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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter IV. Paulus, Bishop of Constantinople.
Paulus 1 , bishop of Constantinople, who faithfully maintained orthodox doctrines, was accused by the unsound Arians of exciting seditions, and of such other crimes as they usually laid to the charge of all those who preached true piety. The people, who feared the machinations of his enemies, would not permit him to go to Sardica. The Arians, taking advantage of the weakness of the emperor, procured from him an edict of banishment against Paulus, who was, accordingly, sent to Cucusus, a little town formerly included in Cappadocia, but now in Lesser Armenia. But these disturbers of the public peace were not satisfied with having driven the admirable Paulus into a desert. They sent the agents of their cruelty to despatch him by a violent death. St. Athanasius testifies to this fact in the defence which he wrote of his own flight. He uses the following words 2: “They pursued Paulus, bishop of Constantinople, and having seized him at Cucusus, a city of Cappadocia, they had him strangled, using as their executioner Philippus the prefect, who was the protector of their heresy, and the active agent of their most atrocious projects 3.”
Such were the murders to which the blasphemy of Arius gave rise. Their mad rage against the Only-begotten was matched by cruel deeds against His servants.
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A native of Thessalonica; he had been secretary to his predecessor Alexander. ↩
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Ath. de fug. §3. Cf. Hist. Ar. ad Mon. 7. ↩
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Flavius Philippus, prætorian præfect of the East, is described by Socrates (II. 16), as δεύτερος μετὰ βασιλέα. Paulus was removed from Constantinople in 342, and not slain till 350. Philippus died in disappointment and misery. Dict. Christ. Biog. iv. 356. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE II.
Lettre de l'Empereur Constantin aux habitants de la ville d'Alexandrie.
Constantin César : Au Peuple de l'Église Catholique d'Alexandrie.
« JE crois que vous n'ignorez pas qu'Athanase, ce vénérable interprète de la loi de Dieu, a été en- 90 voyé pour un temps dans les Gaules, de peur qu'il ne fût opprime par la cruauté de les ennemis, qui conspiraient pour le perdre. Il a eu ordre de demeurer dans le pays de mon obéissance, et: on a eu soin de lui fournir tout ce qui lui a été nécessaire, bien que la sévérité de sa vertu, soutenue de la grâce de lui fasse mépriser les nécessités de la vie. Constantin, mon Seigneur, et mon père de divine mémoire, avait dessin de le rendre à votre piété ; mais puisqu'il en a été empêché par la mort, j'ai cru devoir, en qualité de son héritier, exécuter ses volontés. Vous apprendrez de lui avec combien de respect je l'ai traité. Aussi n'y a-t-il pas sujet de s'étonner, que j'aie fait quelque chose en faveur d'un si grand homme. J'y ai été porté par l'estime que je fais de sa vertu, et par le désir que vous aviez de le revoir. Je prie Dieu qu'il vous conserve, mes très chers frères. »
Le grand Athanase étant retourné en faveur de cette lettre les grands et les petits, les habitants de la ville et de la campagne le reçurent avec joie. Il n'y eut qu'Eusèbe, Theognis, et les autres Ariens, qui étant fâchés de son retour, remuèrent diverses machines contre lui, et le mirent mal dans l'esprit du jeune Empereur.