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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter IV. Of the restoration of allowances to the churches; and of the Emperor’s death.
When the emperor had received this letter, his former knowledge of and disposition to divine things was confirmed, and he issued a second edict wherein he ordered the amount of corn which the great Constantine had appropriated to the churches to be restored. 1 For Julian, as was to be expected of one who had gone to war with our Lord and Saviour, had stopped even this mainten P. 110 ance, and since the famine which visited the empire in consequence of Julian’s iniquity prevented the collection of the contribution of Constantine’s enactment, Jovian ordered a third part to be supplied for the present, and promised that on the cessation of the famine he would give the whole.
After distinguishing the beginning of his reign by edicts of this kind, Jovian set out from Antioch for the Bosphorus; but at Dadastanæ, a village lying on the confines of Bithynia and Galatia, he died. 2 He set out on his journey from this world with the grandest and fairest support and stay, but all who had experienced the clemency of his sway were left behind in pain. So, methinks, the Supreme Ruler, to convict us of our iniquity, both shews us good things and again deprives us of them; so by the former means He teaches us how easily He can give us what He will; by the latter He convicts us of our unworthiness of it, and points us to the better life.
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cf. III. 8 page 99. ↩
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At an obscure place called Dadastanæ, half way between Ancyra and Nicæa, after a hearty supper he went to bed in a room newly built. The plaster was still damp, and a brazier of charcoal was brought in to warm the air. In the morning he was found dead in his bed. (Amm. xxv. 10. 12. 13.) This was in February or March, 364. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE XX.
Prodiges survenus pour empêcher que les Juifs ne rebâtissent le Temple de Jérusalem.
EN effet Julien étant tout rempli de démons, ne respirait que colère, et que fureur contre la Religion. Cette fureur le porta à armer les Juifs contre les Chrétiens. Les ayant envoyé quérir, il leur demanda pourquoi ils n'offraient point de sacrifices, puisque la loi leur commandait d'en offrir. Dès qu'ils lui eurent répondu, qu'ils n'en pouvaient offrir qu'à Jérusalem, il leur permit de rebâtir leur Temple, à dessein de détruire la vérité de la prédiction du Sauveur. Mais bien loin de la détruire, il la confirma ; car les Juifs ayant fait savoir à ceux de leur Nation, qui. étaient répandus par toute la terre, la permission qu'ils avaient reçue, ils accoururent en foule, et offrirent de contribuer de leur peine, et de leur bien pour l'accomplissement d'un si grand ouvrage. Julien y contribua aussi beaucoup, non par libéralité, ni par magnificence, mais par le désir de 198 combattre la vérité. Il envoya même un officier digne de présider à un si détestable ouvrage. On dit qu'ils firent des bêches, et des hôtes d'argent,
Une multitude incroyable de personnes ayant commencé à creuser la terre, les immondices, et les démolitions qu'ils avaient portées durant le jour à une vallée, surent transportées durant la nuit de la vallée au lieu d'où elles avaient été tirées. Ils démolirent le reste des anciens fondements, dans l'espérance de faire tout de neuf. Lorsqu'ils eurent amassé quantité de muis de plâtre, et de chaux, il s'éleva des vents, et des tourbillons qui les dissipèrent, et les firent voler de côté et d'autre. La patience dont Dieu usait envers eux, n'ayant de rien servi pour les avertir de leur devoir, la terre fût ébranlée par un furieux tremblement, qui jeta la terreur dans le cœur de ceux qui n'avaient jamais participé à la sainteté de nos mystères, et qui n'en jeta point néanmoins dans Je cœur des Juifs. Ainsi il fallut que Dieu fit sortir de la terre un feu, qui ayant consumé plusieurs de ceux qui travaillèrent aux fondements, obligea les autres à s'enfuir. Il leur arriva un autre accident très-fâcheux; car une galerie étant tombée la nuit, plusieurs Juifs qui étaient couchés dedans en furent écrasés. Cette nuit-là même, et la suivante, le signe de la Croix parut au Ciel Les habits des Juifs furent aussi semés de Croix ; mais au lieu d'être éclatantes comme celles qui parurent en l'air, elles étaient sombres, et tirantes sur le noir. Quand ils virent tous ces prodiges, dont Dieu les menaçait, ils appréhendèrent d'être frappés de quelque plaie 199 plus terrible, et s'en retournèrent en leurs maisons, en conseillant que celui que leurs Ancêtres avaient autrefois crucifié,, était vrai Dieu. Tout ceci fut trop public pour ne pas frapper les oreilles de Julien, mais il s'endurcit comme Pharaon.