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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

III.

Denn warum sollten, sage mir, viele nothwendig sein, da eines genügt? Daß viele waren und daß sie fortwährend dargebracht wurden, beweist, daß sie niemals reinigten. Denn wie ein Heilmittel, wenn es kräftig ist und gesund macht und im Stande ist, die ganze Krankheit zu vertreiben, ein Mal angewendet das Ganze wirkt, seine Kraft dadurch zeigt, daß es nicht mehr angewendet wird; wenn es aber immer gebraucht wird, dadurch bekundet, daß es kraftlos ist, - denn darin liegt der Werth des Heilmittels, S. 275 daß es ein Mal und nicht oft angewendet wird -: so verhält es sich auch hier. Warum werden denn dieselben Opfer immerfort dargebracht? Denn wäre man von allen Sünden befreit, so würden die Opfer nicht Tag für Tag dargebracht werden; sie waren ja bestimmt, daß sie immer, sowohl bei Tag als bei Nacht, für das ganze Volk dargebracht werden sollten. So war Dasjenige, was geschah, eine Sündenanklage und nicht eine Sündentilgung, eine Anklage der Schwäche und kein Zeichen der Kraft; denn da das erste (Opfer) Nichts vermochte, wurde das zweite dargebracht; und da dieses Nichts ausrichtete, wieder ein anderes, so daß es eine Überführung (ἔλεγχος) von den Sünden war. Daß nun geopfert wird, überführt von den Sünden, daß immer geopfert wird, von der Schwäche. Bei Christus findet sich das Gegentheil; ein Mal wurde er geopfert, und es war für immer genug. Und schön hat er jene Opfer Vorbilder genannt; denn es ist nur ein Bild da, aber keineswegs die Kraft, sowie auch bei den Gemälden das Bild die Figur des Menschen, aber nicht die Kraft hat, so daß die Wirklichkeit und die Figur miteinander Ähnlichkeit haben; denn die Figur ist gleich, die Kraft aber nimmermehr. So war es auch bei dem Himmel und dem Zelte; denn die Figur war gleich, denn sie war heilig, die Kraft aber und das Andere waren nicht Dasselbe. Was besagen die Worte: „Er ist zur Hinwegschaffung der Sünde durch sein Opfer erschienen“? Was heißt Das: „Hinwegschaffung“? Das bedeutet Verachtung; denn die Sünde hat keine Erwartung mehr; denn sie ist verworfen. Wie denn? Die Sünde sollte Strafe empfangen und empfing sie nicht, d. h. sie hat Gewalt erlitten; als sie Alle zu vernichten hoffte, ward sie selbst vernichtet.

„Er ist durch sein Opfer erschienen,“ d. h. er ist Gott offenbar geworden und zu ihm gekommen. Wolle nun, da der Priester Dieß oft im Jahre thut, nicht der Meinung sein, daß Dieß einfach und nicht der Schwäche wegen geschieht. Wenn nicht der Ohnmacht wegen, warum geschieht S. 276 es denn? Wenn keine Wunden mehr da sind, braucht man auch keine Heilmittel mehr. Darum befahl er, sagt er, immer zu opfern wegen der Schwäche, und um die Sünden in Erinnerung zu bringen. Wie aber? Opfern nicht auch wir jeden Tag? Wohl opfern wir, aber wir begehen das Andenken an seinen Tod, und es ist ein Opfer, und es sind nicht viele. Wie denn eines und nicht viele? Weil es ein Mal dargebracht wurde wie jenes, das in’s Allerheiligste einging. Von dem aber ist dieses das Abbild und von diesem jenes; denn wir opfern immer denselben, und nicht jetzt ein anderes Schaf und morgen wieder ein anderes, sondern immer dasselbe, so daß das Opfer eines ist. Sind daher auf diese Weise, weil überall geopfert wird, auch viele Christus? Durchaus nicht, sondern Christus ist nur einer und ist hier vollständig und dort vollständig, ein Leib. Wie also Derjenige, welcher geopfert wird, überall ein Leib ist und nicht viele Leiber, so ist auch ein Opfer. Unser Hoherpriester ist Jener, der das Opfern welches uns reinigt, dargebracht hat. Jenes, welches damals dargebracht wurde, bringen auch wir jetzt dar, und dieses ist unerschöpflich. Dieses geschieht zum Andenken daran, was damals geschah. „Denn Das thut,“ sagt er, „zu meinem Andenken!“1 Kein anderes Opfer, als welches der Hohepriester damals opferte, sondern dasselbe opfern wir immer, oder vielmehr, wir begehen das Andenken des Opfers.


  1. Lk 22,19 ↩

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

3.

En effet, dites-moi, à quoi bon plusieurs victimes, quand une seule suffît? Leur nombre et leur offrande perpétuelle montrent que ceux qui les offrent ne sont pas purifiés. Quand un médicament est fort, capable de rendre la santé et de guérir entièrement la maladie, il suffit de le prescrire une fois pour qu'il opère tout son effet. Et si, prescrit une fois, il a opéré parfaitement, sa force est démontrée par cela seul qu'on ne l'ordonnera plus; son action est évidente, par cela même qu'on n'y fait plus appel. Au contraire, s'il faut le répéter toujours, c'est qu'évidemment il est sans vertu; car le propre d'un spécifique, c'est d'être prescrit une fois et non pas souvent. Appliquez ici cette comparaison. Pourquoi enfin faut-il toujours (527) les mêmes victimes? S'ils étaient délivrés de tous leurs péchés, pourquoi offrir chaque jour de nouveaux sacrifices? En effet, il était établi qu'on sacrifierait pour le peuple entier tous les jours, chaque soir et même pendant ]ajournée. Cette pratique accusait les péchés des juifs et ne les remettait pas; elle avouait leur faiblesse et ne manifestait pas sa vertu. Une première immolation avait été impuissante : on en offrait une seconde; celle-ci ne produisait rien elle-même, il en: fallait une troisième; c'était donc une déclaration sans réplique de leurs péchés. Le sacrifice était une preuve du péché, le sacrifice sans cesse réitéré était un aveu de l'impuissance du sacrifice.

En Jésus-Christ, le contraire a lieu. Il a été offert une fois, et à perpétuité ce sacrifice suffit. Aussi l'apôtre, avec raison, appelle les offrandes antiques des « copies » : elles n'ont, de leur modèle, que la figure, et non pas la vertu. C'est ainsi que les portraits ont l'image du modèle, sans en avoir la vertu. L'original et la figure ont quelque chose de commun: ils ont la même apparence, mais non la même force. Ainsi en va-t-il du ciel comparé au tabernacle; il y a similitude entre eux , sainteté de part et d'autre : mais la vertu et le reste ne sont plus les mêmes.

Comment entendre que le Seigneur, par son sacrifice, est apparu pour la ruine du péché ? Qu'est-ce que cette ruine ? C'est une sorte d'exclusion avec mépris; le péché n'a plus de pouvoir, il est ruiné, disgracié. Comment encore ? Il avait droit à réclamer notre châtiment, et il ne l'a pas obtenu ; en cela, il est exclu avec violence. Lui qui attendait l'heure de nous évincer tous et de nous détruire, a été lui-même supprimé et anéanti. — Jésus est apparu par son sacrifice, c'est-à-dire, il s'est montré lui-même, il s'est approché de Dieu. Quant aux prêtres des juifs, n'allez pas croire qu'en répétant souvent leur immolation dans une même année, ils le fissent au hasard, et non pas à cause de l'impuissance de leurs sacrifices. Si ce n'était par impuissance, pour quel autre motif agir ainsi ? Quand une plaie est guérie, il n'est plus besoin d'appliquer les médicaments. C'est pourquoi, dit saint Paul, Dieu a ordonné qu'on ne cessât d'offrir par impuissance même de guérir, pour rappeler sans cesse aux juifs la mémoire de leurs péchés.

Mais quoi ? Est-ce que nous n'offrons pas aussi tous les jours? Sans doute, nous offrons ainsi; mais nous ne faisons que rappeler la mémoire de la mort de Jésus-Christ, car il n'y a qu'une hostie et non pas plusieurs. Pourquoi une seulement et non pas plusieurs ? Parce qu'elle n'a été offerte qu'une seule fois , comme il n'y avait qu'un seul sacrifice offert dans le Saint des Saints : or ce sacrifice était la figure du nôtre, de celui que nous continuons d'offrir. Car nous offrons toujours le même, et non pas aujourd'hui un agneau, demain un autre; non, mais toujours le même. Pour cette raison, notre sacrifice est unique. En effet, de ce qu'on l'offre en plusieurs endroits, s'ensuit-il qu'il y ait plusieurs Jésus-Christ ? Non, certes, mais un seul et même Jésus-Christ partout, qui est tout entier ici, et tout entier là, un seul et même corps. Comme donc, bien qu'offert en plusieurs lieux, il est un seul corps et non pas plusieurs corps, ainsi n'avons-nous non plus qu'un seul sacrifice. C'est notre Pontife qui a offert cette victime, qui nous purifie. Et nous offrons maintenant aussi celle qui fut alors présentée et qui ne peut s'épuiser jamais. Et nous le faisons maintenant en souvenir de ce qui se fit alors : « Faites ceci en mémoire de moi », dit-il. Ce n'est pas à chaque fois une immolation différente, comme le grand prêtre d'alors, c'est la même que nous faisons; ou plutôt d'un seul sacrifice nous faisons perpétuellement mémoire.

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
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Einleitung: Homilien über den Brief an die Hebräer

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