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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter XXVII. Of the piety of the emperor Arcadius and the ordination of John Chrysostom.
On the death at Constantinople of Nectarius, bishop of that see, Arcadius, who had succeeded to the Eastern empire, summoned John, the great luminary of the world. He had heard that he was numbered in the ranks of the presbyterate, and now issued orders to the assembled bishops to confer on him divine grace, and appoint him shepherd of that mighty city. 1
This fact is alone sufficient to show the emperor’s care for divine things. At the same time the see of Antioch was held by Flavianus, and that of Laodicea by Elpidius, who had formerly been the comrade of the great Meletius, and had received the impress of his life and conversation more plainly than wax takes the impression of a seal ring. 2
He succeeded the great Pelagius; 3 and the divine Marcellus 4 was followed by the illustrious Agapetus 5 whom I have already described as conspicuous for high ascetic virtue. In the time of the tempest of heresy, of Seleucia ad Taurum, Maximus, 6 the companion of the great John, was bishop, and of Mopsuestia Theodorus, 7 both illustrious teachers. Conspicuous, too, in wisdom and character was the holy Acacius, 8 bishop of Berœa.
Leontius, 9 a shining example of many virtues, tended the flock of the Galatians.
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Nectarius died in Sept. 397, and John Chrysostom was appointed in Feb. 398. cf. Soc. vi. 2 and Soz. viii. 2. “The only difficulty lay with Chrysostom himself and the people of Antioch. The double danger of a decided ‘nolo episcopari’ on Chrysostom’s part, and of a public commotion when the Antiocheans heard of the intention of robbing them of their favourite preacher was overcome by stratagem. Asterius, the Comes Orientis, in accordance with instructions received from Eutropius, induced Chrysostom to accompany him to a martyr’s chapel outside the city walls. There he was apprehended by the officers of the government, and conveyed to Papae, the first post station on the road to Constantinople. His remonstrances were unheeded; his enquiries met with obstinate silence. Placed in a public chariot, and hurried on under a military escort from stage to stage, the 800 miles traversed with the utmost dispatch, the future bishop reached his imperial see a closely guarded prisoner. However unwelcome the dignity thrust on him was, Chrysostom, knowing that resistance was useless, felt it more dignified to submit without further struggle.” “Chrysostom was consecrated February 26th a.d. 398, in the presence of a vast multitude assembled not only to witness the ceremony but also to listen to the inaugural sermon of one of whose eloquence they had heard so much. This ‘sermo enthronisticus’ is lost.” Dict. Christ. Biog. s.v. “Chrysostom.” ↩
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Elpidius, possibly a kind of domestic chaplain ( σύσκηνος ) to Meletius, was afterwards a warm friend and advocate of Chrysostom. In 406 he was deposed and imprisoned for three years, and not restored till 414. ↩
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Vide note on p. 115. ↩
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Marcellus was bishop of Apamea. ↩
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Succeeded his brother Marcellus in 398. cf. note on p. 128 and Relig. Hist. 3. ↩
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Soc. vi. 3; Soz. viii, 2. ↩
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Vide p. 159. ↩
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Vide p. 128. ↩
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Of Ancyra cf. Soz. vi, 18; and viii, 30. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE X.
Lettre de Damase Évêque de Rome contre Apollinaire et Timothée.
Quand votre charité, mes très-chers, et très-honorés fils, rend un profond respect au S. Siège Apostolique, elle agit très avantageusement pour vous-même. Car bien que je sois obligé de tenir le ce gouvernail de l'Eglise, où le saint Apôtre a enseigné la doctrine de l'Evangile, je me tiens tout à fait indigne de cet honneur, et travaille autant que je puis pour arriver à la félicité qu'il possède. Vous saurez donc, s'il vous plaît, que nous avons condamné le profane Timothée Disciple de l'hérétique Apollinaire, avec sa doctrine toute remplie d'impiété, et que nous espérons qu'aucun reste de sa secte ne subsistera à l'avenir. Que si ce vieux serpent revit pour son supplice, bien qu'il ait été frappé une, ou deux fois, et chassé hors de l'Eglise, et qu'il tâche de corrompre par son venin quelques fidèles, ayez soin de l'éviter, et vous souvenant toujours de la foi des Apôtres qui a été écrite, et publiée par les Évêques dans le Concile de Nicée, demeurez y fermes, et immuables sans permettre que ni le Clergé, ni le 294 peuple qui sont commis à votre conduite, prêtent l'oreille aux questions vaines qui ont été abolies. Car nous avons déjà établi cette règle, que quiconque fait profession d'être Chrétien, doit observer tout ce qui est contenu dans la tradition des Apôtres, selon ce que dit le bienheureux Paul :
Si quelqu'un vous prêche un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème.
Jésus-Christ fils unique de Dieu, notre Seigneur a mérité par ses souffrances. une rédemption parfaite à la nature humaine, et a délivré l'homme entier de tout péché. Quiconque dit qu'il a eu ou une divinité, ou une humanité imparfaite, est rempli de l'esprit du démon, et montre qu'il est un fils de perdition. Qu'est-il donc besoin que vous me demandiez que je dépose Timothée, puisqu'il a déjà été déposé avec Apollinaire son Maître, par le jugement du Siège Apostolique, rendu en présence de Pierre Évêque d'Alexandrie, et qu'il souffrira au jour du Jugement les supplices qu'il mérite ? Que s'il attire à son opinion de faibles esprits, et qu'après avoir renoncé à l'espérance qu'il devait avoir en Jésus-Christ, il mette sa confiance en la multitude des personnes qui le suivent, tous ceux qui voudront s'opposer avec lui aux règles de l'Église, périront aussi avec lui. Je prie Dieu qu'il vous conserve, mes très-chers fils.
Les Évêques assemblés à Rome écrivirent encore une autre Lettre contre diverses hérésies. Je crois la devoir insérer en cet endroit, aussi bien que la précédente.