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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

I.

15. 16. 17. 18. Und darum ist er des neuen Bundes Mittler, damit durch den Tod, welcher zur Erlösung von den Übertretungen unter dem ersten Bunde erfolgte, Diejenigen, welche berufen sind, das verheissene Erbe erhielten. Denn wo ein Testament ist, da muß der Tod Dessen, der das Testament macht, dazwischen kommen; denn ein Testament wird durch den Tod geltend, sonst hat es keine Kraft, wenn Der noch lebt, der es gemacht hat. Daher wurde auch das erste nicht ohne Blut errichtet.

Es war natürlich, daß Viele von den Schwächeren den Verheißungen Christi darum keinen Glauben schenkten, weil er gestorben ist. Paulus widerlegt nun eine solche Ansicht gründlich und stellt ein Zeichen auf, das allgemeine S. 257 Geltung hat. Welches denn? Deßhalb gerade, sagt er, muß man fest vertrauen. Weßhalb? Weil nicht die Testamente der noch Lebenden zuverlässig und fest sind, sondern erst nach dem Tode Das werden. Darum beginnt er auch mit diesen Worten und sagt: „Er ist des neuen Bundes Mittler.“ Das Testament aber wird gegen den letzten Tag hin vor dem Hinscheiden gemacht und hat die Beschaffenheit, daß es Einige zu Erben einsetzt, Andere aber enterbt. So spricht auch Christus hier in Bezug auf die Erben: „Ich will, daß, wo ich bin, auch Diese seien.“1 Und wieder in Bezug auf die Enterbten vernimm seine Worte: „Ich bitte nicht für Alle, sondern für Diejenigen, welche durch ihr Wort an mich glauben werden.“2 Das Testament enthält ferner auch Manches, was Den angeht, der es macht, und Manches für Diejenigen, auf welche es lautet, so daß Diese etwas Gewisses empfangen und etwas Gewisses leisten. So ist es auch hier. Nachdem er ihnen Unzähliges verheissen, sagt er auch, was er von ihnen verlange, indem er spricht: „Ein neues Gebot gebe ich euch.“3 Dann muß das Testament auch Zeugen haben; höre seine eigenen Worte: „Ich bin es, der ich von mir selbst Zeugniß gebe, und es gibt Zeugniß von mir der Vater, der mich gesandt hat.“4 Und wieder: „Jener wird von mir Zeugniß geben,“5 indem er vom heiligen Geiste spricht. Und die zwölf Apostel sandte er aus mit den Worten: „Leget Zeugniß ab vor Gott;“ und deßhalb sagt er: „Er ist des neuen Bundes Mittler.“ Was heißt Das aber: „Mittler“? Der Mittler ist nicht Herr über die Sache, wofür er die Vermittlung übernimmt, sondern etwas Anderes ist die Sache, etwas Anderes der Vermittler, wie z. B. der Ehevermittler nicht Derjenige ist, welcher heirathet, S. 259 sondern Derjenige, welcher Dem behilflich ist, der heirathen will. So ist auch hier der Sohn Mittler geworden zwischen dem Vater und uns. Der Vater wollte uns die Erbschaft nicht hinterlassen, sondern er zürnte uns und hatte gegen uns eine Abneigung wie gegen Feinde; Christus wurde daher der Mittler zwischen uns und ihm und legte bei ihm mit Erfolg Fürsprache ein. Und siehe, wie er der Mittler geworden. Unsere Worte brachte er zum Vater und des Vaters Mittheilungen zu uns und weihte sich dem Tode. Wir waren schuldbeladen und sollten sterben; er starb für uns und machte uns des Testamentes würdig. Daher ist auch das Testament sicher und fest, weil es nicht auf Unwürdige gestellt war. Anfangs stand es, wie wenn ein Vater für seine Söhne testirt; nachdem wir aber unwürdig geworden, bedurfte es keines Testamentes mehr, sondern es sollte Strafe folgen. Warum, sagt er, bist du also stolz auf das Gesetz? Denn durch dasselbe waren wir so sehr der Sünde verfallen, daß wir nie hatten Rettung finden können; wäre unser Herr nicht für uns gestorben, so hätte das Gesetz keine Kraft gehabt; denn es war ohnmächtig. Er führt aber den Beweis nicht mehr aus dem allgemeinen Gebrauche allein, sondern auch aus Dem, was im alten Bunde geschah; und Das zog sie besonders an. Aber dort, sagt man, ist Niemand gestorben; wie konnte jener (Bund) nun fest sein? Durch die gleiche Art und Weise, sagt er. Wie denn? Denn auch dort war Blut, wie hier Blut ist; wenn aber nicht Christi Blut, so wundere dich darüber nicht, denn es war nur ein Vorbild; darum sagt er auch: „Daher wurde auch das erste (Bündniß) nicht ohne Blut errichtet.“ Was heißt aber der Ausdruck: „wurde errichtet?“ Es wurde befestigt, bekräftigt. Dadurch, will er sagen, mußte es ein Vorbild des Testamentes und des Todes sein.


  1. Joh 17,24 ↩

  2. vgl. Joh 17,20 ↩

  3. Joh 17,13 ↩

  4. Joh 8,18 ↩

  5. Joh 15,26 ↩

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

1.

Vraisemblablement un certain nombre des plus faibles convertis, étonnés de la mort même de Jésus-Christ, n'avaient pas eu foi en sa promesse. Paul, pour donner à leurs idées une réfutation sans réplique, cite un exemple emprunté aux coutumes les plus communes de la vie. Quel est cet exemple? Le motif même, dit-il, qui doit vous donner confiance et joie, c'est que précisément un testament n'est pas certain, ni valide, ni d'effet définitif pendant la vie, mais bien après la mort~du testateur. Voilà pourquoi il avance que Jésus « est médiateur d'un nouveau Testament a. Un testament se fait aux approches de la mort ; son essence est de reconnaître certains héritiers et de déshériter d'autres personnes. Ainsi en est-il ici quant aux héritiers. « Je veux », a dit Jésus-Christ, « qu'ils soient où je suis moi-même ». (Jean, XVII, 24.) Et quant aux déshérités, écoutez son arrêt : « Je ne prie pas pour tous, mais pour ceux qui, par leur parole, croiront en moi ». (Jean, XVII, 20.) De plus, un testament énonce les dispositions du testateur, et. impose aux légataires certaines dispositions, aussi ; ils ont à recevoir telle chose, et à faire telle autre chose. Ainsi, dans ce même cas, Jésus après avoir fait des promesses sans nombre énonce certains devoirs qu'il exige en retour, quand il dit : « Je vous donne un commandement nouveau». (Jean, XVII, 13.) En troisième lieu, le testament doit avoir des témoins. Ecoutez ses paroles à cet endroit : « C'est moi qui rends témoignage de moi-même; mais mon Père qui m'a envoyé me rend aussi « témoignage ». Et ailleurs, parlant de l'Esprit consolateur : « C'est lui », dit-il, « qui me rendra « témoignage ». (Jean, VIII, 18 et XV, 26.) Et il envoya ses apôtres en disant : « Soyez mes témoins devant Dieu ».

« Il est », dit-il, « médiateur de la nouvelle alliance ». Quel est le droit du médiateur? Il n'a pas en son pouvoir l'objet pour lequel il s'interpose. Autre est cet objet, autre le médiateur. Ainsi l'entremetteur d'un mariage n'est pas le fiancé, mais celui qui aide le fiancé à trouver une épouse. De même, au cas présent, le Fils fut a la fois notre médiateur et celui du Père. Le Père ne voulait pas nous laisser son héritage infini; irrité contre nous, il nous gardait comme à des ennemis sa rude et légitime sévérité. Jésus, intercédant entre lui et nous, a fléchi son coeur. Et voyez comme il a rempli ce rôle d'intermédiaire. Il porta et reporta les paroles échangées du ciel à la terre, transmit à , Dieu l'exposé de nos besoins, s'offrit même à subir la mort. Oui, nous avions péché, nous devions mourir; mais il mourut pour nous, et nous rendit dignes de paraître sur le testament. Et ce qui établit définitivement cet acte testamentaire, c'est que désormais il ne concerne plus des indignes. Car,dès le commencement, en père affectueux, Dieu nous avait fait un testament : mais devenus indignes, nous n'avions plus à figurer au testament, mais au supplice. Pourquoi, dès lors, dit saint Paul aux Juifs, pourquoi vous glorifier de la loi? Le péché nous a réduits à une si triste condition que désormais le salut nous était impossible, si Notre-Seigneur n'avait pour nous subi la mort; la loi faible et nulle , aurait été absolument impuissante.

Non content de confirmer ses assertions parla coutume universelle, l'apôtre l'appuie sur les circonstances qui consacrèrent l'antique Testament: Cette preuve est tout à fait choisie pour eux. On lui aurait dit: Mais personne alors ne mourut pour l'établir; où fut donc le principe de sa solidité, de sa stabilité ? Il répond : La consécration de l'antique alliance fut toute semblable. — Comment? C'est qu'on y versa le sang, comme le sang coule chez nous. Et ne vous étonnez pas si ce n'était pas alors le sang du Messie : Cette alliance ancienne n'était qu'une figure. Voilà pourquoi l'apôtre ajoute : « C'est pourquoi le premier Testament lui-même ne fut consacré qu'avec le sang (18) ». Consacré, qu'est-ce à dire? Comprenez établi, confirmé, ratifié. Il fallut donc, dit-il, qu'on vît alors la figure et d'un testament et d'une mort. Autrement, expliquez-moi pour quelle raison le livre du Testament reçoit une aspersion sanglante ? Car voici le texte de l'histoire sainte

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
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Einleitung: Homilien über den Brief an die Hebräer

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