condescendre à notre faiblesse. C'est ce plan général qu'il suit en particulier dans ce passage. Il a commencé par dire que Jésus s'est offert, et puis, nous l'ayant montré comme Pontife, il ajoute . « Voici maintenant le comble et le couronnement de tout ce qui a été dit jusqu'ici ; nous avons un Pontife si grand qu'il s'est assis dans le ciel à la droite du trône de la Majesté souveraine ». Or, être assis n'est pas le propre d'un pontife, mais de celui à qui le sacrifice est offert par le pontife. — « Etant le ministre du « sanctuaire » ; non pas simplement « ministre », mais ministre du sanctuaire; « et du vrai tabernacle que Dieu a fixé et non pas un homme ». Voyez-vous ici l'abaissement volontaire ? Car l'apôtre n'a-t-il pas établi, au début de son épître, cette différence en faveur du Fils de Dieu, que les anges « sont tous des esprits ministres », et que pour cette raison la parole : « Asseyez-vous à ma droite », ne leur sera jamais adressée ? Il affirme donc que celui qui s'assied n'est pas un ministre, un simple serviteur. Comment donc ici est-il appelé ministre, et ministre du sanctuaire ? C'est donc comme homme que cette affirmation lui convient.

Quant au « tabernacle », ici, c'est le ciel. Et pour montrer la différence entre ce tabernacle et celui des juifs, il dit que c'est non pas un homme mais Dieu qui l'a fixé. Remarquez comment il élève les âmes des juifs qui ont cru en Jésus-Christ. Vraisemblablement, ils s'imaginaient que nous n'avions point de tabernacle. Voici, leur dit-il, le prêtre, le prêtre vraiment grand, bien plus grand que les pontifes d'Israël, et qui a offert un sacrifice plus admirable. Mais ire va-t-on pas voir ici un vain étalage de mots pour séduire les esprits ? Non, car il leur rend ses affirmations dignes de foi, en les prouvant et par le serment divin, et par le tabernacle nouveau. Sur ce dernier point la différence était déjà éclatante; il leur en fait encore considérer une toute particulière : « Il a été fixé », dit-il, « non de main d'homme, mais par Dieu même ». Où sont maintenant ceux qui affirment le mouvement du ciel ? Où sont ceux qui disent que sa forme est sphérique ? L'une et l'autre idée sont détruites par ce seul texte : « Or voici le comble de tout ce qui a été dit ». Le comble, la tête, c'est tout ce qu'il y a de plus élevé. Mais il va rabaisser son langage, et après avoir parlé des grandeurs du Christ, il peut sans crainte parler des abaissements. Pour que vous sachiez donc que ce mot : « ministre », qu'il écrit ensuite, se rapporte à l'humanité de Notre-Seigneur, écoutez comme de nouveau il va le déclarer.

« Car tout pontife », dit-il, « est établi pour offrir à Dieu des dons et des victimes; c'est pourquoi il est nécessaire que celui-ci ait aussi quelque chose qu'il puisse offrir (3) ». En m'entendant dire qu'il est assis, n'allez pas croire qu'il n'ait pas été appelé sérieusement pontife. On dit qu'il est assis .pour marquer sa divinité; on dit qu'il est pontife pour montrer sa miséricorde envers nous. L'apôtre .insiste avec complaisance sur ce dernier point, il s'y étend davantage. Il craignait que l'idée de la divinité de Jésus-Christ n'empêchât de croire à ses miséricordieux abaissements. Il y revient donc, et comme quelques-uns demandaient : Pourquoi est-il mort? Parce qu'il était prêtre, répond-il; pas de prêtre sans sacrifice; il lui faut donc un sacrifice, à lui aussi. Saint Paul, qui a déclaré d'ailleurs que Jésus est dans le ciel, dit donc et montre de toute manière qu'il est prêtre, rappelant et Melchisédech, et le tabernacle, et le sacrifice offert par Notre-Seigneur. Et, toujours dans le but de prouver le sacerdoce de Jésus-Christ, il construit un nouveau raisonnement

« S'il avait été prêtre sur la terre », dit-il, « il ne serait pas prêtre, puisqu'il y avait déjà des prêtres pour offrir des dons selon la loi (4) ». Si donc il est prêtre, et il l'est certainement, il faut qu'il le soit ailleurs qu'ici-bas. Car s'il était prêtre sur la terre, il ne serait pas prêtre, et pourquoi? parce qu'il n'a jamais offert de sacrifice, et qu'il n'a pas rempli de fonction sacerdotale; et cela se comprend, puisqu'il y avait des prêtres chargés de ces sacrifices. L'apôtre prouve qu'il était même impossible à Jésus-Christ d'être prêtre sur la terre: comment, en effet, dit-il, l'aurait-il pu avant la résurrection ?

Maintenant, mes frères, il vous faut élever vos âmes, et contempler la science apostolique de Paul; car voici une nouvelle différence de sacerdoce qu'il nous dévoile. — « Dont le ministère a pour objet la figure et l'ombre des choses du ciel». Que sont ici les choses du ciel? Les choses spirituelles. Car bien que les saints mystères s'accomplissent en ce bas monde, ils sont néanmoins dignes du ciel. En effet, quand on nous met devant les yeux Jésus-Christ tué et immolé; quand l'Esprit-Saint descend; quand ici se rend présent Celui qui est assis à la droite du Père; quand le bain sacré engendre des enfants de Dieu; quand ceux ci deviennent concitoyens des habitants du ciel, puisque nous avons là-haut droit de patrie, de cité , puisque désormais ici-bas nous sommes étrangers et voyageurs, comment tous ces mystères ne sont-ils point célestes? Et quoi encore? Nos hymnes ne sont-elles point célestes? Les mêmes chants que font entendre au ciel les choeurs des puissances incorporelles, n'en avons-nous pas l'écho, nous qui sommes sur cette humble terre? Et notre autel n'est-il pas céleste aussi? Comment? C'est qu'il n'a rien de charnel; toutes les offrandes qui s'y font, sont spirituelles. Notre sacrifice ne s'évanouit pas en cendre, en graisse, en fumée; mais il ennoblit et glorifie les dons qu'on y présente. N'est-il pas céleste le sacrement qui s'accomplit en vertu de ces paroles adressées aux ministres de tous les temps: « Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez? » (Jean, XX, 23.) N'exercent-ils pas un pouvoir céleste, ceux qui possèdent même les clefs du royaume des cieux?

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