CHAPITRE XXXIV.
Mort de Constantin.
L'EMPEREUR passa du Royaume de la terre à un autre plus excellent. Son corps fut porté à Constantinople par les Gouverneurs des Provinces, par les Généraux des armées, et par les principaux Officiers de l'Empire, précédés et suivis par l'armée, qui pleurait la mort de ce Prince, en la personne duquel elle avait trouvé un très bon Père. Il n'est pas nécessaire que je parle des honneurs, qui furent rendus à son corps, pendant 174 qu'on le gardait dans le Palais, et qu'on attendait l'arrivée de ses trois fils, parce que d'autres, que chacun peut lire, en ont parle assez amplement. Le lecture de leurs Ouvrages fera voir très-clairement la grandeur des récompenses, dont Dieu reconnaît la fidélité de ceux qui le servent. Que si quelqu'un fait difficulté de les croire, qu'il voie ce qui se passe proche de sa statue et se son tombeau, et. qu'il croie au moins cette parole du Seigneur : Je glorifierai quiconque m'aura rendu gloire, et ceux qui me méprisent, tomberont dans le mépris.